L'explication vient du grave dessèchement des sols. Même si le pin et le charme souffrent, ils ont des racines peu profondes. Le chêne dispose, lui, d'un pivot, c'est-à-dire une racine centrale verticale pour aller puiser de l'eau à 3 ou 4 mètres dans le sol. Mais là, il n'y a plus d'eau.
Si l'arbre qui vous préoccupe est bel et bien mort, celui-ci n'aura plus de feuilles et pratiquement plus de branches. Pour une vérification plus complète, il vous suffit de gratter l'écorce : Vert : L'arbre est encore en vie. Jaune : L'arbre n'est pas complètement mort, mais son avenir est incertain.
Le grattage de l'écorce
Sous l'écorce apparait le cambium, la fine couche qui se trouve entre l'écorce et le bois de l'arbre, et selon sa couleur, le verdict est immédiat : s'il est vert et humide, l'arbuste est en vie (totalement ou partiellement), s'il est brun et sec, malheureusement, l'arbre est mort.
Plusieurs signes visibles sur les feuilles, le troncs et éventuellement sur les fruits (tâches, fruits tombés trop tôt, etc) peuvent alerter d'une possible maladie, attaque d'insectes ou faiblesse de l'arbre : Les feuilles : perte inhabituelle des feuilles. coloration inhabituelle des feuilles.
Du soufre ou des décoctions de prêle peuvent stopper l'oïdium qui s'installe. La maladie du Corail se développe sur les branches dépérissantes des arbres affaiblis. Enlever les bois contaminés.
À l'aide d'un sécateur ou d'un coupe-branche, rabattez l'ensemble des parties aériennes de l'arbuste à 10- 15 cm du sol, pas plus. Apportez ensuite de l'engrais ou du compost pour aider l'arbuste à repartir de plus belle après cette taille drastique.
Réunir deux troncs
Et une fois fendu en deux, il est difficile de sauver un arbre en taillant une des deux branches. L'une des méthodes pour prévenir cet écartement consiste à lier les deux troncs ensemble par haubanage. Le haubanage peut aussi « recoller » deux branches qui présentent un début de fendillement.
En mai 2017, un nouvel insecte a été identifié sur chêne, il s'agit de Corythucha arcuata, dite la punaise réticulée ou encore le tigre du chêne de part sa proximité avec le tigre du platane (Corythucha ciliata).
Principale maladie
Le flétrissement du chêne est dû au champignon Bretziella fagacearum qui se développe sur la partie externe de l'aubier. L'arbre infecté réagit en produisant des thylles et des gommes qui obstruent ensuite la circulation de la sève dans les tissus vasculaires atteints.
La taille des jeunes chênes peut être utile pour les former, afin de les adapter aux futures contraintes. Ainsi, l'enlèvement des basses branches est souvent réalisé pour pouvoir passer sous l'arbre à terme. Il doit être régulier et progressif, en respectant environ 1/3 de tronc nu pour 2/3 de houppier.
L'arbre ne pouvant ainsi plus fabriquer les tissus vivants de l'écorce, il mourra. L'écorce est un matériau très utile à de nombreuses activités humaines.
Dans la plupart des cas, lorsqu'un arbre meurt au milieu de la forêt, c'est parce qu'il a poussé trop près d'autres arbres: ils se font alors de l'ombre, ou il n'y a pas assez d'eau ou d'éléments nutritifs dans le sol pour tous. Comme chez les humains, on dit qu'ils se font concurrence.
Mais il ne prend rien de la sève des arbres, pas plus qu'il ne les étouffe, abîme leur écorce ou concurrence leur absorption de minéraux par les racines. Les racines du lierre sont superficielles, quand celles des arbres poussent en profondeur.
Le meilleur moyen de protéger un arbre de l'abattage est de trouver une raison : à vous d'anticiper et de participer aux dispositifs de concertation accessibles à tout habitant de la commune.
N'hésitez pas à couper un peu des branches, afin de faciliter la reprise. Petit ou plus grand, l'arbre transplanté devra être arrosé régulièrement pour l'aider à reprendre : il faut compter une année complète pour être sûr que la reprise est confirmée.
L'élagage d'un chêne doit être réalisé en hiver, en lune descendante et si possible pendant les jours feuille de la lune. Il faut seulement impérativement éviter la taille de l'arbre en période de bourgeonnement (appelé débourrement de l'arbre) durant laquelle les feuilles se déploient.
Probablement votre chêne est-il envahi par des pucerons et dans cette hypothèse cette substance brillante et collante est le miellat secrété par ces parasites.
Les galles du chêne sont des excroissances qui peuvent apparaître à différents endroits de l'arbre : sur les feuilles, les bourgeons, les fruits ou les racines. Ces excroissances, appelées cécidies, sont causées par des piqûres d'insectes.
Cela ne servira à rien, pour être efficace le traitement doit se faire sur un bois brut. La solution, un peu longue mais efficace pour tuer les capricornes, consiste à faire pénétrer l'insecticide dans les trous faits par ces insectes (seringue, spray, éponge, serpillère).
Favorisez la présence d'insectes auxiliaires dans votre jardin, en installant par exemple un hôtel à insectes. Les chrysopes se régalent des larves de tigres (voir la fiche dédiée à l'onglet "Fiches conseil"). Il existe aussi un traitement biologique à base de nématodes entomopathogènes.
Le capricorne du chêne adulte est visible de mai à août dans certains chênes, mais aussi dans les châtaigniers, les robiniers, les ormes ou les noyers. Le ravageur s'installe au niveau du tronc ou dans les fruits.
L'arbre penche
Le premier signe et le plus évident qu'un arbre doit être abattu est lorsqu'il commence à pencher dans une direction plus importante qu'auparavant. Une fois qu'un arbre commence à se pencher de manière anormale, il pourrait être renversé par la prochaine grosse tempête ou un jour venteux.
Lorsque l'arbre pousse, les cellules les plus anciennes du liber se décalent vers l'extérieur et deviennent l'écorce. Celle-ci tombe peu à peu et se décompose au sol. L'écorce est ainsi renouvelée en permanence.
Rôle. Le symptôme de production de gomme (ou « gommose ») est en réalité un moyen de défense de l'arbre contre une agression extérieure d'origine physique (blessures, branche cassée par le vent, gel) ou contre une agression biotique (insectes, microorganismes).