solitaire n. Personne qui aime la solitude, vit à l'écart. solitaire n.m. Anachorète, moine qui vit seul, dans un lieu écarté.
Un moyen efficace de retrouver son indépendance et d'être en phase avec ses aspirations et ses envies. Aussi paradoxale que ce soit, la solitude est un moyen de mieux vivre avec les autres. En effet, pour lier des amitiés ou des relations de qualités avec les autres, il faut être en lien avec soi-même.
Ce sont des personnes qui s'acceptent telles qu'elles sont, sans rechercher d'approbation de la part de quiconque. Ils aiment avoir de longues discussions. Les solitaires vont prendre plaisir à refaire et penser le monde au cours de longues discussions. Ils sont dotés d'une grande intuition.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.
La difficulté à supporter les autres peut aussi venir de votre sentiment d'être différent, voire trop différent. Vous avez alors l'impression de ne plus pouvoir vous adapter à des codes et des normes qui ne sont pas les vôtres.
Pour beaucoup de gens, la solitude est un plaisir. Ils aiment leur propre compagnie, ne sont pas tristes d'être seuls à la maison un samedi soir et aiment être en contact avec eux-mêmes. Ces personnes ont généralement une meilleure estime de soi, sont confiantes et plus réfléchies.
La solitude radicale, une folie
De même, pour Durkheim, l'isolement social est un facteur prédictif du suicide, qui varie en fonction inverse du nombre des liens sociaux d'un individu (6). Plus encore, la solitude profonde peut être synonyme de maladie mentale grave.
A quoi correspond le besoin de solitude ? Se retrouver avec soi-même est une aspiration normale de toute personne adulte. Elle ne peut se vivre qu'en prenant du recul, en n'ayant plus le nez dans le guidon. Les moments de solitude apportent aussi du bien-être, du silence et permettent d'avoir des instants d'intimité.
Les personnes qui aiment passer du temps seules sont souvent passionnées par la nature. Elles trouvent souvent une profonde connexion avec l'environnement naturel et apprécient les moments de solitude dans la nature pour se ressourcer et se sentir en harmonie avec leur environnement.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
Contrairement aux gens ordinaires qui privilégient les relations sociales, une personne solitaire préfère se retrouver avec elle-même. Vous êtes plus à l'aise seul(e) que lorsque vous êtes entouré(e) de nombreuses personnes, même s'il s'agit de vos proches ou de votre famille.
Cela peut être une situation dépressive. Mais si vous sentez que vous fonctionnez encore, si ce sont des hauts et des bas, et si vous vous reconnaissez dans le tempérament introverti, alors ces envies de ne plus voir personne peuvent être intimement liées à votre fonctionnement introverti.
C'est le sentiment d'être seul qui peut provoquer l'apparition d'un trouble mental, plus que la solitude elle-même.
La solitude affective est en lien direct avec le manque d'estime de soi dans la dépendance amoureuse. Donner sans recevoir amène forcément à un manque d'épanouissement dans la relation et à de la tristesse.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
L'amour de soi pousse chaque existant à rechercher ce qui le conserve et épanouit son existence ; la pitié modère son affirmation en lui inspirant une répugnance innée à voir souffrir autrui.
Une personne autophobe a peur de soi et peur de la solitude. Elle ressent le besoin d'être accompagnée pour faire face à son angoisse de la solitude, Pour ne pas être seul, l'autophobe s'entoure de personnes ou d'activités qu'il n'aime pas ou qu'il aime peu pour éviter d'être confronté à lui-même.
Elle est généralement associée à l'exclusion et à l'isolement et de ce fait au mal-être. Si elle est subie la solitude peut être destructrice mais lorsqu'elle est désirée, elle devient source de créativité, d'enrichissement et d'épanouissement personnel.
Elle permet aussi d'apaiser ses pensées en ralentissant ». La solitude, c'est donc s'accorder du temps pour vivre à son rythme, écouter les messages de son corps, entendre ce que disent nos émotions et faire des choix. C'est sans doute à ce moment-là, qu'on pourra prendre les décisions les plus éclairées.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Ainsi, il est conseillé d'éviter de prononcer des phrases comme « tu n'es pas le premier à qui cela arrive, beaucoup ont vécu cela » ou bien « il faut relativiser, il y a bien pire dans la vie »… Ce manque de compréhension pourra accentuer son sentiment de culpabilité et aggraver ses symptômes.
Non, avoir peu d'amis n'est pas grave et c'est même tout à fait normal, mais ça n'est pas pour autant que ton mal être n'est pas légitime. Si tu en ressens le besoin, il faut absolument extérioriser. Mettre des mots sur ta situation t'aidera déjà à faire un pas. Cela peut être avec ta famille, tes amis ou tes proches.
Vivre seule, c'est aussi apprendre à être seule, et à en tirer du plaisir. Pour peu que tu aies des voisins discrets ou qui ne sont pas là la journée, tu pourras profiter du silence. Vivre seule, c'est parfois passer une journée entière sans avoir à prononcer un seul mot.