Faites de la chambre un endroit sympathique, et du lit un endroit douillet. Ses doudous préférés le protégeront contre les méchants. Tenez-vous aussi à des rituels réguliers et rassurants. Montrez lui aussi que la nuit peut être douce, grâce à de beaux rêves.
Elle est souvent associée à une anxiété permanente, ou bien à une peur de la nuit ou du noir. Pourtant, il existe des solutions pour appréhender ce moment d'angoisse de façon plus facile.
Pour que votre chambre, et surtout votre lit, reste un endroit associé au sommeil et non à la peur de ne pas dormir, sortez-en si vous ne trouvez pas le sommeil au bout de 20 minutes. Faites une activité calme, comme la méditation, en attendant que les signaux de somnolence arrivent.
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
Faites de la chambre un endroit sympathique, et du lit un endroit douillet. Ses doudous préférés le protégeront contre les méchants. Tenez-vous aussi à des rituels réguliers et rassurants. Montrez lui aussi que la nuit peut être douce, grâce à de beaux rêves.
Le sport est un très bon moyen de faire tomber la pression et d'éviter les angoisses nocturnes en allant au lit avec un corps beaucoup plus détendu. "Dans le mesure du possible, évitez les sports trop intenses 3 heures avant le coucher ou privilégiez des activités douces.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Pour le chercheur français, le fait que ces pensées peu réjouissantes surviennent au moment du coucher peut être aussi lié à une peur du sommeil et/ou de l'abandon de soi qu'il implique.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
Dans tous les cas, notre chronotype en matière de sommeil est lié à notre horloge interne et à nos gènes. "Dans le cas des "couche-tard", il y a physiologiquement une difficulté à sécréter de la mélatonine, qui est l'hormone de l'endormissement, explique Benjamin Lubzynski, thérapeute, coach et hypnothérapeute.
Comment améliorer le sommeil des adolescents ? Favoriser l'éclairage le plus important le matin, ce qui est très important pour permettre au sommeil de se caler sur 24 heures. Faire du sport le matin et non le soir car cela risque de retarder l'heure d'endormissement. Se lever à des horaires réguliers.
Commencez par coller votre langue sur votre palais juste derrière les dents. Ensuite, fermez la bouche et inspirez par le nez en comptant jusqu'à 4. Retenez votre souffle pendant 7 secondes pour enfin expirer bruyamment par la bouche en comptant jusqu'à 8. Répétez cet exercice trois fois.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers. "Dans la nature, on cherche le prédateur. En l'absence de prédateur ou de problèmes extérieurs, le cerveau continue de chercher d'autres menaces", explique-t-il.
Inspirez profondément par le nez et comptez doucement jusqu'à 4. Retenez votre respiration et comptez jusqu'à 7. Expirez bruyamment par la bouche pendant 8 secondes (comptez). Recommencez jusqu'à ce que vous entriez dans un sommeil profond.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Dr Madiha Ellaffi : Les recommandations parlent de 8 heures au minimum pour les adolescents et jeunes adultes. Il faut compter au moins 8 et jusqu'à 10 heures de sommeil pour certains, d'autant que si on parle des adolescents on englobe aussi les collégiens dès 11 ou 12 ans, qui ne devraient pas s'endormir après 22h.
N'embrasse que si tu te sens prêt(e).
Entre 12 et 15 ans, les adolescents commencent à avoir leur premier baiser. Ne te sens pas obligé d'embrasser quelqu'un parce que les gens de ton âge l'ont déjà fait et ne te précipite pas si tu ressens de l'appréhension.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !