La propagation du gui peut aussi se faire par la fiente des grives ayant ingurgité les graines avec les fruits. On dit que certaines mésanges interfèrent avec le cycle de cette propagation : elles sont friandes des graines.
Comment planter son gui ? Le gui pousse en grande partie en Europe, mais il se rencontre aussi en Asie et en Afrique de nord. Il prend place sur l'écorce d'une branche avec l'aide des oiseaux en automne. La graine s'implante dans l'écorce et attend que la température grimpe au-dessus de 10°C pour se développer.
Le cactus-gui peut être multiplié par bouturage ou par division. Les boutures de tiges doivent être racinées avant d'être plantées, tandis que la division consiste à séparer une plante mature en segments avec des racines et des tiges.
Le cycle de vie du gui est étroitement lié à celui de ses arbres hôtes. Il se reproduit grâce à l'action des oiseaux et autres animaux qui le consomment : Les graines de gui sont avalées par les oiseaux, qui les digèrent partiellement avant de les rejeter dans leurs fientes sur les branches des arbres hôtes.
La propagation de cette plante considérée par les forestiers comme un véritable fléau est due le plus souvent aux grives et aux fauvettes à béret, qui en sont friandes et qui, après digestion, répandent les graines d'arbre en arbre.
Le gui est une plante parasite
Une plante hémiparasite plus exactement : sans racines, elle s'installe sur les arbres dont elle pompe la sève, mais produit elle-même sa chlorophylle. En bref, elle les colonise sans les blesser, grâce à un suçoir qui s'enfonce dans la branche et se retrouve peu à peu intégré à l'arbre.
Ses fruits apparaissent en hiver quand la nourriture se fait rare. Toxiques pour l'homme, les fruits du gui sont appréciés de certains oiseaux, des grives notamment, mais aussi de la mésange bleue (Cyanistes caeruleus) et de la sittelle torchepot (Sitta europaea).
Le Gui du sapin (Viscum album abietis) pousse sur le Sapin blanc (Abies alba) et autres espèces de sapin introduites ; Le Gui du pin (Viscum album pini) pousse fréquemment sur diverses espèces de pin, plus rarement sur l'Epicéa commun.
Si le gui pousse sur un arbre feuillu - ce qui est le cas de la plupart de nos arbres des forêts (chêne, peuplier, etc.) et ceux de nos jardins (pommiers, poiriers, etc.) – alors il s'agit du Gui des feuillus ou Gui commun (Viscum album subsp. album L.).
Le Gui est symboliquement associé au sperme et à la fécondité, en raison de l'aspect de la sève renfermée dans les boules blanches. Il a d'abord été utilisé pour ses vertus antispasmodiques dans l'épilepsie, les crampes et l'hystérie.
On coupe juste en dessous du nœud (ou du renflement) où la feuille rencontre la tige principale. Une même tige peut donner plusieurs boutures – à condition de couper des branches munies d'au moins un nœud et une feuille de la tige originale.
Faites tremper votre bouture dans votre récipient d'eau et placez-la ensuite dans un endroit plutôt chaud et surtout lumineux, aux alentours de dix-huit à vingt degrés. Ensuite, patientez en surveillant régulièrement l'apparition des racines et leur évolution.
Le gui est une plante hémiparasite est fréquente sur les pommiers, les peupliers, les poiriers et assez rare sur les chênes. On rencontre le gui en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. Les tiges arrondies, articulées, se divisent régulièrement en deux jusqu'au sommet de la plante.
Pour cela, couper le gui au ras de la branche, avec une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Si les branches sont trop atteintes, mieux vaut les couper avec une scie d'élagage.
Avec le houx, le gui fait partie des incontournables des fêtes de fin d'année. Cette plante dépourvue de racines et qui se fixe sur les arbres est souvent considérée comme un porte-bonheur pour la nouvelle année.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Parfois confondu avec le houx dont les fruits sont rouges, c'est grâce à ses petites boules blanches translucides que l'on reconnaît le gui. Ses tiges arrondies et articulées qui se divisent en deux ainsi que sa forme en boule sont également des caractéristiques distinctives.
Pour certaines graines, il est préférable de les faire pousser sur terreau, ce qui est parfait pour les pouces verts parmi vous! Dans ce cas, après l'étape du trempage, mettez les graines dans un contenant large rempli de terre. Il est important de vaporiser la terre avant de les planter.
Symbole du renouveau, elle symbolise aussi la bonne santé et la chance. Les druides cueillaient le gui avec d'infinies précautions, celui-ci étant paré de bien des vertus médicinales. Le baiser sous le gui à l'an neuf puise donc aux plus anciennes sources druidiques.
Creusez la terre à une vingtaine de centimètres du pied de l'arbuste afin de faire apparaître les racines. Avec un sécateur affûté et bien propre, prélevez un morceau de racine. Recouvrez immédiatement de terre les racines que vous avez dénudées et arrosez-les copieusement.
Faites un trou dans le terreau avec un crayon et insérez-y la bouture. Normalement, au moins deux nœuds (renflements sur la tige) doivent être couverts de terreau. Tassez légèrement le terreau autour de la tige pour qu'elle tienne solidement. En générale, les boutures reprennent mieux quand on les cultive à l'étouffée.
Humidifiez les graines matin et soir à l'aide d'un vaporisateur. Lorsque les pousses seront prêtes, coupez-les à la base des tiges et rincez-les. Étalez les pousses pour faciliter l'évaporation du surplus d'eau. Conservez-les au réfrigérateur dans un plat ou dans un sac hermétique pour une durée maximale d'une semaine.
Les plantes les moins faciles à bouturer dans l'eau : laurier rose, sauge lilas, aucuba, potentille, hortensia, géranium…