Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
L'humanisme se caractérise par l'intérêt nouveau pour toutes les formes de savoir et de connaissance. Une manière d'appréhender le monde qui vise à permettre à l'homme d'accéder au bonheur et de s'épanouir.
La philosophie humaniste place toute sa confiance dans l'homme. Elle préconise de nouvelles méthodes d'éducation, insiste sur la nécessité d'une réflexion personnelle et encourage les recherches dans des domaines aussi variés que l'astronomie ou la théologie.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
XX e siècle
Il définit le « transhumain » comme un « homme qui reste un homme, mais qui se transcende lui-même en déployant de nouvelles possibilités pour sa nature humaine ».
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
L'humanisme affirme avec conviction les capacités et la dignité de l'être humain. À ce titre, l'éducation devient une composante essentielle qui doit permettre cette liberté et l'épanouissement de l'homme.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Les humanistes placent l'humain au centre de leurs préoccupations. Ce dernier est également leur principal sujet d'études scientifiques. Les intellectuels de cette époque utilisent l'expérimentation et l'observation pour étudier et découvrir le monde dans lequel ils vivent.
Au modèle contemplatif qui inspirait la scolastique médiévale, principalement préoccupée de questions métaphysiques relatives à la nature de Dieu et de l'être, les humanistes substituent celui de la vita activa et mettent le savoir au service du perfectionnement moral et politique de l'être humain.
Les ambitions des humanistes
Les humanistes pensent que l'Homme doit exploiter ses capacités intellectuelles dans tous les domaines afin de permettre son épanouissement. L'Homme est maître de son destin car il possède le libre arbitre (la liberté de choisir).
Le projet humaniste, qui s'est affirmé en Europe à la Renaissance, considère la Nature comme un ensemble distinct des humains, que ceux-ci peuvent, et doivent même maîtriser pour se réaliser pleinement.
Érasme (Desiderius Erasmus) était un humaniste, philosophe et théologien de la Renaissance. Né en 1466, 1467 ou 1469 à Rotterdam, il étudie à Gouda puis Bois-le-Duc et est ordonné prêtre en 1492.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Il souhaite un retour aux sources de la religion chrétienne et critique les dérives du clergé. Cependant, il n'approuve pas pour autant les idées de Luther car, profondément pacifiste, il souhaite préserver l'unité de l'Église.
L'Éducation nouvelle préconise la participation active des individus à leur propre formation. L'apprentissage n'est pas seulement une accumulation de connaissances, elle doit avant tout faciliter l'épanouissement social de l'élève et de l'adulte en devenir.
Les humanistes communiquent en grec et en latin à travers toute l'Europe; ils forment ainsi une République des lettres. Leur action est facilitée par l'invention vers 1450, à Mayence, de l'imprimerie par Gutenberg. Grâce à l'imprimerie, on peut produire des livres plus nombreux et moins chers.
Etre Humaniste, c'est à la fois Etre adepte du Carpe diem, esti- mer avoir le droit de savourer les joies de l'existence, récuser le dolorisme, Respecter la personne humaine et Exiger la récipro- cité, c'est ne pas attendre d'être attaqué pour venir au secours du faible.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.