Il faut lui parler et l'écouter, sans le culpabiliser. Retrouver du plaisir. Et si cela persiste, n'hésitez pas à consulter un pédopsychiatre ou un psychologue scolaire pour faire le point et comprendre ce qui se passe, avant de se lancer dans des bilans.
Des émotions à écouter et à comprendre
L'émotion de l'enfant n'est pas un problème et est toujours justifiée : si l'enfant n'aime pas l'école, s'il est en souffrance, s'il a peur de l'école, s'il est en colère contre son enseignant, ces sentiments sont à entendre et à déchiffrer, à décoder.
Parfois, on peut avoir l'impression qu'un enfant qui n'a pas des bonnes notes, c'est qu'il a des difficultés. Mais il y a des enfants qui ont d'énormes facilités, qui s'ennuient, et lâchent. Ce n'est pas parce qu'on décroche qu'on a des difficultés.
La phobie scolaire, par définition, c'est une terreur irrationnelle qui empêche un enfant ou un adolescent d'aller en classe. On parle aussi de “refus scolaire anxieux”.
Il existe plusieurs raisons pour expliquer les pleurs quotidiens d'un enfant à l'école. Votre enfant éprouve des difficultés à se séparer de ses parents. Chez un enfant, le lien d'attachement se construit bien avant son entrée à l'école. Se séparer de vous peut s'avérer compliqué pour lui.
Parlez avec votre enfant, lisez-lui des histoires, laissez-le explorer l'endroit où il vit et donnez-lui du matériel varié pour jouer. Cela l'aidera à développer son raisonnement. De bonnes capacités de raisonnement aideront l'enfant à mieux comprendre les situations et à avoir de meilleures relations avec les autres.
Le traitement du trouble d'anxiété de séparation repose sur une thérapie comportementale au cours de laquelle des séparations régulières sont systématiquement imposées. Les au revoir doivent être aussi brefs que possible et la mère doit être entraînée à réagir aux protestations de façon neutre.
Il est possible de guérir votre enfant d'une phobie scolaire et de la soigner. Le chemin est souvent long et sinueux, mais en conjuguant plusieurs moyens : bienveillance, psychothérapie, méditation, sophrologie et traitements médicamenteux, votre enfant va se soigner et retrouver le chemin de l'école.
La phobie scolaire est-elle un handicap ? La loi du février 2005 considère comme handicap toute maladie évoluant sur le long terme et/ou invalidante. Ce n'est pas la phobie scolaire en soi, mais le fait qu'elle évolue sur le long terme et qu'elle soit, en effet, invalidante qui est reconnu.
L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation. Ce problème doit être traité, dans un service spécialisé, en hôpital de jour, avec une inscription au Centre national d'enseignement à distance, parce qu'on n'immerge pas un enfant dans sa peur…
Mieux vaut prendre le temps de le laisser pleurer et extérioriser ses angoisses plutôt que de chercher à les amoindrir. La bonne astuce : arriver dix minutes à l'avance chaque matin pour vivre pleinement avec lui cette séparation et le soutenir jusqu'au bout.
Rappelez-lui aussi l'objectif final pour qu'il retrouve sa motivation; Incitez votre enfant à reconnaître et à exprimer ses pensées et ses émotions. Cela l'aidera à continuer même s'il est gagné par le découragement; Ne le comparez pas aux autres et ne vous moquez pas de ses faiblesses.
Faites-le parler sur ce qu'il apprend, une émission qu'il vient de regarder ou un sujet qu'il aime ; Laissez-le faire des choses par lui-même pour l'autonomiser autant que possible ; Apprenez-lui à mieux s'organiser à la maison comme à l'école ; Félicitez-le en lui décrivant ce que vous avez aimé.
Il doit trouver et comprendre par lui-même. Faites devant votre enfant un problème semblable à celui de son devoir si vous croyez qu'il a besoin d'un exemple pour bien comprendre ce qu'il doit faire. En agissant comme un modèle, vous l'aidez à développer des façons de faire.
Des conditions socioaffectives compliquées, un deuil, de l'anxiété, des soucis d'ordre économique peuvent être à l'origine d'un décrochage scolaire.
Découpez son travail en petites unités pour lui montrer que si l'on adapte et respecte son rythme, il est tout à fait capable de réussir ce qu'on lui demande ! Un bon moyen de lui faire prendre confiance en lui. - Prévenir les conflits : Ayez conscience de ses besoins et revoyez vos exigences dès que possible.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.