- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
Fixez la sonde vésicale à la cuisse avec un sparadrap ou une attache pour sonde pour éviter les tractions sur la sonde.
Apprivoiser sa stomie
La poche urinaire est camouflée sous les vêtements. C'est donc un système discret qui permet aux patients stomisés de continuer à vivre normalement. Mais cela reste un appareillage contraignant qu'il faut aussi savoir accepter psychologiquement.
La sonde vésicale est introduite par l'orifice d'où sortent les urines jusqu'à apparition d'urine dans le sac collecteur. La sonde doit être poussée ensuite de quelques centimètres pour s'assurer de son bon positionnement dans la vessie. Le ballonnet est alors gonflé. La sonde est ensuite connectée à une poche.
La sonde est un tube mince et souple qui est introduit dans la vessie par le canal de l'urètre : chez l'homme le passage de la sonde peut-être ressenti au niveau du sphincter (muscle de la continence urinaire) et de la prostate. Cependant, dans la majorité des cas, il s'agit d'un geste peu ou pas douloureux.
L'urètre féminin est un conduit excréteur de l'urine exclusivement. Il prend naissance au niveau de l'ostium interne de l'urètre situé au niveau du col de la vessie, entourée d'un sphincter lisse, pour se terminer au niveau de la vulve, où il s'ouvre par l'ostium externe de l'urètre.
- maintien de la poche à urine au-dessous du niveau de la vessie : en position debout, la poche est fixée à mi-cuisse ou mollet avec des attaches de maintien ou filet de jambe Votre sonde vésicale est connectée à une poche stérile de façon aseptique.
Selon les textes de loi, seule la vidange du sac collecteur d'urines peut être réalisées par une aide-soignante seule. Les autres gestes relèvent de la compétence de l'infirmière, ils sont expliqués ici pour information et pour éventuellement conseiller l'entourage ou l'usager.
(Décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004, Art R4311 9. Surveillance de l'élimination intestinale et urinaire et changement de sondes vésicales.) Le changement de sonde est réalisé le plus souvent par les infirmières (92%) et rarement par un médecin.
Les indications les plus fréquentes sont : Opération en urgence pour une péritonite par perforation du côlon ou du rectum, quelle que soit la cause (cancer, diverticule, plaie iatrogène, désunion d'une suture après colectomie).
Il existe toutes sortes de poches, mais la bonne nouvelle c'est que l'hôpital ou votre agence locale communautaire gouvernementale organisera la visite d'un infirmier spécialisé dans les soins des stomies.
La poche doit être jetée dans un sac poubelle. Si elle est vidable, son contenu doit préalablement être évacué dans les toilettes. Une fois l'ancien appareillage ôté, la stomie et la peau doivent être nettoyées. A cette fin, il faut utiliser des compresses non stériles et de l'eau.
Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Coller la poche en commençant par le bas. Pour une fille, la partie évidée doit recouvrir toute la zone urogénitale. Pour un garçon, le pénis doit passer dans la zone évidée.
Ouvrir le sac. Presser la partie adhésive du sac sur le scrotum et le périnée. N'insérer que le pénis dans l'ouverture du sac. Lisser le reste de l'adhésif exposé à la peau, éviter les plis.
Lorsque le jet est dévié vers l'arrière par un orifice de sortie (« méat urinaire ») rétrécit au niveau de la vulve, ou s'arrêtant un peu haut sur la paroi antérieure du vagin, de l'urine peut s'accumuler dans le vagin durant la miction. Dès que la patiente se relève, cette urine s'écoule.
L'urètre est un tube qui conduit l'urine de la vessie jusqu'à l'orifice urinaire (ou méat urétral). Au sein de l'appareil urinaire de la femme, l'urètre mesure seulement 3 cm. Il traverse le périnée et débouche au niveau de la vulve, qui se trouve entre le vagin et le clitoris.
Après toilette locale et réalisation d'une anesthésie locale à l'aide d'un gel, l'urologue va introduire successivement des bougies stériles lubrifiées de diamètre croissant afin de dilater la sténose.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Pour permettre d'évacuer les selles ou les urines, il peut réaliser une stomie, la plupart du temps transitoire. Cette stomie a pour objectif de créer une dérivation de la circulation des matières fécales ou de l'urine vers l'extérieur du corps au niveau de l'abdomen.
La stomie en elle-même n'est pas douloureuse, il s'agit d'une muqueuse très irriguée mais non innervée qu'il convient de protéger pour ne pas l'irriter et provoquer des saignements.
Il est déconseillé de dormir dans cette position avec le port d'un appareillage. Une forte pression sur la stomie pourrait entraver l'écoulement normal des effluents dans la poche et provoquer des fuites. Préférez une position sur le côté ou sur le dos afin de ne pas appuyer sur votre appareillage.