Apprendre à mieux se connaître est possible… à condition d'en passer par un tiers. Sans cet autre qu'est le thérapeute ou une tierce personne sachant écouter, inutile d'espérer un résultat.
Pour certains, le fait de se connaître soi-même consiste d'abord à prendre conscience de soi, de ce que nous sommes, de nos valeurs, de nos qualités, de nos défauts, de nos envies et de nos émotions.
Il est très difficile de se connaître soi-même, d'une part parce qu'une partie de nous-mêmes est inaccessible (cf. Freud, "le moi n'est pas maître de sa propre maison"). D'autre part, parce qu'un sujet ne peut devenir objet pour lui-même. En ce sens, la connaissance d'autrui est plus aisée.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
La méditation. La méditation est une de ces techniques. La méditation permet l'intériorisation, elle centre votre attention vers l'intérieur, vers soi-même.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
Se connaître soi-même, c'est bien davantage se reconnaître dans ses propres choix, dans la manière de les assumer en étant capable, par exemple, de tenir ses promesses. La connaissance de soi met alors à jour notre identité-ipsé, c'est-à-dire notre dignité morale qui nous élève au-delà de ce que la nature fait de nous.
Se connaître soi-même n'est pas un devoir parmi les autres, c'est en fait le premier des devoirs. C'est cela qu'a montré Socrate, et sa révolution socratique.
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
La connaissance de nos émotions, nos particularités, nos goûts, nos choix, nos désirs est ce qui fait de nous un être humain si spécifique. La connaissance de soi est le savoir que l'on acquiert sur nous même au cours de notre vie et grâce a nos expériences.
Devenir soi est l'aspiration implicite de chacun d'entre nous. Un long cheminement sur une route balisée d'interrogations, d'obstacles, d'illusions… Il exige que l'on s'accommode de nos données "de base" – un sexe, un nom, une famille, un inconscient – avant de pouvoir laisser s'épanouir le plus intime de soi.
Pour avoir une idée de ce que vous voulez faire, vous devez d'abord avoir un point de référence, quelque part où commencer. Ce point de référence est basé sur vos expériences passées. Donc si vous n'avez pas accumulé assez d'expériences, alors vous n'obtiendrez pas le résultat que vous escomptiez.
aussi les obstacles possibles à la connaissance de soi par soi : subjectivité, illusions sur soi, amour de soi, narcissisme, image inconsciente idéalisée de soi, etc. Autrui comme autre moi-même : amitié (autrui comme miroir de soi, Aristote).
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
La connaissance de soi est indispensable pour avoir plus confiance en soi ! Se connaître en sachant ce qui nous convient ou pas et pourquoi permet d'avoir une meilleure confiance en soi. On peut plus facilement se respecter et donc se faire respecter par les autres ce qui augmente aussi notre confiance en nous.
a) Pour connaître autrui, il faut déjà se connaître. Au sens strict, je ne pourrai jamais connaître autrui, si cela signifie accéder à son intériorité, et éliminer la distance qui nous sépare. Mais je peux le comprendre, c'est-à-dire donner du sens à son comportement ou à ses paroles.
- Se connaître soi-même suppose d'entrer profondément en soi. Autrement dit de dépasser la superficialité du moi social, mondain (cf Heidegger sur la dictature du « on »), mais aussi de dépasser les limites du moi conscient (cf Freud ou Nietzsche par rapport à l'inconscient).
Nous pouvons donc facilement connaître l'Etre humain tellement les sciences le concernant sont nombreuses et développées mais l'homme, par contre, a des caractéristiques propres à lui-même qui sont difficiles à percevoir.
Un sentiment de haine de soi peut également être le résultat d'un problème de santé mentale comme la dépression ou l'anxiété. La dépression, par exemple, peut provoquer des symptômes tels que le désespoir, la culpabilité et la honte, qui peuvent vous donner l'impression que vous n'êtes pas assez bien.
Qui est misanthrope, qui éprouve de l'hostilité, voire de la haine envers le genre humain.