Dans une montée longue, et a fortiori dans un col, la vélocité est un point clef de la réussite d'une bonne ascension. En effet, le fait de rouler avec une cadence haute (supérieure à 90 rpm) permet d'avoir un meilleur rendement biomécanique et une meilleure oxygénation musculaire.
Si vos bras bougent rapidement, vos jambes suivront. Ce truc vous permettra de garder une bonne fréquence de foulée et d'avoir une image positive de vous-même en train de monter la côte. Un autre truc pourrait être de garder vos yeux vers le haut de la côte et non juste devant vous.
Pour la montée : Utiliser le petit plateau avant et les pignons de gauche. Pour la descente : Utiliser le grand plateau et les pignons de droite sur la cassette. Pensez toujours à utiliser une bonne cadence de pédalage c'est à dire entre 60 et 90 tours/minute.
Tenez le guidon près du cintre. Baissez les coudes et gardez le haut de votre corps détendu. Cette position vous permet de respirer librement. Ne vous balancez pas d'un côté à l'autre sur la selle et ne serrez pas trop les poignées du guidon, cela vous fatiguera sans vous donner plus de force ou d'élan.
Pour cela, commencez par travailler des séquences plutôt courtes sur 30s à 45s à reproduire plusieurs fois durant la sortie dans les côtes du parcours. Il faut que le bassin soit stable pour que le balancement du corps permette le maximum d'énergie sur les pédales.
En montée, la vitesse moyenne est de 15 à 20 km/h. Si vous êtes un cycliste expérimenté, vous pouvez sans doute atteindre une vitesse supérieure.
Au niveau de la circulation sanguine, mouliner plus vite aura également ses avantages. Tout d'abord, cela vous permettra de réduire les risques d'hypertension artérielle.
Une cadence de pédalage trop faible de 50 ou 60 tr/min maintenue sur toute une montée ne vous permettra rien d'autre que de profiter d'une sortie tranquille à vélo." Il faut jouer avec la cadence. Grimpez lentement mais avec une cadence élevée.
La position en danseuse, les mains en bas du cintre, permet, sur le plat, à une grande partie du corps d'appuyer plus fort sur les pédales et donc de développer davantage de force. Vous l'aurez compris, sur le plat, se mettre en danseuse permet de se relancer quand la vitesse n'est plus suffisante.
Passez à la vitesse supérieure (par exemple, 50 x 11) et, en position assise, pédalez aussi fort que possible jusqu'à ce que vous atteigniez 80 tr/min. Cela devrait prendre environ 15 secondes. Passez à la petite vitesse et pédalez doucement pendant trois minutes à 90 tours par minute.
Si vous êtes cycliste confirmé, un braquet 52/36 associé à une cassette de 11/30 devrait également suffire pour grimper n'importe quelle ascension du type : Mont Ventoux, Galibier, Alpes d'Huez, Tourmalet…
Si la chaîne n'arrive pas à passer sur le grand plateau, vous devez obligatoirement desserrer progressivement la vis micrométrique de réglage du shifter. Pour finir, vous pouvez exercer une légère pression sur le shifter.
Faites des sorties où vous augmentez votre fréquence de pédalage moyenne, faites des sorties spécifiques où vous essayez de pousser votre fréquence de pédalage, et après, petit à petit votre fréquence moyenne va augmenter de 80, 83, 85, 87 pour arriver à 90 ; vous serez mieux forcément qu'à 80 dans le temps.
Pour être efficace, la respiration doit être parfaitement coordonnée avec le pédalage. Pour cela, il convient de travailler votre gainage ; en effet, les abdominaux et les muscles du haut du corps ont un rôle important dans le processus respiratoire.
Un 39×24 est un petit braquet, pour passer des côtes assis en tournant les jambes par exemple … Plus le braquet est grand, plus la distance parcourue en un tour de pédalier est importante. Ainsi un plateau de 53 et un pignon de 11 dents permet en un tour de pédalier de faire 10m10.
La position dite « en danseuse » est adoptée par le cycliste lorsqu'il pédale debout sur les pédales, fesses décollées de la selle. Quand pédale t-on en danseuse ? Souvent la danseuse est utilisée pour augmenter l'intensité de l'effort au moment d'une relance, d'une attaque, d'un sprint, d'une accélération….
La position
Il faut que la selle ne soit ni trop haute, ni trop basse, pour que la jambe soit suffisamment tendue pour développer un maximum de force, tout en laissant la cheville libre pour tourner autour de l'axe de la pédale, et sans vous déhancher.
Pas trop forte, ni trop faible. Pour vérifier si elle est adéquate, il suffit d'une pression du pouce sur le pneu. Si le pouce s'enfonce de plus d'1 centimètre, c'est que le pneu n'est pas assez gonflé et qu'il vous faut une pompe à vélo.
ÉVITER LA FATIGUE À VÉLO
Adoptez une fréquence de pédalage de 60 tours par minute, en utilisant des braquets souples pour conserver cette vitesse de jambes. Cette cadence exige un effort modéré tout en vous assurant une bonne vitesse de croisière.
La vitesse moyenne à vélo chez les professionnels se situe généralement dans une fourchette comprise entre 40 et 45 km/h. Sur des distances qui dépassent régulièrement les 200 kilomètres. L'effet «peloton» explique pour partie ces moyennes stratosphériques.
En général, les experts recommandent de faire comme les pros, soit pédaler à environ 90-100 révolutions par minute (rpm) sur le plat, à 95-105 rpm quand les conditions sont rapides (faux plat descendant, vent de dos) et à 75-85 rpm dans les montées.
L'objectif est simple : optimiser le retour veineux et combattre les microsaignements liés à l'intensité de la contraction musculaire.