Être père, c'est s'efforcer d'inculquer à ses enfants les valeurs qui semblent primordiales pour s'épanouir dans la vie : le respect, la tolérance, le goût de l'effort, l'ouverture à l'autre, l'écoute et tant d'autres...
Le père incarne et transmet à l'enfant les règles qui lui permettront d'acquérir force de caractère, pouvoir de contrôle, sens moral et désir d'affirmation positive de soi. La figure traditionnelle du père se situe donc du côté de l'autorité et il joue un rôle dans la socialisation.
Un bon père est présent aux côtés de son enfant pour tisser des liens privilégiés et partager des moments de complicité : faire des câlins, donner le bain... Il le rassure, le protège et le réconforte tout en l'aidant à devenir autonome. Il pose des limites et des interdits de manière positive.
Un papa a les larmes aux yeux en te voyant, en te rencontrant. Il ne sait pas toujours comment faire, ni comme s'y prendre, mais peu importe car ensemble vous construisez une relation si puissante, si magique… Un papa c'est cet homme si sensible qui t'apprend à être au monde, et qui t'invite à devenir toi.
Être père, c'est donner autant d'amour que possible à ses enfants, afin de faire grandir la confiance en soi de chacun d'entre eux. Être père, c'est savoir les écouter et parfois les entendre, sans oublier de les engueuler lorsqu'ils nous semblent le mériter.
Le père impose une écoute différente de celle de la mère ; il est un support, une sécurité, un moyen de construction importante pour l'enfant. Le père, c'est aussi le garant de cette autorité constructive qui positionne les limites et qui fera des enfants des adultes responsables.
Un père est biologique, un papa est affectif
Tout homme peut être père puisqu'il est responsable de la conception de l'enfant mais être papa demande une présence, une responsabilité vis-à-vis de la famille et une participation dans l'éducation et l'évolution de l'enfant.
Qui est le plus important des deux ? Selon une nouvelle étude (en anglais) menée par des chercheurs de l'Université de l'Iowa, être attaché à son père est tout aussi utile qu'être proche de sa mère.
Il s'agit du père souvent absent car il fait passer son travail, son passe-temps ou ses amis avant tout le reste. Ce genre de père se repose beaucoup sur la mère en ce qui concerne l'éducation et les soins apportés à l'enfant. Même s'il est présent physiquement, il ne s'implique que très peu dans son rôle de père.
Tout d'abord, rassurez-vous. Trouver son enfant insupportable est plus fréquent qu'on ne le croit, et cela revient dans beaucoup de témoignage de parents. Et c'est juste un signal que la situation ne nous convient pas et que nous ne sommes pas (ou plus) en équilibre.
Remplacer le père absent par une autre figure masculine
Cependant, il est en partie possible de remplacer le père absent par une autre figure : grand-père, oncle, beau-père… ». Ces personnes permettent de donner un contre-poids à la figure maternelle et donne à l'enfant un repère masculin dont il a besoin pour grandir.
De nombreuses raisons poussent un père à rejeter ses enfants. Les principaux sont : Problèmes psychologiques tels que l'alcoolisme, la dépression ou un trouble mental. Mauvaise relation avec la mère de l'enfant ou divorce.
Entre un père et une fille s'installe une relation faite d'amour, de tendresse et d'admiration. Le père doit l'encourager et la soutenir. Il lui montre le monde extérieur et l'aidera aussi à s'ouvrir à la vie professionnelle, personnelle et amoureuse.
Quand commencer ? Les données scientifiques sont claires. Si l'on tient compte de l'horloge biologique, le « bon » âge pour avoir un enfant est avant 35 ans pour les femmes et avant 40 ans pour les hommes. Plus de 75 % des jeunes sous-estiment l'impact de l'âge sur la fertilité masculine et féminine.
Le futur père peut participer aux cours prénataux, accompagner sa conjointe aux rendez-vous médicaux et aux échographies, s'occuper des démarches administratives pour l'accouchement, préparer la chambre de bébé, etc. Caresser le ventre de sa conjointe et parler au bébé régulièrement.
L'auteur Nadia Bergougnoux a lancé une pétition pour intégrer le mot «parange», parent qui a un perdu un ou plusieurs enfants, aux dictionnaires.
Le père peut reconnaître son enfant né sous X dans les 2 mois qui suivent la naissance. La reconnaissance peut se faire dans n'importe quelle mairie en présentant les documents suivants : Justificatif d'identité
Maman renvoie à la sphère privée, à l'affectif
Pensons à l'expression C'est l'heure des mamans. À l'école élémentaire, l'enfant gagne en autonomie et le mot s'efface au profit de mère. La différence entre la sphère privée et la sphère publique est cette fois bien claire.
“Un père n'est jamais expert : quand on est père, c'est pour la vie.” “Un père peut nourrir cent enfants mais cent enfants ne nourrissent pas un père.” “Un père s'occupe plus de dix enfants que dix enfants d'un père.” “Les pères doivent toujours donner pour être heureux.
Le père doit accueillir son fils tel qu'il est, avec ses forces et ses faiblesses, lui montrer qu'il l'aime, avoir des moments de partage, de rire, mais de confrontation aussi. Parler des femmes, de l'amour, du partage, du respect de l'autre fait aussi partie de ce que le père doit enseigner à son fils.
Dans la Bible, on fait souvent référence à Dieu comme au Père. Il est le père de Jésus-Christ d'une manière très personnelle et unique. Mais Jésus nous enseigne à appeler Dieu notre père. Dieu est notre père dans un sens spirituel et naturel.