L'ennui est un sentiment d'être fatigué, agité ou mal à l'aise par manque d'intérêt. Cela peut aussi être un symptôme de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou de dépression. Lorsque vous vous ennuyez, vous pourriez avoir l'impression qu'il n'y a rien à faire.
Vous parlez d'anxiété, de stress, de ruminations (les pensées qui tournent en boucle dans la tête sans trouver de réponse). Ce sont des éléments qui sont très souvent associés à une perte de motivation, avec un "pas envie". La question est donc de savoir quelles sont ces pensées, ainsi que les émotions associées.
L'ennui revêt de nombreuses facettes : il peut être lié à la consommation d'alcool, de drogues, au stress, à des problèmes de santé, au décrochage scolaire, à l'échec, etc.
Plus on s'ennuie, plus on risque de mourir jeune, selon les travaux de deux chercheurs anglais. L'ennui ne serait pas mortel en tant que tel, mais il serait la cause ou la conséquence de différents comportements et facteurs de risques qui diminuent l'espérance de vie : addictions, problèmes psychologiques, etc.
Avant tout, si vous constatez que votre enfant s'ennuie, il est conseillé d'en discuter avec lui et de faire le point sur son état moral et sur les causes de ce sentiment de lassitude. Ensuite, vous pouvez lui proposer plusieurs options, tout en évitant de le mettre devant un écran.
Il est normal de s'ennuyer dans sa vie, parce que c'est la routine qui veut cela. Mais, la routine nous pèse d'autant plus quand on passe trop de temps à regarder des films ou la vie des autres sur les réseaux sociaux. Parce qu'on se dit que leur vie est vraiment plus passionnante que la nôtre.
Promenez-vous. Laissez votre téléphone à la maison et allez vous balader. Prenez le temps d'aller voir ce que vous n'avez jamais eu l'occasion de voir. Admirez la vue, sentez les roses, profitez de l'instant présent.
Prenez 2 heures entre midi et deux heures pour vous consacrer à votre sport préféré : crossfit, natation, course à pied, cyclisme, escalade, musculation, la liste peut être longue, c'est à vous de la compléter. Ou partez tôt en fin de journée si vous êtes plus efficace le soir, l'idée est la même.
En effet, si l'ennui s'accompagne de tristesse, d'envie de pleurer, de dormir, de fuir les autres et qu'en plus il a tendance à occuper la majeure partie de vos journées, c'est peut-être le signe qu'un mal être plus important s'installe de façon insidieuse.
Ne pas supporter l'ennui peut être le signe d'autres pathologies, comme l'anxiété ou le narcissisme caché. Vivre des situations ennuyantes active les zones du cerveau associées à l'errance mentale.
Fatigue et ennui se comprennent ensemble. Leur dynamique est au centre de ce vécu paradépressif. L'ennui est une altération du « vécu de valoir », de la valeur des choses ; rien ne vaut. Pourquoi faire ceci ou cela puisque les choses ne valent rien.
Des symptômes physiques liés au stress (exemple : anxiété, fatigue récurrente, problèmes de sommeil, manifestations cutanées, maux de ventre...). Des symptômes psychologiques dépressifs (exemple : sentiment de dévalorisation, d'inutilité, atteinte de l'estime de soi, peur de l'échec, désespoir).
À l'inverse, l'inhibition de ces mêmes neurones diminue très fortement les durées de sommeil. Il semble donc que les activités plaisantes inhibent l'activité de ces neurones à récepteurs de type A2.