Le 3020 : un numéro d'écoute et de prise en charge au service des familles et des victimes. Le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse met à la disposition des élèves, des familles et des professionnels un numéro pour signaler les situations de harcèlement entre élèves.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Cela peut être pour te sentir exister ou te prouver que tu as de la valeur, car au fond de toi tu n'en es pas certain. Tu peux décider de harceler car tu en as déjà été victime. Tu as déjà été en position de faiblesse. C'est comme une façon pour toi de te venger car tu as été trop rabaissé.
Un individu incorruptible
En somme tout ce qui s'oppose à la manipulation et la corruption. De plus il agace par sa gentillesse, son écoute, sa disponibilité, son humour et sa vitalité, qui contraste avec le profil des harceleurs. En fait, le harcelé est une personne qui s'avère être : « très bien dans sa peau ».
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
les harcelés harceleurs
- Ils représentent une minorité des élèves auteurs de harcèlement. Leurs conduites sont parfois inquiétantes. En consultation, ils apparaissent souvent perdus car ils ne comprennent rien de ce qui leur arrive.
Le harceleur peut avoir peu conscience de la façon dont les gens interagissent ou se faire des idées sur l'opinion que les autres ont de lui. Le plus souvent, ces personnes ont une faible estime d'elles-mêmes et n'entretiennent pratiquement pas de relations personnelles.
"Il est primordial de savoir écouter son enfant sans jugement, lui poser des questions et lui dire que vous serez prêt à intervenir à l'école si la situation persiste", conseille la psychologue. Enfin, "le principe de l'exception" est d'autoriser son enfant à se défendre lorsque les mots ne suffisent pas.
En fait, le harcèlement, c'est quand même toujours un groupe contre un sujet. Maintenant, la bascule du harcelé/harceleur est quand même fort heureusement très rare, parce que le harcelé comprend la souffrance et perçoit mieux la souffrance que celui qui harcèle.
Ainsi, ils se caractérisent par un manque d'empathie , par le fait de faire passer leur propre intérêt avant la cohésion avec les autres, d'être peu enclins à faire des efforts à l'égard d'autrui, à être peu coopératifs, inamicaux ou soupçonneux.
Un enfant peut être poussé à agir de façon violente à l'école pour plusieurs raisons. En premier lieu, le manque d'estime de soi et la peur de l'autre. Ces deux sentiments sont parfois masqués par de l'agressivité. Pour ne pas dévoiler ses faiblesses, l'enfant est capable de se mettre en avant et de harceler quelqu'un.
"Demandez-lui ce qu'il veut faire, même s'il n'a pas de réponse. Il faut aussi le prévenir qu'on ne sait pas comment ça va se passer, pour ne pas lui faire de faux espoirs, mais lui assurer que vous allez tout essayer". Avertir l'établissement pour que la situation soit prise en charge est la première étape.
Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il répond très souvent de façon floue. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes et les situations.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
*harceleur, harceleuse.
Un processus de répétition
Les premières définitions du harcèlement scolaire sont proposées dans les années 1970 par deux psychologues scandinaves : Anatol Pikas et Dan Olweus.
Un élève peut se faire harceler pour diverses raisons :
– L'intelligence (le fait d'avoir des bonnes notes). – L'alimentation (anorexie, boulimie). – Couleur de peau ou de cheveux. – Handicap.