Dosez à 60-40, soit 60% de sucre et 40% d'eau. Ajoutez un peu de miel pour donner au mélange une odeur agréable et inciter les abeilles à emmagasiner cette nourriture d'appoint. Il est bon aussi de donner à toutes les colonies un sirop stimulant, dosé à 40 % de sucre et 60% d'eau.
C'est pour cela que l'apiculteur procède au printemps ou en début d'automne au nourrissement de la ruche. Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver.
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Le principe est de mettre 1 part de sucre pour 1 part d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg d'eau (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser mais aussi pour acidifier le mélange et faciliter l'assimilation par l'abeille).
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
Nourrissement en début de saison
Dès le 10 mars, si les températures sont positives (5° ou plus), on peut commencer à donner du sirop lourd. Additionner ce sirop avec du vinaigre de cidre. C'est imparable et irrésistible pour les abeilles.
Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
Ceux-ci ont en effet testé différents types d'abreuvoirs, et le mieux aimé des abeilles est fort simple : un abreuvoir à volailles, remplis d'eau salée à 0.5% (soit 5 g par litre), dont la rigole est remplie de cailloux, ce qui facilite l'atterrissage aux abeilles et leur évite de se noyer.
En quelle saison récolter ? La récolte du miel est l'étape ultime de la culture. Elle se fait généralement au mois d'août, à la fin de la saison de culture.
Le retrait des hausses doit s'effectuer pour un miel toutes fleurs après la miellée, mi-Août au plus tard. après avoir allumé votre enfumoir et envoyé un jet de fumée par le trou d'envol, vous ôtez le couvre-cadre posé sur le sommet de la hausse.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
distribuez un nourrissement solide type candi. Par contre, dans le but de stimuler la ponte de la reine, une petite dose d'un sirop peu concentré simule une miellée. De plus, hors période de rentrée de nectar, les butineuses quit- teront la ruche le jabot chargé de ce sirop en vue d'agglomérer les pelotes de pollen.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
Candi et sirop
Le sirop s'utilise plutôt en fin de saison, après la levée du miel, puis à l'automne. Il permet de compenser les faibles réserves des colonies après l'extraction du miel dans les hausses.
Le sirop sera donné à des températures externes excédant 15°c, s'il est trop froid les abeilles ne peuvent le prendre. Pour cela, les cadres nourrisseurs à la température de la ruche, permettent tôt en saison de l'utiliser pour stimuler la ponte de la reine.
5 kg de sucre + 1 litre d'eau, porter à ébullition, ajouter 1 kg de miel, remonter à ébullition, 1 cuillère de vinaigre laisser refroidir à 45°. Battre avec un fouet électrique jusqu'à ce que le mélange blanchisse, mouler aussitôt.
20 l de sirop à 70% de sucre) pour peaufiner les réserves d'hiver. Après le 15 septembre donner seulement un peu de sirop léger (50/50 au plus) pour relancer la ponte de la reine et peupler la colonie de beaucoup de jeunes abeilles.
Les principales alternatives au thymol en bio sont les acides organiques. Le thymol est efficace contre Varroa à partir d'une concentration de 5μg/l d'air (Imdorf, 1995). Il présente une faible toxicité pour les abeilles au-dessous de 15μg/l d'air.
Lorsqu'on débute, nous conseillons d'inspecter les ruches tous les dix à quinze jours au printemps et en été. En effet, ouvrir la ruche plus d'une fois par semaine est trop intrusif car chaque inspection perturbe l'organisation et l'activité des abeilles.
Comment faire ? Si votre colonie est sur tous ses cadres, 5-6 pour une ruchette ou 10 pour une ruche, placez le sachet de candi, ouvert par un petit trou en dessous ou comme ici coupé en deux directement sur la tête des cadres, retournez le nourrisseur et fermez la ruche.
Le sirop 50-50: 50% d'eau, 50% de sucre. Cette concentration est ni un sirop léger ni un sirop lourd. C'est une concentration passe partout qui est plus élevée que le nectar. On l'obtient tout simplement en mélangeant 1kg de sucre en poudre et 1 litre d'eau.
Le sirop de stimulation permettra de stimuler la ponte de la reine et l'élevage afin d'obtenir une population importante durant la saison, notamment en prévision d'une miellée. Ce stimulant est généralement un sirop de miel ou de sucre à 50% d'humidité environ.