Détendre les bras en les « secouant » légèrement le long du corps permet de relâcher ces tensions. Pensez-y ! Évitez de courir poings fermés et crispés. Les mains doivent être légèrement ouvertes, poignets alignés avec les avant-bras.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Samedi : Footing 20 minutes endurance plus huit fois 30 secondes vite 30 secondes lent sur le même principe que la séance de 15 secondes. Mardi : Footing endurance 30 minutes (70-75 de votre FCM). Jeudi : Footing endurance 30 minutes puis une pause de 5 minutes avec étirements et à nouveau 20 minutes en endurance.
Si c'est dans un souci de garder la forme et qu'on a le temps de courir à faible intensité ou intensité modérée 30 minutes tous les jours ou 5 jours sur 7 (à l'heure du déjeuner ou avant d'aller travailler par exemple), c'est parfait : on se situe dans les recommandations de l'OMS et c'est tout bénéfice pour sa santé !
Cherchez ce qui cloche. Facile de repérer le gros coup de mou, l'envie de dormir vraiment plus longtemps, une certaine apathie musculaire et parfois même une petite douleur localisée qui gâche forcément le plaisir de courir. Ecoutez votre corps s'il réclame du repos. Et soignez-le s'il souffre.
Après 10 minutes de marche active qui prépareront vos muscles à l'effort, vous courrez 30 minutes sans vous arrêter. Ensuite vous ferez 5 minutes de marche lente afin de faciliter la récupération et ainsi avoir moins de courbatures.
Sous les 40 minutes, respect, ça c'est un “bon temps 10 km”
COURIR AMELIORE LA CIRCULATION DU SANG
Courir 30 minutes par jour favorise le retour du sang vers le cœur en faisant des efforts avec plusieurs groupes musculaires. De plus la course à pied est étroitement reliée au phénomène de l'ostéoporose et permet d'en réduire le risque.
Pire, de longs footings peuvent même rapidement vous causer des douleurs chroniques, notamment au niveau des articulations, et des déséquilibres musculaires. Ce n'est pas un hasard si chaque année, 79% des coureurs sont mis à l'écart d'une compétition du fait d'une mauvaise blessure.
Pour apprendre à courir vite il est nécessaire d'apprendre à courir lentement en endurance fondamentale. Et quand on débute courir tous les jours brutalement n'est pas bon. 3 fois par semaine max en endurance fondamentale c'est à dire le plus lentement possible max 30 à 40mn maximum pendant 3 mois.
Pour courir 5 km, on part doucement
Mieux vaut alors s'entraîner à courir sur de plus petites distances ou pourquoi pas courir 5km en faisant des pauses et en marchant. “On peut alterner trois minutes de marche et trois minutes de course, précise la coach, puis réduire le temps de marche peu à peu.”
Une seule solution existe pour progresser : l'entraînement. Pour courir plus vite, il ne faut pas avoir peur de se mettre en difficulté. Vous devez habituer votre corps à une intensité qu'il ne connait pas encore. Si cela peut paraître délicat, accrochez-vous au cours de vos entraînements, les résultats arriveront.
Comment évaluer son niveau ? Une solution simple et rapide pour évaluer son niveau en course à pied consiste à déterminer sa VMA. Elle correspond à la Vitesse Maximale Aérobie et elle s'exprime en kilomètre par heure (Km/h). Pour faire simple, il est possible de tenir en moyenne pendant 6 minutes cette vitesse.
La patience est une caractéristique fondamentale des coureurs qui progressent. Et c'est cette patience, cette confiance dans le fait que la progression (même si elle n'est pas toujours linéaire) arrivera seulement avec un entraînement régulier qui construit un bon coureur.
Le débutant se situant, en général, entre 7 et 11 km/h.
Vous ressentez une douleur soudaine, brutale et qui s'amplifie avec l'effort, dans les pieds, les tibias ou les hanches. Peut-être est-ce une fracture de fatigue, une périostite tibiale, une aponévrosite plantaire, un syndrome de l'essui-glace. Il faut vous arrêter de courir et consulter.
15 minutes de course sans s'arrêter. Après 15 minutes de marche active qui prépareront vos muscles à l'effort, vous allez courir pendant 15 minutes. Vous finirez la séance par 5 minutes de marche lente afin de faciliter la récupération. Pensez ensuite à vous hydratez et à vous étirer pour éviter les courbatures.
Allez-y progressivement, 1 à 2 fois par semaine au tout début et augmentez petit à petit si vous voyez que votre corps encaisse bien. L'important, c'est d'écouter ses sensations. Votre corps saura vous dire si vous en faites trop. Vous devriez assez rapidement être capable de courir 3 fois par semaine.
40% des runners interrogés dans cette étude disent courir pour améliorer et maintenir leur santé physique. 61% d'entre eux courent pour améliorer et maintenir leur santé psychologique. La santé – physique et psychologique- serait la première motivation des coureurs à travers le monde.