Faire des pauses dans le texte et évoquer la scène à l'aide d'images mentales. Parler à voix haute ou dans sa tête lorsqu'on lit ou qu'on écrit est nécessaire à la compréhension des mots, mais insuffisant à celle des phrases. Il faut en plus prendre le temps d'évoquer la scène.
Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
La consultation d'un orthophoniste est conseillée lorsque : Vous constatez un retard ou des difficultés persistantes dans l'apprentissage de la lecture, de l'orthographe et du calcul. Vous suspectez une dyslexie, dysorthographie ou dyscalculie.
Après le début de l'apprentissage de la lecture au cours préparatoire, le trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture se manifeste par : une mauvaise association entre graphèmes (signes écrits) et phonèmes (sons) une incapacité à saisir rapidement un mot dans sa globalité.
En France, selon le programme scolaire, on apprend à lire au CP soit à l'âge de 5/6 ans. C'est donc en général à cette période que l'on initie l'enfant aux activités de lecture et d'écriture. Pourtant, la capacité d'apprendre à lire n'est pas nécessairement une question d'âge ou de maturité.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Ces difficultés à apprendre ne peuvent s'expliquer par :
Une déficience intellectuelle. Des déficits sensoriels (sur les plans auditif et visuel) De troubles psychologiques ou psychiatriques. Des facteurs psycho-sociaux ou environnementaux.
La dyslexie est un trouble de l'apprentissage qui rend la lecture, l'écriture, l'orthographe et parfois le langage difficile. Elle est causée par une déficience de la capacité du cerveau à traduire les images reçues par les yeux ou les sons reçus par les oreilles en un langage compréhensible.
Ces obstacles sont essentiellement liés à la non-maitrise des principaux processus de lecture : le décodage, la représentation mentale, la mémorisation et le traitement des informations, les inférences, la liaison d'indices, la mobilisation des connaissances antérieures et l'émission d'hypothèses.
« Les jeunes ne lisent plus parce que tout simplement les livres qu'on leur propose ne sont adaptés ni à notre culture ni à notre temps », explique-t-elle. A en croire l'enseignante, la littérature africaine qui est enseignée dans des écoles souffre, elle aussi, des mêmes contrariétés.
- Vitesse de lecture trop lente. - Un vocabulaire ou une syntaxe trop complexe (des phrases trop longues) peuvent gêner la compréhension. - Manque de culture pour saisir les allusions de certains textes. - La lecture est ressentie comme quelque chose d'imposé, une corvée.
Développer une idée par phrase. Utiliser des verbes actifs et le temps présent pour dynamiser votre écriture. Choisir un vocabulaire concret et accessible au lecteur : privilégier l'efficacité au style ou à l'éloquence. Éviter les verbes avoir, être et faire, qui sont pauvres.
Garder en mémoire les mots et leur signification pour les phrases et les passages (mémoire de travail verbal) Connaître la structure des phrases et la ponctuation (grammaire) Mettre en relation les mots lus, le sens des mots et la grammaire pour la compréhension (langage réceptif)
Cet outil vous propose trois types de lecture pour aborder un texte : la lecture sélective (ou de repérage), la lecture en diagonale et la lecture active.
Lire un livre personnalisé avec son enfant permet d'encourager l'interaction et l'intérêt de l'enfant, notamment via la lecture à haute voix. A l'inverse, en tant que parent ou professeur, marquer son intérêt lorsque l'enfant lit un livre est gage de lien.
Traditionnellement, les dyslexiques ont du mal à voir les lettres normalement : certains les lisent à l'envers, confondant aisément le « p » et le « q » tout aussi bien que le « d » et le « b ». D'autres différencient mal les lettres qui se ressemblent, comme le « o », le « e » et le « c ».
Adapter le travail à la maison
. utiliser un agenda plutôt qu'un cahier de texte . limiter les quantités à lire et à apprendre . communiquer sur les aménagements avec l'élève et sa famille .
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
En général, concernant les signes de la dyslexie, les personnes atteintes de dyslexie ont des difficultés à décomposer les mots en sons simples. Elles ont du mal à apprendre comment les sons sont liés aux lettres et aux mots, ce qui entraîne une lecture lente et une mauvaise compréhension de la lecture.
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.