Pour obtenir un certificat d'hérédité, il faut se rendre à la mairie dont dépend le domicile du défunt ou son lieu de décès. L'héritier peut également se rendre dans la mairie dont dépend son domicile. Cette démarche est gratuite.
Son extrait d'acte de naissance. Extrait d'acte de naissance du défunt et copie intégrale de son acte de décès. Extrait d'acte de mariage du défunt, s'il était marié au moment du décès. Extraits d'actes de naissance de chaque ayant droit désigné dans l'attestation.
C'est le maire de la commune du dernier domicile du défunt qui établit le certificat d'hérédité. Il peut aussi être établi par le maire de la commune du domicile d'un des héritiers, ou du lieu du décès.
Pour vous procurer un certificat d'hérédité, il est possible de s'adresser : à la mairie de votre domicile ; à la mairie du lieu du décès de votre parent ; à la mairie de son dernier domicile.
L'attestation sur l'honneur des héritiers (Attestation-Heritiers-porte-fort – Attestation-Heritiers-sur-honneur) a vocation a remplacer le certificat d'hérédité. Au delà de 5000 euros, il est nécessaire de demander au notaire d'établir un acte de notoriété.
Pour le cas d'un héritier unique, débloquer un compte après un décès est une démarche simplifiée. En effet, l'acte de notaire ne sera pas nécessaire. Ainsi, il vous suffira d'envoyer un courrier alertant de l'état de la succession du compte bancaire à la banque du défunt.
Pour la signature d'un acte de notoriété simple (sans testament), autrement appelé acte d'hérédité, dévolution succession, certificat d'hérédité, il faut compter un mois à compter du rendez-vous d'ouverture du dossier.
Les frais pour un certificat d'hérédité sont gratuits (hors coût obligatoire de 15 à 18 euros pour la vérification du fichier des dernières volontés, les actes sont obtenus en mairie et sous seing privé via des engagements signés des héritiers sur l'inexistence d'un testament, sur la reconnaissance des autres héritiers ...
Le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000 €. Dans ce cas , vous devez faire établir l'acte de notoriété prouvant que vous êtes héritier. Il existe un testament ou une donation entre époux.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.
Notez également que les héritiers peuvent vérifier la liste des comptes bancaires détenus par le défunt en interrogeant le fichier des comptes bancaires (Ficoba) qui recense les comptes existants dans tout établissement bancaire (démarches sur www.service-public.fr).
Les parents : C'est celui qui est indiqué comme tel dans l'acte de naissance de l'enfant, quelque soit son sexe, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers. Les ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... autres que les parents.
1- Principe : l'acte de notoriété doit être signé par tous les successibles. L'acte de notoriété est un document contenant les dispositions relatives au décès d'une personne et les personnes appelées à participer à sa succession, avec précision sur leur qualité (héritier réservataire, non réservataire, etc.).
L'héritier doit demander une attestation de porte-fort en mairie (c'est une sorte de déclaration pré-remplie). En principe, la mairie ne la délivre que si les sommes en jeu sont inférieures à 5 000 € environ. L'héritier doit fournir des pièces justificatives, au minimum une pièce d'état-civil et un livret de famille.
On appelle « acte de notoriété » un document établi par un notaire qui atteste de votre qualité d'héritier. Il est obligatoire lorsque la succession est supérieure à 5 000 €. Si elle est inférieure à cette 5 000 €, une simple attestation signée par tous les héritiers suffit.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Dans le cas d'un compte individuel, les proches du défunt devront avertir la banque du décès de son titulaire en envoyant un certificat ou acte de décès. Mais ces derniers peuvent également demander au notaire de s'en charger. L'établissement procèdera alors au blocage du compte.
Selon les dispositions prises par le défunt, l'héritage ou l'ordre de succession va déterminer à qui reviendra son patrimoine et dans quelles proportions. Dans le cas d'un compte bancaire en indivision ou individuel, les sommes seront intégralement prises en compte dans la succession.
Lorsque des personnes héritent sans notaire, les héritiers doivent tous déclarer la succession auprès du centre des impôts dans les 6 mois suivants le décès. Le dépôt de la déclaration entraîne le paiement de la taxe due sur cet héritage.
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière. Le montant de la succession est égal ou supérieur à 5 000 €.
Lorsque le conseil se fait à l'occasion de la signature d'un acte tarifé, la consultation peut être gratuite. C'est d'autant plus vrai, s'il s'agit du notaire de famille. En dehors de ces cas particuliers, une heure de conseil sera facturée entre 180 et 500 euros selon la complexité des questions.
Toute personne peut demander à savoir si elle a été désigné comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie. Il faut néanmoins apporter la preuve du décès de la personne qui a signé le contrat. La preuve peut être apportée par tout moyen. La démarche peut être effectuée en ligne ou par courrier.
L'héritier, qui se porte-fort et caution pour tous les autres héritiers, doit faire légaliser sa signature auprès de la mairie de son lieu de domicile.
Depuis le début de l'année, un site internet créé et géré par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), www.ciclade.fr, permet aux éventuels bénéficiaires et ayants droit de rechercher si des sommes issues de comptes inactifs et de contrats d'assurance-vie non réclamés et confiés à la CDC peuvent leur revenir.