Traiter les symptômes d'angoisse générée par la nomophobie peut passer par une prise d'anxiolytiques, qui doit être limitée dans le temps. Les plantes, particulièrement la valériane, sont une alternative aux anxiolytiques dans le traitement des angoisses, de même que la relaxation.
Traitements. Il faut apprendre progressivement à moins utiliser son portable en essayant par exemple de l'éteindre plusieurs fois par jour pendant 15 minutes au début puis en augmentant progressivement ce temps pour arriver à des périodes de 1 heure.
La prise en charge d'une addiction est obligatoirement multidisciplinaire : elle repose le plus souvent sur l'association d'un traitement médicamenteux, d'une prise en charge psychologique individuelle (psychothérapie cognitivo-comportementale) et d'un accompagnement familial et social.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
On ne peut pas se libérer d'une addiction malgré soi. Physiquement, on peut mettre des patchs, se faire poser un ballon intra-gastrique, prendre de la méthadone, faire du sport, il s'agit surtout de remettre nos sens au travail.
Symptômes de la nomophobie
La nomophobie se traduit par un état d'angoisse, d'anxiété et une impossibilité à réguler son utilisation. Le smartphone peut alors amener à une perte de lien social, des troubles du sommeiltroubles du sommeil, voire une dépression.
Je vous conseille d'organiser un emploi du temps afin de ne pas tourner en rond et de programmer des sorties, des activités pour pas céder à la tentation des écrans. Commencer petit à petit si vous avez envie de tenter l'expérience, genre de 8h à 20h sans téléphone ou sans écran.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
Un bon moyen de se sevrer de son smartphone consiste également à se rendre compte du temps que l'on passe dessus. Ainsi, essayez de chronométrer le temps écoulé entre le moment où vous le prenez dans votre main (hors travail ou urgence, bien sûr) et celui où vous le reposez de manière durable.
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.
Qu'est-ce que la nomophobie, l'addiction au téléphone portable ? Derrière ce drôle de nom, se cache une névrose pourtant très sérieuse ! Cette contraction de "no mobile phobia" désigne la peur d'être sans smartphone.
Pour remplacer les écrans après le repas du soir: proposer de mettre en place le rituel du jeu en famille. Dans une étagère, mettez en place quelques jeux de société et de coopération, spécialement réservés aux moments en famille. Chaque soir, demandez à vos enfants de sortir une boite, et jouez tous ensemble.
la solitude qui est souvent mentionnée comme un facteur de vulnérabilité majeur face aux écrans de même que les périodes de rupture (chômage, deuil, divorce…) ; le manque d'estime de soi : la plupart des personnes ayant un usage problématique des écrans souffrent d'une image de soi défaillante.
Préoccupé par Internet. Besoin d'utiliser l'Internet de plus en plus longtemps afin d'être satisfait. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter l'utilisation d'Internet. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d'arrêt de l'utilisation d'Internet.
Il semblerait qu'un ensemble de facteurs interviennent, liés à la personne elle-même, à son contexte et aux caractéristiques de l'activité numérique pratiquée. Le plus souvent, l'activité numérique qui est responsable d'une dépendance est l'utilisation d'Internet (jeux en ligne, relations virtuelles...).
Utiliser des applications d'auto-censure
Elles peuvent par exemple te rappeler de te lever périodiquement du bureau et de faire quelques pas, t'informer quand il est temps d'éteindre ton smartphone après un temps de connexion excessif, etc.
Nomophobie: «On parle d'addiction au smartphone quand il y a une perte de contrôle sur l'objet» Le smartphone, devenu compagnon indispensable et outil multifonctions, peut provoquer une addiction chez certains, et même une nomophobie, élu mot de l'année et contraction de « no mobile phone phobia »…
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
ne pas s'exposer aux écrans le soir au lit : la mélatonine se sécrète dans l'obscurité. laisser de côté smartphones, tablettes, ordinateurs... 1h30 avant l'heure du coucher. attendre le lendemain matin pour lire, sms, mails et actualités.