L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
Nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050 : les solutions du ministère de l'Agriculture. Oui, il sera possible de nourrir 9,5 milliards de personnes en 2050, estime le ministère de l'Agriculture dans un rapport. Mais pour y parvenir, il faudra notamment mieux gérer les terres et l'eau et probablement recourir aux OGM.
La mécanisation : l'utilisation de machines agricoles améliore considérablement la productivité. L'usage d'engrais chimiques et de pesticides qui contribuent à augmenter les rendements. De nouvelles techniques agricoles : élevages hors-sol de bétail, cultures sous serres. Des exploitations tournées vers la monoculture.
Selon la commission d'experts internationaux EAT-Lancet, dans le cadre de « la transformation vers une alimentation saine d'ici 2050 », il faudra doubler « la consommation mondiale de fruits, légumes, noix et légumineuses ».
Des insectes à l 'agriculture urbaine , en passant par la viande in vitro , de nouvelles tendances émergent déjà, pour changer la façon dont nous nous nourrissons. Si rien ne change, la consommation mondiale de viande devrait doubler d'ici à 2050 et la demande de produits d'origine animale augmenter de 70% ...
Alors qu'il y a 80 000 espèces comestibles, 50 assurent à elles seules 90 % de l'alimentation humaine (les trois cultures de base, blé, maïs et riz, fournissent 60 % des apports nutritionnels (calories et protéines) alors que le sorgho, le millet, les pommes de terre, les patates douces, le soja et le sucre fournissent ...
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
«La terre ne produit pas assez pour nourrir ses 7,2 milliards d'habitants. Faux. Nous produisons largement de quoi nourrir tout le monde.»
Des prévisions qui ne colleraient pas à la réalité. Alors que les Nations Unies prévoient que nous serons plus de huit milliards d'habitants sur Terre au 15 novembre 2022, pour atteindre, en 2100, 10,4 milliards d'individus sur la planète, ces projections sont remises en question.
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
L'Homme se nourrit de végétaux et d'animaux. Suivant le produit fini, la surface cultivée exploitée ne sera pas la même. Il faut une surface beaucoup plus importante pour produire des aliments d'origine animale que des aliments d'origine végétale.
Augmenter les ressources halieutiques en améliorant les systèmes d'aquaculture et en gérant mieux la pêche ; Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production agricole grâce aux technologies et à des méthodes agricoles innovantes.
La production de nourriture à partir de l'air consiste à fabriquer des protéines monocellulaires à partir de levures, bactéries ou microalgues, alimentées en eau, en dioxyde de carbone et en nutriments comme le méthane, l'éthanol ou le sucre.
1. On peut d'abord essayer de produire plus avec moins de ressources ou avec des ressources nouvelles : - L'élevage d'insectes est déjà pratiqué. - Certains scientifiques pensent produire de la viande « artificielle » en laboratoire.
Les aliments consommés au Mali sont principalement à base de céréales comme le blé et en moindre mesure les légumineuses comme le niébé, les racines et tubercules comme les patates, les produits laitiers et les fruits et les légumes.
Doc 3 – La part des céréales dans l'alimentation des Indiens. L'alimentation demeure fondée sur les céréales, qui constituent 65 % de l'apport en calories et en protéines. Les 40% les plus pauvres retirent des céréales 75 % de leurs calories pour lesquelles ils dépensent un tiers de leur budget total.
Selon Farrimond, cette population abandonnera l'industrie de la viande à forte intensité de carbone et optera pour des mélanges en poudre de viande à haute teneur en protéines et à faible impact : les insectes.
2030, c'est une planète de 8,3 milliards d'habitants (contre 7,1 à la fin de 2012), une planète vieillissante et de plus en plus urbanisée puisque, comme l'avait annoncé une étude publiée en septembre dont je m'étais fait l'écho, environ 5 milliards d'humains vivront alors en ville.
D'ici 2050, les ressources de la Terre ne seront plus suffisantes pour nourrir une population en croissance constante. Pour éviter une pénurie de sol cultivable et d'eau, la FAO a proposé la consommation d'insectes depuis 2013. En effet, ces derniers sont très riches en nutriments.