Cette explosion des prix est la conséquence de la pandémie, la fabrication et la production ont pris du retard, mais aussi du conflit ukrainien.
Après la crise énergétique de 2021 et les perturbations des chaînes d'approvisionnement, la guerre en Ukraine est un facteur de soutien aux prix élevés des matières premières.
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,5 % en mars 2022, après +3,6 % le mois précédent. Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services.
Lorsque l'offre diminue pour des biens de consommation, la demande surpasse l'offre et un débalancement se produit. Ce changement crée une augmentation des prix.
Or depuis le pic de septembre 2021, leurs prix a décru de 40%. Toutes ces baisses devraient logiquement se répercuter sur les prix à la consommation dans les prochaines semaines. A condition toutefois, concernant certains produits comme le pétrole, que l'euro se stabilise par rapport au dollar.
La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
Après une année 2021 marquée par la reprise post-pandémie, le début d'année 2022 se gâte pour les matériaux de construction.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Les raisons à ces hausses sont variées. La baisse du dollar est l'une d'elles. Le dollar est en effet la référence internationale en matière de prix des matières premières. Sa baisse entraîne souvent une hausse des prix des matières premières.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
Alimentation, énergie, carburant, logement... Ce sont tous les postes de dépense du quotidien qui sont touchés par une véritable flambée des prix depuis l'automne 2021. Personne n'est épargné par l'inflation et seules les banques centrales semblent en mesure de contenir le phénomène en adoptant des mesures drastiques.
Acheteurs (institutions financières, sociétés d'investissement, particuliers) et vendeurs (producteurs) négocient ces matières premières, essentiellement par le biais de produits dérivés : forwards, futures, options, warrants, swaps, etc.
"Cela s'explique par la hausse du prix du blé, ainsi que par celui de l'emballage. Le prix de la pâte à papier qui sert à faire le carton a fortement augmenté", précise l'expert. Ensuite, vient la moutarde, +8% de hausse, en raison des tensions autour de l'huile de tournesol.
LES LIVRETS
Ils ont en commun une parfaite liquidité, une absence de frais et la même rémunération, au taux nominal brut actuellement en vigueur (au 1 er août 2022) de 2% par an, exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Au-delà, tournez-vous par exemple vers un compte sur livret.
Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
En cause, les perturbations des chaînes d'approvisionnement pendant la crise sanitaire et désormais la guerre en Ukraine qui ont fait flamber les prix de l'énergie et de certaines matières premières comme l'acier.
Cette année, les crédits immobiliers, les terrains et les maisons sont touchés par l'inflation. Mais la période actuelle reste favorable aux projets de construction. Logique : tout sera encore plus cher en 2023 !
1 - Les prix du bois vont-ils augmenter ? Si les prix du bois ont baissé sur le marché mondial l'année dernière, ils sont récemment remontés en flèche en ce début de 2022. Malheureusement, nous prévoyons également des augmentations de prix sur le marché mondial au cours de la période à venir.
Il s'agit d'une baisse de 8 % comparativement à juillet 2021. «Nous en sommes à un septième recul des mises en chantier au cours des huit derniers mois», souligne Paul Cardinal, directeur du Service économique de l' Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec.