En cas de dysphagie, certains aliments et textures sont à privilégier plutôt que d'autres. L'alimentation doit être adaptée aux facultés de la personne. Fruits avec des petits pépins (kiwi, framboise, raisin…) Ceux qui sont « humide » (plat en sauces…)
Pain au lait, pain d'épices, biscuit à la cuillère, madeleine, petit beurre, crêpe doivent être enrobés de crème, de compote ou tartinés de beurre pour faciliter la déglutition. Les biscuits peuvent être trempés si la déglutition des liquides est normale.
Il existe différents types d'alimentation pour les personnes faisant des fausses routes : aliments choisis en fonction du risque qu'ils représentent, alimentation mixée, boisson gélifiée. Et il y a également la nutrition entérale quand l'alimentation par la bouche devient difficile.
Les conséquences peuvent être importantes avec un risque de dénutrition et de déshydratation, de pneumonie d'aspiration ou d'inhalation souvent considérées comme des causes immédiates de mortalité particulièrement chez les patients âgés institutionnalisés.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
Le traitement peut être médicamenteux : - médicaments qui dilatent les sphincters, lorsqu'ils sont trop toniques ; - traitements antimycosiques, antibactériens, contre l'herpès, selon la cause infectieuse ; - chimiothérapie, radiothérapie en cas de cancers.
La dysphagie œsophagienne peut entraîner une perte de poids, une malnutrition, une aspiration trachéale du matériel ingéré et, dans les cas graves, une impaction alimentaire. L'impaction alimentaire met les patients à risque de perforation spontanée de l'œsophage, ce qui peut entraîner un sepsis et même la mort.
Quand on mange, notre œsophage se contracte pour faire avancer notre bouchée. Puis le sphincter s'ouvre pour laisser passer la bouchée dans l'estomac. Quand il y a une achalasie, l'œsophage ne se contracte plus et le sphincter ne se relâche plus. Par conséquent, les aliments restent coincés dans l'œsophage.
Le médecin généraliste est alerté par le symptôme de la dysphagie, il adresse le patient au gastro-entérologue.
Il faut se mettre en situation progressivement. Il faut par exemple manger des choses assez faciles à avaler au départ, puis manger des choses un peu plus dures petit à petit. Cela permet de se désensibiliser, un peu comme les allergies. Il faut une désensibilisation progressive.
Le retrait ou le délogement de ces morceaux d'aliments peut se faire à l'aide d'une caméra flexible ou d'un instrument rigide, appelé endoscope, mais les procédures endoscopiques peuvent entraîner de graves complications, comme des perforations dans l'œsophage.
La dysphagie correspond à une difficulté à déglutir ou à avaler qui peut être causée par un certain nombre de pathologies comme un cancer ou encore un reflux gastro-œsophagien. Tout symptôme évocateur doit pousser à consulter un médecin.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
La stimulation par le pétillant, le gazeux, l'acidité, la température (chaude ou froide) a une incidence sur la performance de la déglutition et permettra de diminuer les fausses routes. Plus la température du liquide est froide, les goûts prononcés, les odeurs marquées, plus la déglutition sera rapide et forte.
Comment enlever une gêne dans la gorge ? Si la gêne est due à une pathologie infectieuse (virus ou bactérie), des antiseptiques et/ou anesthésiques locaux, sous forme de spray ou de pastilles à sucer, apportent généralement un soulagement rapide.
Quels sont les signes de dysphagie? Une lenteur à s'alimenter ou l'augmentation de la durée des repas. Des aliments qui restent en bouche ou qui sont difficiles à propulser vers la gorge. Un écoulement de salive ou nourriture hors de la bouche.
Conseils pour éviter les fausses routes : Installer la personne dans une posture adaptée : assise/semi-assise, tête inclinée vers l'avant. Favoriser un environnement calme et sans distraction ou sollicitation, ne pas brusquer la personne. Vérifier régulièrement que la bouche est vide.
En effet, au moment des repas, la personne âgée sera installée assise, droite, au calme. Il faut faire manger lentement et, bien entendu, ne pas faire parler. Afin de faciliter le passage vers l'œsophage, il conviendra de demander à la personne âgée de baisser la tête vers l'avant au moment d'avaler.
La réponse de l'expert
Le traitement d'une phobie, c'est une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Pour cela il faut trouver un psychiatre qui fait partie de l'AFTCC et vous faire aider. Les TCC sont extrêmement efficaces contre les phobies et je vous encourage vivement à vous faire soigner.
La difficulté à avaler peut être tout à fait occasionnelle : quand on mange trop vite ou que la nourriture n'est pas suffisamment mâchée, ou en cas de pharyngite, par exemple. Mais cela peut aussi être lié à des causes plus graves, qu'il convient de découvrir rapidement.
Mal de dents, mauvais état bucco-dentaire, dentier de la personne âgée mal ajusté Difficultés à avaler, gêne à la déglutition, déglutition difficile, bouche très rouge ou au contraire très blanche. Toux au cours du repas.