Risques pour la santé : quand une personne est exposée de manière prolongée à une chaleur excessive, elle peut développer des pathologies diverses : œdèmes, céphalées, spasmes, nausées, vomissements, et dans les cas les plus graves perte de connaissance pouvant conduire à la mort.
On peut mettre à disposition des boissons, des infusions froides (menthe-agrumes-concombre, c'est efficace), ou même des glaces, pour rendre la chaleur plus supportable… Il est recommandé d'éteindre tous les appareils électriques quand ils ne sont pas utiles.
Un travail dans un environnement froid (en dessous de 18 degrés) ne vous permet pas de quitter votre poste. En revanche, une température qui met votre santé en danger (hypothermie) peut vous autoriser à ne pas travailler et à utiliser votre droit de retrait.
L'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) considère qu'au-delà de 30 °C pour un salarié sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés. Et que le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente des dangers.
Bien qu'aucune règle et qu'aucune température limite ne soient précisées dans le Code du travail, il est reconnu qu'au-delà de 28 °C pour les activités en extérieur et nécessitant un effort physique le droit de retrait du salarié, sans mise en place du plan canicule par l'employeur, est justifié.
Premier réflexe : se rafraîchir les joues, le front et la nuque avec un brumisateur d'eau ou un linge humide frais (mais pas glacé car de l'eau trop fraîche bloque la sueur et nos mécanismes de défense contre la chaleur). Nos alliés ? L'huile essentielle de menthe poivrée.
De la météo à une tumeur cérébrale en passant par une activité sportive intense, plusieurs raisons peuvent en être la cause. «Il existe un système de régulation interne pour maintenir notre température corporelle autour de 37 °C car le fonctionnement de notre organisme est alors optimal.
Vous êtes probablement victime d'un syndrome d'épuisement par la chaleur. Celui-ci est lié au fait que votre organisme dépense énormément d'énergie pour tenter de maintenir une température corporelle normale.
L'épuisement par la chaleur est une perte excessive de sels (électrolytes) et de liquide provoquée par la chaleur, qui entraîne une diminution du volume sanguin, provoquant divers symptômes, y compris parfois l'évanouissement ou l'effondrement.
45 vagues de chaleur recensées depuis 1947
Pour définir une vague de chaleur, l'indicateur thermique doit dépasser le seuil de 25,3 °C durant au moins un jour, rester supérieur à 23,4 °C pendant au moins trois jours et ne pas descendre une seule fois sous 22,4 °C.
Lorsque le personnel ouvrier travaille au froid au moins 3 heures et demie par jour et moins de 8 jours par mois, il bénéficie d'une prime de froid fixée à 3,46 € par jour travaillé dans une atmosphère dont la température artificielle ambiante est habituellement inférieure à - 5 °C.
La température mesurée au centre de chaque pièce doit pouvoir être maintenue à 18°C minimum. Si ce n'est pas le cas, le locataire peut exiger du propriétaire qu'il intervienne. Si la température est de 18°C, le locataire ne peut pas exiger une hausse de la température.
Conditions pendant l'été : température optimale de 24,5°C avec plage acceptable de 23 à 26°C. Conditions pendant l'hiver : température optimale de 22°C avec plage acceptable de 20 à 23,5°C.
Informer le Comité Social et Economique (CSE) des recommandations avec les mesures techniques organisationnelles et individuelles à mettre en œuvre en cas d'exposition aux fortes chaleurs ; Mettre en place une organisation des secours ; Informer les salariés des mesures de prévention définies.
Ainsi, la norme NF X35-203/ISO 7730 relative au confort thermique considère les seuils : de 20 à 22 °C dans des bureaux. de 16 à 18 °C dans des ateliers avec une activité physique moyenne. de 14 à 16 °C dans les ateliers pour une activité physique soutenue.
Le code du travail ne parle pas d'une température précise à avoir dans son open space. Cependant, la norme X35-203 fait elle référence à une température entre 20° et 22°.
Le travail au froid augmente également les risques de troubles musculo-squelettiques. Des mesures de prévention adaptées permettent de réduire le nombre d'accidents et de troubles liés au travail au froid. Les mesures les plus efficaces consistent à éviter ou à limiter le temps de travail au froid.
Lorsque la situation de travail présente un danger grave et imminent : Événement qui peut produire, dans un délai brusque ou rapproché, une maladie ou un accident grave ou mortel pour sa vie ou sa santé, le salarié peut quitter son poste de travail ou refuser de s'y installer sans obtenir l'accord de l'employeur.
Les risques principaux sont le coup de chaleur et la déshydratation. La chaleur peut également agir comme révélateur ou facteur aggravant de pathologies préexistantes, essentiellement cardiorespiratoire, rénale, endocrinienne (diabète…).