Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
De façon générale, si l'on a trop tendance à crier sur nos enfants, c'est souvent parce que l'on est par ailleurs soumis(es) à beaucoup de pression. Cela peut être utile de se demander comment réduire notre charge mentale pour éviter le burn-out, et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Quand on est stressé, épuisé, les émotions au bord des lèvres, bref, à bout, on a forcément du mal à être disponible… Donc, si l'on ne se sent pas bien soi-même, il est difficile d'être bien avec ses enfants. Prendre soin de soi peut paraître être un luxe, mais j'ose dire que c'est une nécessité !
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Commencez par quelques minutes par jour à écouter de la musique, à lire, à méditer, à prendre une marche, à faire un peu de stretching entre deux tâches. Tous les moyens sont bons pour montrer à votre mental que vous voulez prendre du temps pour vous dans le but de rester calme et patient avec vos enfants.
Résurgence d'une question de survie. Selon le psychologue, "la résurgence soudain de ce mot dans des situations inconfortables est évidemment liée à notre enfance. Au fait que nous naissons tous 'petits humains' et qu'enfants, nous sommes dépendants de l'autre pour survivre, en l'occurrence de sa mère.
Des conséquences sur la confiance en soi
Cela engendre du repli sur soi, de la timidité ou au contraire des enfants qui vont se comporter comme leur 'étiquette' le leur dicte... Cela peut même provoquer de l'échec scolaire, des difficultés dans les relations aux autres, des sentiments dépressifs.
Des clés pour avoir plus de patience
Écoutez avec amour ce qu'ils veulent vous dire et cherchez une manière de leur expliquer les choses avec douceur. Être cohérent dans ses actions. Les enfants n'apprendront pas vraiment de ce qu'on leur dira être correct ou non, mais plutôt de ce que nous ferons.
Ce sont souvent les mêmes situations qui menacent de dégénérer. Il s'agit donc de les désamorcer. Pour cela, le mieux est d'examiner son propre comportement en de tels cas et de mettre en évidence, de renforcer et de multiplier les moments agréables avec son enfant.
Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Bonjour, Si vous éprouvez soudain le besoin incontrôlé de "tout casser" face à une frustration c'est probablement qu'il y a une situation primordiale sous-jacente que vous rejouez et sur laquelle vous n'arrivez pas à mettre de mots.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
L'enfant doit comprendre que son action est interdite, et ce tous les jours ! Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir.