Pour mettre l'urne funéraire dans le cimetière communal (placer l'urne dans une sépulture, la sceller sur un monument funéraire, la déposer dans une case de columbarium, l'inhumer ou disperser les cendres dans le cimetière), l'autorisation du maire est obligatoire.
Ils oscillent entre 300 à 930 € selon l'architecture plus ou moins complexe de la tombe car il est bien évidemment plus facile d'ouvrir une dalle simple qu'une pierre tombale ornée d'une stèle. À ce prix, s'ajoute une taxe d'inhumation (entre 30 et 60 €).
Il est en effet admis (réponse ministérielle n°42283, JOAN, 16 septembre 1991, p. 3812) que l'on puisse déposer des urnes dans un emplacement vide du caveau (il existe, entre le sol et le premier cercueil, un mètre sanitaire) ou à côté d'un cercueil, s'il n'est pas porté atteinte au respect des défunts.
La dispersion des cendres dans un jardin du souvenir est soumise au règlement intérieur du cimetière ou du crématorium et, par conséquent, est généralement réalisée par le personnel du cimetière ou du crématorium. Comme dans le cas de la dispersion en pleine nature, il faut en informer la mairie de naissance du défunt.
« En vertu de l'article R. 2213-39 du Code général des collectivités territoriales, le scellement d'une urne sur un monument funéraire est subordonné à l'autorisation du maire de la commune où se déroule l'opération.
2213-39 du CGCT, le scellement d'une urne sur un monument funéraire est subordonné à l'autorisation du maire de la commune où se déroule l'opération.
Le prix d'un emplacement en columbarium
Votre niche vous est acquise pour un certain nombre d'années, allant de 5 à 50 ans, voire à perpétuité. Les tarifs d'un columbarium varient selon les villes et les régions, et sont généralement compris entre 350 euros et 1200 euros.
A la suite de la crémation d'un corps, les cendres du défunt sont remises à sa famille dans le but unique d'être inhumées ou dispersées dans un lieu défini par la loi. Il n'est donc plus possible de garder les cendres d'un défunt à son domicile comme auparavant.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
Lors de la crémation du corps d'un défunt au crématorium, les cendres sont recueillies dans une urne funéraire (ou un cendrier) qui est ensuite fermée : Cette urne est à traiter avec respect et dignité. La loi du 19 décembre 2008 a donné le statut de « corps » aux cendres : dans une urne il y a donc une « personne ».
il est aussi interdit de les disperser dans une propriété privée. Après un délai de 1 an, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'un des lieux suivants : Espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès. Site cinéraire le plus proche.
Le transport de l'urne funéraire en France métropolitaine
Ainsi, en France métropolitaine, la famille est en droit de se charger elle-même du transport de l'urne : il n'est pas obligatoire de faire appel à un opérateur funéraire ni de recourir à un véhicule spécialisé.
Chacun peut souhaiter y être enterré avec son conjoint et ses enfants communs (sauf cas particuliers). Sauf volonté expresse du fondateur, il est interdit d'exclure un membre de la famille. On ne peut pas non plus imposer une personne étrangère à la famille, sauf accord de tous les indivisaires.
Sépulture enterrée destinée à accueillir les urnes des défunts, la cavurne est un monument cinéraire au statut particulier. En effet, puisque l'urne contenant les cendres du défunt est placée sous terre, il s'agit d'inhumation bien que le corps du défunt ait été crématisé.
Scellement d'urnes
Le scellement d'urne obéit aux règles des inhumations et des concessions funéraires. Le concessionnaire (ou ses ayants droit) peut faire sceller des urnes cinéraires sur un monument funéraire autant que le monument et le titre de concession le permettent.
Urnes à sceller. Les urnes à sceller directement sur une tombe permettent désormais de réunir l'inhumation et la crémation. Ce type de sépulture est une urne funéraire contenant les cendres d'un défunt à la suite d'une incinération que l'on scelle sur un monument funéraire familial.
L'ensemble des cendres humaines doit être déposé dans un ou plusieurs contenants. Il est interdit de disperser des cendres humaines à un endroit où elles pourraient constituer une nuisance ou d'une manière qui ne respecte pas la dignité de la personne décédée.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Les os brûlent-ils lors de l'incinération ? Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
Autre mesure pour la paix des familles : après le décès, l'urne pourra rester pendant un an au crématorium ou dans un lieu de culte prévu à cet effet, le temps de se mettre d'accord. On pourra disperser les cendres dans la nature (forêt, mer ou jardin du souvenir).
Le prix d'une urne funéraire
Le prix d'une urne cinéraire est très variable, il fluctue entre 99€ (prix minimum) et 500 € pour les modèles les plus chers.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Inhumation ou crémation : des prix élevés
Ainsi, selon la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (CPFM), il s'élève en moyenne à 4 300 € pour uneinhumationet à 3 800 € pour une crémation.