Napoléon impose à travers l'Europe une administration centralisée, le Code civil, l'abolition de la féodalité, les lycées, le système métrique...
Napoléon continue de remporter de nombreuses victoires : entre 1799 et 1814, il soumet la majeure partie de l'Europe. Il diffuse dans ces pays le Code civil (Allemagne, Italie…), et donc les principes révolutionnaires comme l'égalité devant la loi ou l'abolition des privilèges.
Bonaparte divise le pouvoir législatif en 4 assemblées. Le Conseil d'Etat élabore la loi. C'est le tribunal qui discute la loi, c'est le corps législatif qui vote la loi et enfin c'est le Sénat qui la vérifie. Napoléon maintient le suffrage universel, la population vote pour des listes et lui, choisit les élus.
Dès 1807, Napoléon a pris soin de faire entrer la Prusse et la Russie dans le système continental. Cet impératif le pousse également à centraliser de plus en plus les décisions et légiférer sur les ports pour tâcher d'endiguer la contrebande croissante.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
Grâce à la modernisation des institutions françaises et européennes, à la pacification du pays, à ses victoires militaires et la conquête de la majeure partie de l'Europe, Napoléon a permis l'expansion et la perpétuation de la Révolution.
Le coup d'État du 18 brumaire an VIII ( 9 novembre 1799 ), souvent abrégé en coup d'État du 18 Brumaire, organisé par Emmanuel-Joseph Sieyès et exécuté par Napoléon Bonaparte, avec l'aide décisive de son frère Lucien, marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat.
Des transformations politiques. La période révolutionnaire entraîne d'abord des changements de régime : monarchie constitutionnelle, Ire République, Consulat, Ier Empire. Ces changements ont des conséquences importantes sur l'exercice du pouvoir. La monarchie absolue de droit divin est définitivement supprimée.
Depuis octobre 1795, Napoléon Bonaparte est un général de l'armée de la République. Il a gagné de nombreuses batailles, notamment lors de sa première grande campagne militaire en Italie, et est devenu très populaire. En 1798, il a conduit une campagne militaire et scientifique en Égypte.
Cela a pour conséquence la fin de la monarchie absolue, remplacée par une monarchie constitutionnelle. L'abolition des privilèges et la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen consacrent l'instauration des libertés, la fin des privilèges et la souveraineté nationale.
Par l'octroi d'une charte, il instaure une monarchie constitutionnelle inspirée du modèle britannique. La Charte* garantit les principaux droits issus de la Révolution et de l'Empire, consacre le suffrage censitaire sans mettre en place un régime parlementaire [doc.
On lui doit aussi. La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
Le matin du 2 décembre 1851 , Louis-Napoléon Bonaparte édicte six décrets proclamant la dissolution de l'Assemblée nationale législative, le rétablissement du suffrage universel masculin, la convocation du peuple français à des élections et la préparation d'une nouvelle constitution, promulguée le 14 janvier 1852 pour ...
C'est un accord entre le pape Pie VII et Napoléon Bonaparte visant à réconcilier l'Église et l'État français, à stabiliser la relation entre les deux puissances, et à permettre aux catholiques de retrouver leur place dans l'espace national, après la décennie révolutionnaire marquée par un violent anticléricalisme.
Durant le Consulat puis l'Empire, Napoléon réforme profondément le pays et continue en partie l'œuvre révolutionnaire avec la rédaction du code civil ou code Napoléon (1804) qui règle l'ensemble de la vie des français et dans lequel liberté et égalité sont mises en valeur.
Le Premier Empire est un régime autoritaire : Napoléon concentre tous les pouvoirs entre ses mains. La police surveille la population. La presse est censurée. Napoléon confirme certains acquis de la Révolution : les Français sont des citoyens égaux devant la loi grâce au code civil (1804).
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.
La Révolution française a légué de toutes nouvelles formes politiques, notamment au travers de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui proclame l'égalité des citoyens devant la loi, les libertés fondamentales, et la souveraineté de la Nation, et se constituant autour d'un État.
Résumé - Commencée avec l'ouverture des états généraux (mai 1789), la Révolution française a provoqué le renversement de la monarchie et de l'ordre social de l'Ancien Régime reposant sur trois classes distinctes dont les droits devant la loi et devant l'impôt étaient inégaux.
Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays. Leur ouverture, le 5 mai 1789 à Versailles, marque celle de la Révolution française.
L'une des principales initiatives de Napoléon III est la révolution des transports. Six grandes compagnies de chemin de fer sont créées, la longueur des voies ferrées est multipliée par cinq. Le commerce intérieur peut alors s'épanouir dans ce qui apparaît pour la première fois comme un véritable marché national.
Les députés instaurent une monarchie parlementaire, où la souveraineté s'exerce au nom du peuple et non plus du droit divin. L'Assemblée détient le pouvoir législatif, laissant au roi le pouvoir exécutif. ). La liberté de culte est proclamée et l'Église réorganisée (Constitution civile du clergé en juillet 1790).