Les 20 et 21 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte demande aux Français s'ils approuvent son coup d'État lors d'un plébiscite (les électeurs doivent répondre par oui ou par non à une question). 76% des votants acceptent le coup d'État et confirment ainsi Louis-Napoléon au pouvoir.
Napoléon Bonaparte est d'abord un jeune général de l'armée de la République. Il défend les idées de la révolution et se bat contre les royalistes. Il remporte de nombreuses victoires et est très aimé de ses soldats. En novembre 1799, il organise un coup d'Etat et devient premier consul.
C'est en multipliant les épopées militaires victorieuses puis en s'autoproclamant premier consul par un coup d'État que Napoléon a acquis la légitimité pour être sacré empereur en 1804.
Napoléon impose à travers l'Europe une administration centralisée, le Code civil, l'abolition de la féodalité, les lycées, le système métrique...
Les victoires militaires facilitent le maintien du régime napoléonien. Par le sénatus-consulte du 16 thermidor an X (4 août 1802), Napoléon Bonaparte devient consul à vie, les pouvoirs de l'exécutif et du Sénat sont renforcés, tandis que ceux des autres assemblées sont réduits.
Napoléon Bonaparte
En 1799, il renverse par un coup d'État le Directoire et prend le pouvoir. D'abord Premier consul, puis empereur, il installe un régime autoritaire, placé sous son influence personnelle. Finalement défait par les autres puissances européennes, il est exilé et meurt en 1821 à Sainte‑Hélène.
« Patrie, Science, Gloire ». C'est finalement par ordre du 11 avril 1805 que l'Aigle impérial est officiellement attribué à l'École polytechnique. Il est possible que ce soit l'Empereur lui-même qui ait modifié la devise « Patrie, Science, Gloire » en « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire ».
Surnom donné par les républicains à Napoléon III (du nom de l'ouvrier qui lui avait prêté ses habits lorsqu'il s'évada du fort de Ham, en 1846).
Pour le futur Napoléon III, le premier empereur avait ainsi pour ambition ultime de « fonder un système de paix générale » (6). Le but de ses guerres était, paradoxalement, d'« établir une paix européenne solide » (7).
Le 2 septembre 1870, les Prussiens reçoivent la capitulation d'une armée française enfermée à Sedan, dans les Ardennes. Ils font 83 000 prisonniers y compris l'empereur des Français.
Le Second Empire est le système constitutionnel et politique instauré en France le 2 décembre 1852 lorsque Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République française, devient le souverain Napoléon III , empereur des Français, un an jour pour jour après son coup d'État du 2 décembre 1851.
Louis-Napoléon Bonaparte est d'abord président de la République puis, la dignité impériale et héréditaire étant rétablie en novembre 1852, il devient l'empereur Napoléon III. Le Second Empire s'achève peu après la défaite de Sedan contre la Prusse le 2 septembre 1870.
Face à la légalité constitutionnelle, à laquelle se raccrochent les défenseurs de la République, les bonapartistes préfèrent opposer le suffrage universel, autorité supérieure à celle de la Constitution, et la confiance directe manifestée par le peuple comme seule source de légitimité.
Napoléon III a l'ambition de transformer Paris pour l'embellir et l'assainir d'une part, et d'autre part pour en faire une capitale politique moderne et attractive en Europe. En annexant les communes limitrophes, la ville gagne en superficie et en habitants.
Proclamé empereur des Français sous le nom de Napoléon III, il exerce un pouvoir absolu à l'intérieur ; à l'extérieur, il engage la guerre de Crimée (1854-1856), jette les bases de l'Empire colonial français et aide l'Italie à se libérer de la domination autrichienne.
Un régime autoritaire (1852-1860)
La constitution donne à Napoléon III tous les pouvoirs : chef de l'exécutif, il a aussi l'initiative de la loi. De plus, les élections sont encadrées (candidatures officielles, nomination de maires…) et la presse est contrôlée.
Il contrôle la population en recourant à la censure, à la police, à l'armée et aux préfets. Cependant, paradoxalement l'instauration de cette dictature s'est fait grâce à l'approbation des Français, officiellement soumis à un vote (plébiscite), même si on peut douter de leur liberté de vote.
Après les échecs en Russie et en Allemagne, la Grande Armée est forcée de se battre sur son propre territoire pour repousser les forces coalisées largement supérieures en nombre qui affluent sur toutes les frontières. 1814 marque le crépuscule du Premier Empire, combattant contre l'Europe liguée.
Poussé par Bismarck, et malgré ses réticences, le roi de Prusse Guillaume Ier donne son accord. La France est effrayée par l'encerclement Hohenzollern à l'est en Allemagne et au sud en Espagne.
La Restauration (1815-1830)
À sa mort en 1824, Charles X lui succède ; il s'agit du dernier membre des Bourbons sur le trône de France. La Restauration prend fin lors des Trois Glorieuses, à la suite desquelles la monarchie de Juillet est instaurée.
L'une des principales initiatives de Napoléon III est la révolution des transports. Six grandes compagnies de chemin de fer sont créées, la longueur des voies ferrées est multipliée par cinq. Le commerce intérieur peut alors s'épanouir dans ce qui apparaît pour la première fois comme un véritable marché national.
Président de la République puis prince-président.
Napoléon III, premier président de la République élu au suffrage universel par un peuple plein de foi en son nom et dans le génie de ses gènes célèbres, n'a pas de lien de parenté masculine avec Napoléon Ier. Il n'est pas le neveu de l'Empereur. Pas par son père, en tout cas.