Pour réaliser des semis à repiquer, entasser le fumier frais : la température va s'élever et on obtiendra une couche chaude. Puis épandre 10 à 20 cm de terre ou de terreau par-dessus afin de semer des graines de légumes ou de fleurs. L'an prochain, le fumier formera un amendement à enterrer pour fertiliser le sol.
Le fumier est un apport essentiel pour amender le sol. De manière générale, il faut mettre du fumier dans le jardin à deux périodes : au début de l'automne et à la sortie de l'hiver, en mars. Mais attention de mettre du fumier dans le jardin uniquement lorsqu'il est décomposé afin d'éviter de brûler les cultures.
Les arbres fruitiers demandent des apports d'engrais organiques (fumier par exemple) 1 fois par an à l'automne. Ils doivent être arrosés copieusement en période sèche surtout les premières années. Lorsque les jeunes arbres commencent à produire, il ne faut pas laisser tous les fruits sur les branches.
Sec et chaud comme le fumier de cheval, le fumier des ovins et des caprins montre une richesse en potasse et en éléments fertilisants végétaux très intéressante au potager après la culture de légumes-fruits gourmands. Par contre ce fumier ne doit être utilisé qu'une fois très décomposé.
Pour quels légumes apporter du fumier
Ne pas mettre d'oignons, d'ails, d'échalotes et de carottes sur les parcelles ayant reçu du fumier… En revanche, les légumes gourmands qui ont un cycle long apprécieront. Ce sont les courges, les concombres, les courgettes, ainsi que les melons, les tomates et, bien sûr, les choux.
Corne broyée : Elle apporte de l'azote à vos fruitiers, mais sans « effet coup de fouet ». Le guano : Le guano est à employer avec modération, le guano est riche en oligo-éléments. Il ne faut en épandre que pour des arbres fruitiers souffreteux pour développer la ramure.
Bon à savoir : le fumier ne doit jamais être enfoui sous terre, car sa fermentation dégage des substances toxiques pour les racines des plantes. Il est recommandé de l'épandre en fine couche, sur un engrais vert.
Mélangez 50% du sol de l'endroit et 50% de bon terreau et remplissez le trou. En tant que jardinier, vous devez vous assurer d'arroser l'arbre tous les jours au cours de la première semaine de plantation. Ensuite, la semaine suivante, arrosez-le tous les deux jours ou selon les besoins de votre arbre.
La fin du printemps, au stade de la nouaison (apparition des fruits) ; Le début de l'automne, au moment où l'arbre reconstitue ses réserves.
Fumier bien décomposé lors de la préparation du sol. Compost à la plantation. Poudre d'os, cendres de cheminée et compost en cours de culture.
Le meilleur moyen pour bien intégrer le fumier dans le sol, c'est de ne pas l'intégrer ! Il convient en effet de l'étaler sur le sol et de le laisser se décomposer jusqu'au moment des plantations, environ 3 à 4 mois. En effet, sa décomposition doit se faire en milieu aérobie, c'est-à-dire exposé à l'air.
Quand épandre le fumier et en quelle quantité au m2 ? A l'automne, épandez le fumier, à raison de 100 à 300 kg pour 100 m2 (soit 1 à 3 kg au m2), sur une terre grossièrement travaillée, et laissez en surface car ce matériaux, surtout s'il est bien pailleux, a besoin d'oxygène pour se décomposer.
L'apport du printemps, à la nouaison (l'apparition des fruits), est composé de compost bien mûr, sur une couche de 2 à 5 cm. En automne, l'arbre fruitier doit refaire ses réserves. Il a besoin à ce moment là d'un engrais riche en carbone, du BRF par exemple, ou des feuilles mortes.
La période pour épandre le fumier est la même que celle des cultures d'automnes hors colza. Pour ce qui est des cultures de printemps, les périodes d'épandage s'étendent de début juillet à mi janvier, exceptés pour les épandages de fumier de volailles et de lisier qui peuvent étendre la période jusqu'à fin janvier.
L'azote et le potassium sont indispensables pour stimuler la croissance des rameaux et des feuilles, la nouaison, ainsi que le développement et la taille des fruits.
Tout comme les arbres, les arbustes bien établis n'ont pas besoin d'engrais, car ils absorbent une partie des fertilisants appliqués sur la pelouse et dans les plates-bandes avoisinantes. Une application de compost ou de fumier composté, tous les trois à cinq ans, suffit à combler leurs besoins.
La plupart des arbres vivent au moins 100 ans. Bien entendu, l'espérance de vie d'un végétal a ses limites et votre pépiniériste ne peut vous offrir une garantie !
Le fumier de mouton
Il est plus riche en matières organiques que le fumier de bovin.
Les fientes de poule sont très riches en azote ; elles contiennent aussi du phosphore, du potassium et du calcium. Le fumier de poule est ainsi un excellent engrais azoté. Les fientes de poules sont très rapidement minéralisées dans le sol : l'azote est presque aussitôt disponible pour les plantes.
Le fumier de mouton ou de chèvre est sec et chaud, comme le fumier de cheval. Riche en potasse et en éléments fertilisants végétaux, il est à utiliser au potager après la culture des légumes-fruits gourmands. Pour vous en servir, vous devez attendre qu'il soit très décomposé.
Pour ceux qui le vendent, les prix fluctuent de 10 à 15 €/t livré et jusqu'à 20 €/t en bio. Finalement, Gaetan qui lançait le débat clôture la conversation : « J'ai vendu mon fumier ce matin : 20 €/m3 chargé HT. » Un autre lui répond : « Voilà, ça c'est un bon prix : 20 € chargé, 25 € livré et 30 € épandu. »
On retiendra pour 2020 en fonction de la valeur des unités azote, phosphore et potassium, et de coût de la valeur humus, une valeur agronomique de 20,8 € par tonne pour la paille et 15,5 € par tonne pour le fumier de bovins stabulation.