Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
« Ma dame » est une marque de respect dès le XIIIe siècle. Le sens s'affaiblit après le moyen-âge. Il ne désigne plus ni une femme noble, ni une femme mariée, mais simplement une femme avec un rang social. « Demoiselle » provient d'un diminutif de « dominam » qui est « domicellam ».
Le latin fēmĭna était en concurrence sur le territoire gallo-romain avec les mots mulier (« femme ») et uxor (« épouse »). Ces deux derniers mots passeront en ancien français, sous la forme : moillier (« épouse, femme ») et oissour (« épouse »).
À la fin du Moyen Âge ou au début de la Renaissance, vers les XV e et XVI e siècles, les femmes de seigneur jouissent d'une bonne éducation et d'autonomie de gestion. Par le mariage, elles apportent souvent pouvoir et argent.
Les femmes étaient strictement astreintes à la monogamie, l'adultère sévèrement réprouvé. Seul le rôle de mère était valorisé, et l'exercice de toute profession constituait une forme de déchéance sociale, à l'exception de fonctions religieuses ou honorifiques.
Du Moyen Âge à nos jours les femmes ont eu un rôle dans le monde du travail. Elles ont toujours été présentes mais bien souvent dans l'ombre. Afin d'obtenir une place réelle et reconnue, de nombreuses femmes ont au cours de l'histoire lutté pour l'égalité.
Définitions de « seigneuresse »
"Chevaleresse", un terme employé au Moyen Âge
Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge. Ils ne désignent pas la femme du chevalier, non, mais bien la cavalière qui combat à cheval.
Les femmes portaient une robe. Ce mot désignait l'ensemble du vêtement féminin. Les femmes du peuple portaient une cotte sans manches ou à manches courtes (rallongées en hiver par laçage ou épinglage) sur leur chemise.
Quelle est l'étymologie du mot femme ? Le mot femme provient du mot latin femina . En latin, le nom femina provenait d'un verbe proche de sucer , allaiter . Ce nom latin a d'abord servi à dénommer la femelle d'un animal, puis une femme humaine, puis l'épouse d'un homme.
On peut lire : FEMME: (se prononce fame) nom féminin Xe siècle. Issu du latin femina, "femme, femelle". Être humain défini par ses caractères sexuels, qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants." Exemple d'utilisation du mot : "Ce n'est plus une enfant, c'est une femme, elle est nubile.
➙ fillette. Jeune fille : fille nubile ou femme jeune non mariée (équivalent plus soutenu de fille, ci-dessous). ➙ demoiselle ; mademoiselle.
Les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes de 1789. Elles doivent se contenter d'une activité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désirent.
Sur le Moyen Âge
Un chevalier est un soldat cavalier qui se bat souvent avec une épée au Moyen Âge (c'est-à-dire environ de l'an 476 à l'an 1492). C'est un guerrier et un noble. Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal.
On appelait ainsi chevaliers de la proie ou chevaliers de proie des soldats pillards vivant de rapine et extorquant leurs biens aux malheureux qui avaient l'infortune de croiser leur chemin, et on appelait aussi capitaine le chef d'une bande de brigands.
Étymologie. (Nom 1, adjectif) ( XII e siècle) Du latin caballarius (« palefrenier », « écuyer »), dérivé de caballus (« cheval »). Le sens concret de « homme à cheval » est repris par cavalier emprunté à l'italien. (Nom 2) ( XVI e siècle) Même mot adapté à l'ornithologie.
HIST. Au Moyen Âge, celle qui possédait une seigneurie, avec autorité et commandement sur des vassaux.
C'est généralement une activité réalisée par les paysans en plus de leurs travaux à la ferme. En effet, ils n'ont pas assez de revenus leur permettant de payer toutes les taxes dont ils doivent s'acquitter. La palette des métiers est variée : charpentier, cordonnier, tisserand, meunier, forgeron, tanneur, boulanger...
En France, la réponse est oui ! Car, aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes. À l'école, les filles suivent le même programme scolaire que les garçons, et sont libres de choisir leurs études et leur futur métier.
La femme est celle qui transmet la vie. Le prestige d'une épouse se mesure au nombre d'enfants, et particulièrement au nombre de fils, qu'elle donne au lignage et cela, surtout dans le système patrilinéaire.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.