Pour être d'intérêt général, une association doit réunir trois conditions : → une gestion désintéressée, → pas d'activité lucrative, → pas de fonctionnement au profit d'un cercle restreint.
Pour vérifier si une association ou une fondation est bien reconnue d'utilité publique, ou encore connaître l'ensemble des fondations d'entreprise, rendez vous sur le site du ministère de l'intérieur, sur lequel vous trouverez une liste complète et récemment mise à jour de ces différents organismes.
Le principal avantage pour une association d'avoir un objectif d'intérêt général et d'être reconnue en tant que telle, c'est la possibilité d'obtenir plus facilement des dons. En effet, une association d'intérêt général a la possibilité de délivrer des reçus fiscaux à ses donateurs.
Ainsi, est d'intérêt général l'organisme qui répond cumulativement aux trois conditions suivantes : il n'exerce pas d'activité lucrative ; il ne fait pas l'objet d'une gestion intéressée ; il ne fonctionne pas au profit d'un cercle restreint de personnes.
Le critère de validité de l'objet de l'association
Les associations d'intérêt général doivent présenter "un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, la défense de l'environnement naturel"1.
L'intérêt général est défini comme « ce qui est pour le bien public ». Il a été aussi défini comme "la capacité des individus à transcender leurs appartenances et leurs intérêts pour exercer la suprême liberté de former ensemble une société politique" (Rapport public du Conseil d'Etat de 1999).
L'action administrative trouve sa justification et sa finalité dans la recherche de l'intérêt général et s'exerce dans le respect de celui-ci et sous le contrôle de la justice.
Dans les faits, le terme d'utilité publique est lié aux fondations et à certaines associations tandis que le terme d'intérêt général, plus courant, n'est lié, en ce qui concerne les questions de mécénat qu'aux associations. La notion d'intérêt général se base sur des critères précisés, notamment, par la loi Aillagon.
Association reconnue d'utilité publique : C'est une association qui bénéficie d'un statut accordé par l'État. Cette reconnaissance lui confère par la suite des avantages, comme par exemple la réception de donations et legs. Toute association de loi 1901 peut obtenir l'agrément.
Afin de savoir si elle peut délivrer des reçus fiscaux, une association doit adresser une demande de rescrit fiscal auprès de l'administration fiscale. Il faut effectuer une demande écrite auprès de la Direction générale des finances publiques du siège de l'organisme.
Les dons au profit d'organismes ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial ou culturel, ouvrent droit à une réduction d'impôt égale à 66 % du montant des sommes versées, retenues dans la limite d'un plafond égal à 20 % du revenu imposable.
Être une association d'intérêt général, c'est-à-dire à caractère non lucratif. Avoir au minimum 200 membres (tous statuts confondus : simples adhérents, fondateurs…) Bénéficier d'un rayonnement au niveau national. Ne présenter aucune affiliation à une fédération elle-même reconnue d'utilité publique.
Qui peut émettre des reçus fiscaux ? Une association d'intérêt général ou d'utilité publique peut être habilitée à émettre des reçus fiscaux : les dons lui étant effectués peuvent alors donner lieu à une déduction et sont à déclarer lors des déclarations fiscales des donateurs (impôts, IFI...).
Toutes les associations déclarées peuvent, sans autorisation spéciale et quel que soit leur objet, recevoir des dons manuels, et ce en application de l'article 6 de la loi du 1er juillet 1901.
En effet, non seulement il permet de renforcer le sentiment d'unité des membres de la société, mais en outre il est un instrument nécessaire de légitimation de l'action des pouvoirs publics(3). Mais l'intérêt général ne saurait se réduire à son seul aspect idéologique.
Les projets d'intérêt général (PIG) et les opérations d'intérêt national (OIN) sont des instruments destinés à permettre à l'État de faire prévaloir un intérêt public supérieur sur les règles locales d'urbanisme et de construction.
l'organisme doit être d'intérêt général à caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, familial, humanitaire, sportif ou culturel. la gestion de l'organisme doit être désintéressée et l'activité non lucrative.
Pour accomplir leur mission de service public et satisfaire les intérêts collectifs, les organisations publiques doivent respecter quatre principes de fonctionnement : égalité, équité, adaptabilité et continuité.
En réalité, chacun de ces biens appartient à quelqu'un, par exemple à la commune. Il faut savoir faire passer l'intérêt général (par exemple, un jardin public agréable pour tout le monde) avant son intérêt particulier (par exemple, jeter le papier gras dans la nature pour éviter de faire un petit détour).
1L'action administrative n'est pas libre : elle est limitée par l'obligation de respecter certaines règles de droit. Tel est le sens du principe de légalité, l'une des pièces maîtresses du droit administratif.
Le droit public se définit comme la branche du droit s'intéressant au fonctionnement et à l'organisation de l'Etat (droit constitutionnel notamment), de l'administration (droit administratif), des personnes morales de droit public mais aussi, aux rapports entretenus entre ces derniers et les personnes privées.
La notion de débats d'intérêt général n'est pas simplement liée au droit prétorien par son origine : elle s'y inscrit naturellement. Elle permet en effet au juge de s'affranchir de la rigueur induite par le principe de légalité, pour rendre une décision en opportunité.
Définition du droit administratif
Ce sont les règles juridiques distinctes de celles de droit privé, régissant l'activité administrative des personnes publiques et des rapports entre : - personnes morales de droit public et administrés, pour l'essentiel, - personnes morales de droit public entre elles.