En regard, la connaissance de soi est une forme de doute au nom d'une forme supérieure de savoir. La sentence « connais-toi toi-même » signifie donc, selon Socrate, que le sage conquiert le bonheur par son effort de conscience.
La phrase de Socrate « Connais-toi toi-même » constitue l'un des piliers de la philosophie car elle invite à comprendre comment nous fonctionnons en faisant de notre pensée, de notre être et de notre réflexion un sujet d'interrogation. La démarche de compréhension de soi mène à la compréhension du monde.
Connaître, c'est être capable de définir ce qu'est dans sa nature spécifique la chose dont on parle, ce qui distingue vraiment cette chose de toutes les autres choses. La méthode utilisée par Platon pour arriver à la définition est la méthode socratique du dialogue.
Pythagore : Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers...
“Connais-toi toi-même.” “Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.” “Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.”
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
Pourquoi ? Nos croyances et convictions façonnent notre perception du monde. Lorsqu'on est persuadé de savoir quelque chose, on abandonne une posture de recherche et on ne voit plus du monde que ce que l'on croit. Toute certitude limite notre accès au savoir et renforce notre ignorance.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
« Connais-toi toi-même » (en grec ancien Γνῶθι σεαυτόν / Gnỗthi seautόn, en latin Nosce te ipsum). Cette maxime célèbre, inscrite sur le frontispice du temple antique de Delphes et reprise par Socrate, nous parle particulièrement à nous qui travaillons dans le milieu scolaire.
La citation et son contexte
La formule est attribuée à Socrate, père fondateur de la philosophie et maître de Platon. Socrate cite lui-même une inscription écrite sur le fronton du temple d'Apollon à Delphes.
La connaissance désigne un rapport de la pensée à la réalité extérieure et engage la notion de vérité comme adéquation de l'esprit et de la chose. Par extension, le terme connaissance désigne le contenu de la pensée qui correspond à la nature de la chose visée, et s'oppose à erreur ou illusion.
La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.
Nietzsche : « Deviens qui tu es »
Cela permet à Socrate de procéder à une réfutation, et à l'ironie socratique. Dans un premier temps, Socrate répond donc à la question de l'éducation. Il demande donc à Mélétos quelle est la personne qui rend les gens meilleurs. Sa réponse est que ce sont les lois, personnifiées par les juges.
Cependant Socrate , malgré la proposition de son ami Criton, refuse de s'évader puisqu'il n'est pas juste,pour lui, de vaincre l'injustice par l'injustice, tel petit roman à l'eau de rose, seul le bien peut vaincre le mal.
En revanche, d'après Platon, Socrate aurait vécu dans une grande pauvreté, et cette affirmation est confirmée par Xénophon. Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc.
Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime. L'amour s'élève, de celui d'un corps que l'on trouve beau à l'Idée du Beau.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
Pour Socrate, la pire ignorance est celle qui s'ignore elle-même. Il est moins grave de se savoir ignorant que de se croire savant.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Nulle part dans l'Apologie il ne déclare qu'il croit en effet aux dieux auxquels croit la cité. 16Il démontre à son accusateur Mélétos que s'il croit en des daimonia (divinités), il croit en des dieux, puisque les daimones sont des theoi (dieux) (27 ab).
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
La parole permet de capter l'auditoire, de lui raconter des histoires et de le convaincre. Socrate est le philosophe qui maîtrise la parole par excellence, et qui parvient à séduire les autres, à les convaincre.