La première annonce est souvent faite lors d'un examen clinique ou radiologique, celui qui va mettre en évidence la présence d'une tumeur. L'attente entre les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic est tout à fait normale.
Le médecin peut être clair, précis, gentil, compatissant, attentif. Le patient, lui-même, peut pressentir le diagnostic ou la rechute, exprimer ses craintes. Il n'empêche, sur un plan psychique, au moment de l'annonce, votre patient traverse de l'insoutenable.
-L'annonce du cancer : c'est une consultation longue et spécifique, dédiée à l'annonce du diagnostic. Elle est réalisée par un médecin acteur du traitement oncologique et représente un moment fort de la relation de confiance entre soignants et patients qui doit renforcer la prise en charge globale des patients.
L'annonce de votre cancer va forcément déclencher beaucoup d'émotions dans votre entourage. Il est ainsi important d'avoir à l'esprit quelques attitudes à éviter, comme vous laisser envahir par la panique ou, au contraire, minimiser la situation au moment de l'annonce(1) .
Dans 90 % des cas, le radiologue annonce une bonne nouvelle, à savoir l'absence d'anomalie. Pour 10 % des cas, le radiologue est amené à annoncer la présence d'une anomalie et assure cette mission d'être le premier professionnel à annoncer cette mauvaise nouvelle.
Le cancer colorectal, un cancer silencieux
Bien souvent, le cancer colorectal se développe de manière silencieuse, sans symptôme. C'est principalement le cas des cancers localisés au niveau du côlon droit et transverse.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
L'étude « Face », menée en partenariat avec la Société Française de Psycho-Oncologie (SFPO), confirme le rôle essentiel de l'entourage : 82 % des patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent compter sur le soutien moral de leur noyau familial qui fait bloc contre la maladie.
Évitez de dire : « Restons positifs » | Dites plutôt : « Laisse-moi t'aider à trouver le positif ». Essayez de ne pas banaliser l'expérience de votre proche en lui disant que tout va s'arranger. Ces énoncés peuvent sembler vides de sens et sont plus réconfortants pour vous que pour la personne confrontée au cancer.
Il repose sur quatre éléments : un temps médical, un temps para- médical, un accès aux soins de support et la communication avec la médecine de ville. La consultation médicale « d'annonce » ne correspond pas à l'annonce du diagnostic, mais à l'annonce du plan personnalisé de soin. Elle a lieu après la RCP.
Consultation destinée à informer le patient d'un diagnostic ou d'une éventuelle rechute, ainsi que des traitements envisagés. Cette consultation est souvent longue, ce qui permet un réel dialogue entre le patient, ses proches et le médecin, en respectant les émotions que l'annonce peut susciter.
On continue d'agir, d'interagir et de parler de la même façon qu'avant l'annonce, tout en restant à l'écoute des limites imposées par la maladie. La personne est la même. Il ou elle n'a pas changé et souhaite maintenir son identité sans être 'étiquetée' malade. On écoute pour savoir ce qui pourrait aider la personne.
Le médecin traitant peut confier le diagnostic à un autre médecin impliqué dans le parcours de santé du patient, et revoir aussitôt son patient afin de l'aider à accepter cette nouvelle réalité. Le médecin qui annonce le diagnostic peut être aussi un spécialiste.
Ne dites pas «Je ne me sens pas bien», trop faible, mais allez-y carrément avec un «Je suis affreusement mal». N'ayez pas peur des mots: il s'agit d'impressionner - sans pour autant engager le pronostic vital. Crédible, on a dit. Si vous avez des courbatures ou mal à la gorge, on vous méprisera.
La première consultation est l'occasion de discuter des éléments de votre situation avec le médecin radio-oncologue spécialisé dans le traitement de votre cancer. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous faire accompagner par un ou une proche.
« Le cancer est souvent l'occasion d'une crise, confirme Jean-Christophe Mino. Pour beaucoup, la prise de conscience de la finitude et la crainte de la récidive introduisent un rapport au temps renouvelé : il peut y avoir une réévaluation des priorités de l'existence, de la façon de vivre même.
L'annonce constitue toujours une effraction psychique, un véritable traumatisme. Cela ne signifie pas forcément que ce moment se passe mal. Le médecin peut (doit) être clair, précis, gentil, compatissant, attentif. Le patient, de son côté peut (doit) pressentir le diagnostic ou la rechute, exprimer ses craintes.
Le tabagisme, la consommation d'alcool, une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique et la pollution de l'air sont autant de facteurs de risque de cancer (et d'autres maladies non transmissibles).
Le stress peut être à l'origine de comportements individuels qui contribuent à l'augmentation du risque de cancer : alimentation défavorable à la santé, consommation de tabac, d'alcool, etc.
A ce jour, il n'y a pas de preuve scientifique d'un lien de cause à effet entre stress et cancer.
L'imagerie médicale permet l'examen des organes à travers l'utilisation de rayons X (radiographie et scanner), d'ultrasons (échographie), d'ondes magnétiques (IRM) ou de radioactivité (médecine nucléaire).