Avoir une activité physique est un très bon antidote « car l'addiction au travail mobilise de manière importante la sphère intellectuelle et psychique ». Le psychiatre recommande entre deux heures et deux heures et demie de sport par semaine.
1 : Protéger les jeunes et éviter l'entrée dans le tabagisme ainsi qu'éviter ou retarder l'entrée dans la consommation d'autres substances psychoactives. 2 : Aider les fumeurs à s'arrêter et réduire les risques et les dommages liés aux consommations de substances psychoactives.
La méthode psychothérapeutique. La psychothérapie dite « cognitivo-comportementale » reste tout indiquée pour prendre en charge le workaholisme. Il s'agit d'une thérapie brève destinée à modifier les comportements pour obtenir un meilleur confort physique et psychologique.
Deux catégories d'addictions en milieux de travail
L'alcool, le tabac, le cannabis, la cocaïne, différents types d'opiacées, les amphétamines, les produits hallucinogènes, les solvants, certains médicaments dont les psychotropes sont des produits officiellement répertoriés comme des substances psychoactives.
Pour le Dr Laurent Karila, un autre psychiatre addictologue, l'addiction au travail résulte d'une « interaction entre l'environnement familial ou professionnel, d'un mode de fonctionnement personnel et de facteurs génétiques ».
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
En fait, une personne dite « workaholic » n'est pas dépendante au travail comme tel. Mais plutôt à l'hormone de la dopamine sécrétée dans son cerveau lorsque cette dernière accomplit une tâche ou un projet, provoquant la sensation de plaisir. Ce qui active ainsi le système de récompense.
La dépendance au travail est un comportement toxique qui cache souvent une difficulté relationnelle avec soi-même, on ne sait pas exister en dehors du travail. C'est une fuite de soi pour ne pas voir le quotidien et qui traduit une difficulté à ne pas prendre en compte ses besoins et ce qui est important pour soi.
Le Workaholism fait partie des addictions comportementales, et désigne une dépendance au travail. Il s'agit de personnes pour qui la relation au travail est devenue si forte qu'elle constitue une mise en danger de leur santé autant physique, psychique que de leurs vie relationnelle.
Les actions de prévention peuvent prendre des formes très diverses : information collective, information individuelle, développement des compétences psychosociales, dépistage, vaccination, traitements préventifs… On peut également considérer l'éducation thérapeutique du patient comme de la prévention.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Ainsi, le salarié qui reconnaît la consommation de drogue ou une conduite addictive au travail liée aux stupéfiants peut subir des sanctions disciplinaires qui peuvent aller jusqu'au licenciement pour cause réelle et sérieuse ou pour faute grave en cas de comportement violent ou de risques.
Popularisé aux Etats-Unis, le mot “workaholic”, signifie littéralement “alcoolique du travail”. Les symptômes sont les mêmes que pour une autre addiction, et les conséquences aussi dramatiques : dégradation de la santé mentale, physique, et perte de vie sociale.
73 % des personnes interrogées affirment que la fatigue accumulée au travail les empêche de faire l'amour le soir. 24% d'entre eux expliquent aussi avoir déjà eu des troubles sexuels en raison du stress dans leur vie professionnelle. Chez les cadres, cette proportion atteint 70% !
Remettre du poids sur tous les domaines de votre vie est un remède très efficace au surinvestissement professionnel. C'est la clé pour trouver un bon équilibre de vie, gage d'une capacité à se ressourcer, se recharger régulièrement en énergie et… être plus performant au travail !
laborieux adj. et n. Qui travaille beaucoup, assidûment. laborieux adj.
Vous passez plus de temps au travail que ce que vous prévoyez. Vous travailler pour oublier un sentiment de culpabilité ou des pensées dépressives. Votre entourage vous conseille régulièrement de travailler moins. Vous stressez si des circonstances particulières vous empêchent de travailler.
Locution nominale
Celui qui travaille de manière excessive.
Dans l'addiction on retrouve plusieurs symptômes. La tolérance : qui est le fait de s'habituer à la substance ou à l'usage comportemental et qui oblige à augmenter la consommation pour obtenir le même effet. Le côté comportement compulsif avec une perte de contrôle progressive.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
Pour se vider la tête après le boulot, il m'arrive d'utiliser un exercice de 3 respirations. On fait une grande inspiration, et l'on expire doucement, et ainsi 3 fois de suite. L'avantage, c'est qu'on peut le faire partout! ? Avant d'essayer, ralentissez votre rythme.