Malgré plusieurs contre-attaques de la garde impériale russe, le centre du dispositif de Koutouzov est enfoncé. Napoléon fait donner son artillerie sur les étangs gelés, où l'aile gauche de Koutouzov reflue. La victoire française est totale.
La bataille d'Austerlitz s'est déroulée le 2 décembre 1805. Elle opposait les empereurs de Prusse et de Russie à Napoléon Bonaparte. Bien que son armée ait été inférieure en nombre, l'empereur français a remporté une grande victoire grâce à son excellente stratégie.
L'armée française accourut en Bavière, encercla à Ulm les troupes autrichiennes qui capitulèrent le 20 octobre 1805 et écrasa les Russes de Koutouzov à Austerlitz le 2 décembre, jour du premier anniversaire du sacre de Napoléon.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
« Napoléon, Bonaparte et Napoléon Ier désignent la même personne. Napoléon est le prénom du futur empereur, et Bonaparte est son nom de famille (lire n° 6 896). Il est né le 15 août 1769 à Ajaccio (Corse) et est mort le 5 mai 1821, à Sainte-Hélène, une île britannique dans l'océan Atlantique. »
Victoire de Napoléon Ier sur les empereurs d'Autriche et de Russie, qui entraîna la dislocation de la troisième coalition, groupant l'Angleterre, l'Autriche et la Russie.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
Cette bataille a longtemps symbolisé l'efficacité de la tactique de Napoléon. On la surnomme couramment avec le terme de « Bataille des trois empereurs » car il s'y est opposé 3 empereurs. Cet bataille est la plus grande victoire de Napoléon (Waterloo étant sa plus grande défaite).
Côté français on déplora 1 305 tués et 6 940 blessés. L'empereur François II demanda un armistice qui lui fut accordé. Les conséquences européennes de la bataille d'Austerlitz furent énormes. Elle porta un coup fatal au Saint Empire Romain Germanique qui s'effaça devant une Confédération du Rhin que dominait Napoléon.
Les 1er et 2 décembre sont marqués en milieu de journée par un soleil éclatant, d'où l'expression du « Soleil d'Austerlitz » qui passa à la postérité, surtout avec la citation prononcée par Napoléon « Voilà le soleil d'Austerlitz ! » en 1812 avant la bataille de la Moskova.
Il veut à tout prix empêcher les Anglais et les Prussiens de s'unir mais échoue lamentablement sur la plaine lors de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. De retour à Paris, Napoléon est contraint d'abdiquer une seconde fois le 22 juin.
Pourtant, les archéologues ont retrouvé très peu de traces des soldats tombés durant l'affrontement. La dernière en date est un os de jambe amputé mis au jour en 2019 lors d'une fouille du principal hôpital de campagne des Alliés.
Morne plaine ! Victor Hugo, dans son poème, L'expiation, pleura avec la France entière cette défaite de Waterloo, survenue au soir du 18 juin 1815.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Au cours de l'été 1812, Napoléon entreprit d'envahir la Russie. Ce fut sa dernière tentative d'asseoir la domination de la France sur l'Europe continentale, et celle qui mobilisa le plus de moyens.
La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques dans le Sud-Ouest de la Russie, sur un immense saillant de 23 000 km2 à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Il s'agit de la plus grande bataille de chars de l'Histoire.
Battue à Leipzig en octobre 1813, la Grande-Armée brisée par la défaite et décimée par le typhus, Napoléon semble perdu en janvier 1814. Pourtant, son agonie politique va durer cent jours. L'Aigle retrouve le génie et la combativité de ses débuts pour remporter des victoires improbables et repousser l'échéance .
Deux mots caractérisent l'emploi de la Grande Armée, activité, vitesse. Suivant l'expression consacrée, Napoléon gagne les batailles avec les jambes de ses soldats. On le constate dès la campagne d'Italie. En janvier 1797, la division Masséna parcourt plus de 110 km en 4 jours, tout en participant à trois combats.
Selon la méthode de calcul d'Ethan Arsht, l'un des plus grands conquérants de l'histoire, qui avait notamment pris possession de l'immense Empire perse, obtient le score de guerre de 4,376. Avec une bataille en plus au compteur qu'Alexandre le Grand, Gueorgui Joukov obtient le score de guerre de 4,596.