Le salarié qui souhaite contester l'inégalité de traitement ou la mesure discriminatoire dont il s'estime victime peut saisir le conseil des prud'hommes afin d'obtenir, le cas échéant, un rappel de salaire ou la réparation du préjudice subi.
Une bonne façon d'avoir un autre point de vue du problème, c'est d'en parler avec d'autres personnes, afin de savoir si elles partagent le même avis que vous. Cependant, veillez à agir avec prudence. N'accusez pas à tort et à travers et n'essayez pas de rallier les collègues à votre point de vue.
Pour éviter toute accusation de favoritisme, il est conseillé d'être transparent sur la façon dont les décisions sont prises, et de montrer qu'elles sont les mêmes pour tous.
Quelles sont les causes du favoritisme? Parmi les principaux facteurs qui expliquent ce phénomène, on retrouve la crainte de perdre l'employé, la relève ou l'associé si celui-ci est confronté à certains problèmes.
En plus de nuire aux relations fraternelles, le favoritisme peut également nuire au bien-être physique et psychologique des enfants. Par exemple, un enfant qui sent que ses enfants favorisent son frère ou sa sœur pourrait avoir une moins bonne estime de soi et une propension à développer des symptômes dépressifs.
Le délit de favoritisme est constitué dès lors que l'avantage injustifié procède d'un manquement aux dispositions législatives ou réglementaires garantissant la liberté d'accès et l'égalité des candidats aux marchés publics.
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Si vous avez besoin de travailler aux côtés d'un collègue toxique, le réflexe à prendre immédiatement est d'établir certaines limites. En effet, garder une distance émotionnelle avec la personne toxique vous protégera de ses effets néfastes sur votre bien-être et votre travail.
Des écarts de rémunération peuvent se justifier par les modalités spécifiques de fixation du salaire des agents publics, qui résultent des règles de droit public. Cela étant, le principe d'égalité de traitement impose que ces écarts soient justifiés par des éléments objectifs, vérifiables et pertinents.
Le meilleur moyen de vous sortir de cette situation est de faire ressortir votre caractère un peu féroce en lui montrant qu'il aura beau vous proférer des menaces contre vous, vous n'avez pas peur de lui. Montrez lui tout l'apport que vous avez pour lui. Que vous n'êtes pas là contre lui mais pour lui.
Montrez-lui que vous souhaitez vraiment améliorer la manière dont les choses fonctionnent dans l'entreprise, mais que vous n'avez pas été en mesure de travailler avec votre chef. Soyez aussi calme et professionnel que possible, même si vous êtes énervé. Concentrez-vous sur la productivité, pas sur les émotions.
Ignorer son chef.
"Cette option consiste à laisser dire son chef sans jamais lui répondre, tout en préparant ses munitions quand viendra le jour de l'entretien d'évaluation.
La plus classique, la technique des écouteurs. Dès qu'on ne supporte plus d'entendre son collègue jacasser, on les enfile. Pour ceux qui ont du mal à écouter de la musique en travaillant, on opte pour des sons relaxants, sans parole ou du classique.
Pour faire reconnaître son préjudice, le salarié peut saisir le Conseil de prud'hommes. Il dispose pour cela d'un délai de 5 ans après le dernier acte de harcèlement moral. Sur accord du salarié, l'action peut aussi être engagée par une organisation syndicale représentative dans l'entreprise.
Un salarié peut saisir le conseil des prud'hommes pour régler tout conflit sur un cas de discrimination. Par exemple, pour contester un refus de promotion. Un candidat à un emploi peut aussi saisir les prud'hommes pour contester son refus d'embauche.
Le délit de faciès consiste à juger une personne en raison de son physique ou de son apparence. Cela peut être par rapport à son faciès, c'est-à-dire son visage, mais aussi sur d'autres aspects tels son style vestimentaire, sa couleur de peau, sa façon de parler, son orientation sexuelle, etc.
Version en vigueur depuis le 01 janvier 2002
La révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
Le délit de faciès désigne le fait de juger une personne à son apparence et à son physique. Cela ne s'étend donc pas simplement qu'au faciès, mais également à la couleur de peau, au style vestimentaire, à son accent, à son sexe, etc.