C'est là qu'il meurt, rongé par la syphilis, le 31 août 1867 , à onze heures du matin.
Baudelaire désormais célèbre donne une deuxième édition des Fleurs du mal en 1861. Me Ancelle lui verse une rente mensuelle qui lui assure une vie matérielle précaire. Le jeune poète gagne sa vie en écrivant des articles de critique d'art.
Charles Baudelaire dépense sans compter pour ses plaisirs (l'art, l'amour, et l'alcool). Pour éviter qu'il ne dilapide tout l'héritage de son père, sa famille le place sous tutelle judiciaire. Baudelaire s'éprend de Jeanne Duval, avec laquelle il aura une longue liaison tumultueuse.
Chez Baudelaire, la vie et la mort ne sont pas séparées par quelque cloison étanche, elles communiquent et s'impliquent réciproque- ment. D'une manière occulte, la mort est attachée à la vie, elle s'insinue en elle et l'habite. Le poème liminaire des Fleurs du Mal associe l'acte de la respiration à la mort.
Les poèmes contenant « des passages ou expressions obscènes et immorales » étaient : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Femmes damnées, Lesbos et Les Métamorphoses du vampire . Ces six poèmes devaient être retranchés du recueil.
Ce poème nous présente la mort de deux amants, qui est en fait ici symbole de l'amour éternel, et donc parfait. Baudelaire nous présente une vision spiritualisée de l'amour au-delà de la vie, et que la vie ne peut plus corrompre, ou fragiliser.
Les femmes sont omniprésentes dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Dans la section Spleen et Idéal, on distingue généralement quatre cycles de poèmes consacrées à des femmes connues de l'auteur, dont Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun.
N'ayant jamais été reconnu de son vivant, il en sera profondément meurtri. A cela s'ajoutent une enfance malheureuse, des déboires sentimentaux, la crainte des créanciers et la détérioration de sa santé. Tous ces éléments s'abattent sur lui, telle une malédiction. Baudelaire est un "poète maudit".
La femme aimée est finalement pour Baudelaire inaccessible, à l'image de la Passante (« A une Passante »). Dans Les Fleurs du Mal, la femme est donc sensuelle, douce ou spirituelle. Mais elle se transforme aussi en femme fatale qui mène le poète au spleen.
Dessin de Charles Baudelaire représentant Jeanne Duval, la « Vénus noire ». Maîtresse de Charles Baudelaire. Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française.
Guillaume Apollinaire : le père de la poésie moderne.
Ce poème est un sonnet en alexandrins, ce qui nous montre d'ores et déjà que le sujet traité est un sujet sérieux. Les quatrains sont formés de vers en rimes croisés où l'alternance des rimes masculines et féminines est respecté et où celles-ci se répètent sur les deux quatrains. C'est donc un sonnet dit régulier.
D'abord, Baudelaire avait besoin d'argent pour les factures et l'opium, ensuite il écrivait à sa mère et lui demandait de l'argent, qu'il dépensait s'acheter de l'opium et enfin, à cause de l'opium et de sa dépression, il ne pouvait pas travailler. Ce cercle vicieux dépeint le reste de la vie de Baudelaire.
« Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie qu'il va parler du mal alors que le mot fleur signifie qu'à partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon. Baudelaire fait le constat que l'homme est enfoncé dans le mal.
Jeanne Duval est la source d'inspiration de Baudelaire. Elle représente pour lui l'animalité pure. Au travers de son œuvre, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, la violence et la volupté (Une martyre).
Les poètes maudits : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam, Pauvre Lélian / Paul Verlaine | Gallica.
Plus largement, le titre relève d'un oxymore fondé sur l'opposition mais aussi le lien étroit entre le Mal et la recherche du Beau idéal à travers le travail poétique. En quatre termes monosyllabiques, cette figure de style illustre la posture simultanée entre le Bien et le Mal.
La Beauté est un sonnet de Charles Baudelaire, publié dans son recueil Les Fleurs du mal en 1857 ; il fait partie de la section Spleen et Idéal.
En ce qui concerne l'amour humain, le pas au-delà de Baudelaire consiste à discerner l'abaissement que la volupté implique : l'esprit se trouve précipité dans la matière corporelle par l'opération amoureuse, il lui faut ressentir cet abandon de lui-même, ce rire et ces larmes qui dispersent toutes ses facultés.
L'argument qui tue sur Les Fleurs du mal : "Le recueil fait preuve de modernité en exaltant la beauté liée au mal." Le titre même du recueil, par le rapprochement qu'il fait des termes « fleurs » et « mal », à connotation opposée, suggère l'idée que l'on peut faire du beau à partir de quelque chose de mal.
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
La beauté n'est-elle finalement qu'une simple illusion comme le pense Nietzche. Il le conçoit étrangement dans sa poésie en lui attribuant d'autres valeurs morales et esthétiques. Le beau est extrait du mal, du laid. Il est ainsi mystérieux et énigmatique.
Le recueil des "Fleurs du Mal" est censuré lors de sa parution en juin 1857. L'œuvre choque par son inspiration maléfique, le caractère morbide, sensuel ou charnel des poèmes ou encore par son ignorance de la morale religieuse. Rien n'est vulgaire ni obscène pour Baudelaire, à la recherche du Beau.
De l'oiseau au serpent passant par le chien, le loup et la chauve-souris, Les Fleurs du Mal présente un riche bestiaire mythique.