Il y a, chez la nouvelle génération, une volonté marquée de donner du sens à ce qu'elle fait, de se sentir utile. Dès lors qu'elle comprend pourquoi elle agit et que cela lui semble justifié, elle est beaucoup plus encline à s'investir.
Mieux vaut donc privilégier le management délégatif ou participatif, et lui laisser une certaine autonomie. Ce qui n'exclut pas, au contraire, tout contrôle. Il faut lui expliquer, en y mettant les formes, que vous attendez de sa part un retour en termes de reporting et d'information pour pouvoir piloter l'équipe.
Il faut aussi fixer des objectifs précis et demander des retours d'expériences détaillés. On peut conseiller au jeune de contacter lui-même les entreprises, de faire des enquêtes métier, de se renseigner sur les formations existantes, de travailler sur des outils pour CV et lettres de motivation, etc.
La possibilité d'avancement serait le principal facteur de rétention des employés pour la génération Z. Plus qu'une augmentation de salaire, c'est la possibilité de tracer leur propre chemin dans votre entreprise qui les motive. Tracez leur avenir avec eux, pas pour eux : ils veulent participer au cheminement.
Pourquoi les entreprises s interessent à la génération Z ?
Plus que leurs aînés, ils souhaitent avoir leur propre style et être uniques, tout en suivant la mode. Ils apprécient donc les marques qui comprennent leur envie de singularité, notamment en leur proposant des produits personnalisés ou du sur-mesure.
Nommée d'après la première lettre de l'alphabet grec, la génération Alpha est la première à être née entièrement au XXIe siècle. La plupart des membres de la génération Alpha sont les enfants des milléniaux.
Le lien social au cœur de la digitalisation du travail
Plus concrètement, si les membres de la Génération Z sont très à l'aise avec le travail hybride et les outils informatiques, 79 % d'entre eux attendent de l'entreprise qu'elle propose un espace de travail physique.
Pourquoi le rôle de manager est moins attractif pour les jeunes générations ?
Car devenir manager revient à endosser des responsabilités que beaucoup de salariés n'ont pas envie d'assumer - surtout vu le salaire qui leur est proposé. Aurélie, 27 ans, a poliment décliné un poste de manager dans son entreprise, un grand groupe du CAC 40 dans le secteur de l'énergie.
Plus de la moitié des candidats interrogés définit comme critère principal de choix les conditions de travail (51%), suivies du secteur d'activité (37%), la politique de rémunération et les avantages sociaux offerts par l'entreprise (35%) et la réputation de l'entreprise en matière d'ambiance de travail (34%).
Comment travailler avec les jeunes en difficulté ?
Conseiller / Conseillère en insertion sociale et professionnelle — CISP. Le conseiller ou la conseillère en insertion sociale et professionnelle (CISP) accompagne les publics jeunes en difficulté et leur propose un accompagnement en fonction de leurs besoins.
Une bonne méthode consiste à jumeler un ou plusieurs jeunes employés avec une personne d'expérience afin qu'ils puissent recevoir un encadrement soutenu. Donnez-leur des objectifs clairs et précis axés sur les résultats à obtenir plutôt que sur la marche à suivre.
Faire face, faire les bons choix pour soi, développer une pensée autonome, se respecter et respecter les autres… Telles sont les grandes lignes de la notion de responsabilité que donnent les psys. Toutes convergent vers un même but : savoir prendre soin de soi sans oublier les autres.
Posez vos limites et soyez clair : demandez-lui sans détour si son souhait est que vous n'interveniez plus ou si, au contraire il a besoin d'aide, voire de soutien extérieur, pour remonter la pente. Mettez-le au pied du mur. Il n'est pas question de ne plus l'accompagner, mais de le mettre face à ses responsabilités.