Mme de Chartres est en effet une mère hors du commun, qui fait profiter, par son éducation, sa fille de ses qualités extraordinaires. On relève un lexique relatif à l'éducation méliorative : « vertu », « mérite », « extraordinaires », « cultiver », « aimable », etc.
Elle fait preuve d'une remarquable finesse psychologique pour décrire leur attachement amoureux, et place son intrigue dans un contexte historique parfaitement maîtrisé. Autant de qualités qui font de ce roman une oeuvre exceptionnelle.
Madame de Chartres : Mère de la Princesse de Clèves, elle lui transmet des valeurs morales élevées et lui donne des conseils précieux sur la conduite de sa vie.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres. Celle-ci a consacré sa vie à l'éducation de sa fille, en particulier à sa formation morale.
Il s'agit donc d'un roman historique, même si l'œuvre inaugure, par de nombreux aspects (souci de vraisemblance, construction rigoureuse, introspection des personnages) la tradition du roman d'analyse. C'est en effet l'un des premiers romans psychologiques, ce qui explique sa modernité.
Les termes « plaisirs romanesques » font écho au plaisir ressenti par le lecteur à la lecture du roman mais aussi à la recherche du plaisir par les personnages du roman. Le « plaisir » est un état de bien être, de contentement.
Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d'abord rapport avec la passion : il s'agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun joue un rôle dans l'éducation de la Princesse de Clèves (et d'ailleurs, c'est toujours à elle qu'ils s'adressent : elle est le sujet de l'histoire, et la réceptrice des ...
Les thèmes principaux :
- Héros, héroïne - La Cour : le paraître et l'éclat => « l'honnête homme » - La morale : incitation à la vertu et jansénisme - La passion : destructrice de l'homme.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
Il s'agit d'un roman intimiste, qui prend pour objet principal la psychologie des personnages. Il est rattaché au courant littéraire de la préciosité, que Madame de La Fayette connaissait bien par l'intermédiaire des ses amies lettrées, comme Mme de Scudéry.
Parce que ce roman est considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. En effet, il se consacre essentiellement à l'exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours). Des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de jalousie, et de renoncement.
EN 1678, quand elle vit le jour dans une édition anonyme, la princesse de Clèves ne portait pas de prénom.
Mme de Chartres a entièrement dédié cette absence à l'éducation de sa fille, éducation non seulement consacrée à cultiver son esprit mais aussi sa vertu pour la préparer à la vie de cour comme nous le montrent les expressions « à cultiver son esprit et sa beauté » et « elle songea aussi à lui donner de la vertu et à ...
L'Histoire : La Princesse de Clèves est un roman historique qui se déroule à la cour des Valois, au XVIe siècle. Ainsi, l'auteur utilise des noms réels et connus de l'Histoire de France tout en y mêlant de la fiction. Par exemple, le prince de Clèves a réellement existé, mais il n'a par contre jamais été marié.
Le contexte historique de La Princesse de Clèves
Il s'ouvre sur les « dernières années du règne de Henri II », en 1558 et 1559, et le début de celui de François II, qui offrent au récit son cadre, la Renaissance, à la façon d'un roman historique.
C'est là le choix que fit Jean Cocteau en écrivant le scénario du film de Jean Delannoy en 1961 : dans cette adaptation cinématographique, la princesse accepte finalement de revoir Nemours, qui trouve cependant la princesse sur son lit de mort.
Ce roman possède quelques registres qui sont : le registre tragique, lyrique, réaliste et pour finir le registre polémique. Cette oeuvre est considérée comme un roman moderne autrement dit un roman réaliste.
La Princesse de Clèves se présente comme une narration historique racontée à la 3e personne par un narrateur omniscient, comme le prouve le célèbre incipit : « La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri Second. » Mais on remarque des ...
Un courant littéraire (aussi appelé mouvement littéraire) est un terme qui rassemble des auteurs et des œuvres qui sont liées par des valeurs et des idées communes. Ils partagent ainsi les mêmes visions esthétiques et idéologiques tout en préservant leur propre style.
Définition du « mouvement littéraire et culturel » : groupe d'écrivains et d'artistes qui revendiquent certaines règles d'écriture ou de production artistique, des idées nouvelles par rapport à ce qui se faisait jusque là.
L'humanisme est un mouvement littéraire et artistique né en Italie au XVIe siècle avec le poète Pétrarque. Il se propage ensuite à l'ensemble de l'Europe, notamment grâce à l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1448.
Une morale héroïque :
Dans Manon Lescaut, on sent moins l'esclavage que la passion impose et les abîmes où elle précipite le passionné, que le caractère d'exception dont elle est marquée.
La lutte entre la vertu et l'amour
Son incompréhension est ainsi d'autant plus grande lorsqu'il s'aperçoit qu'il lui a suffi de revoir Manon pour que tout s'écroule. En dépit de sa disposition naturelle à la vertu et de la honte qu'il éprouve parfois, des Grieux ne peut résister à son amour.
Elle attire les regards de la foule car celle-ci est attirée par le spectacle du scandale mais aussi par celui de la beauté de Manon. Renoncour regarde à son tour cette jolie femme qui lui paraît dans une situation peu conforme à sa condition.