Munie de son propre petit bol de riz et en utilisant des baguettes ou bien encore une cuillère de service, chaque convive prélèvera la nourriture qu'il souhaite manger dans les récipients disposés au centre de la table. Ce que l'on pourrait assimiler à une sorte de “buffet assis”.
La nécessité a forcé les Chinois à manger presque tout ce qui pousse sur terre, ce qui s'y déplace ou ce qui vole dans le ciel. Mais les gens ont transformé cette nécessité en vertu, et de nos jours, la cuisine chinoise s'enorgueillit de la plus grande variété de plats au monde (autour de 5 000).
Par conséquent, la cuisine chinoise traditionnelle offre une large gamme d'aliments et de plats qui peuvent parfois être considérés comme très étranges par les peuples occidentaux. On dit même que: «Les Chinois mangent tout ce qui a quatre pattes, sauf les tables, et tout ce qui vole, sauf les avions».
Les pangolins non mentionnés
Les chiens sont également absents de la liste du bétail, ce qui conduirait à la première interdiction de leur consommation dans tout le pays en Chine, pour les militants des droits des animaux.
Les habitudes alimentaires des Chinois. L'alimentation traditionnelle des Chinois est essentiellement composée de végétaux; les céréales sont les aliments de base et les légumes servent d'accompagnement, agrémentés d'un peu de viande.
Pour les Chinois, un coulis de riz est consommé au petit déjeuner, tel que le veut la tradition. Cela est aussi convenable pour une personne atteinte de la grippe. Mais la soupe aux vermicelles suivie de quelques bouts de porcs ou de légumes s'avère la plupart du temps être le plat incontournable des Chinois.
C'est la base de tout repas.
Nouilles au nord, riz au sud, si on devait généraliser. Si le riz est généralement un plat de partage, les nouilles sont parfaites pour un repas pressé, dans la rue, en solitaire. Les petits bouis-bouis de carrefour offrent de surprenantes assiettes de pâtes avec trois fois rien.
En Chine, au contraire, aspirer sa nourriture, faire claquer ses lèvres ou encore laisser sa bouche ouverte lorsque l'on mange peut s'interpréter comme une démonstration de satisfaction à la fois de la qualité des aliments mais également de l'ambiance.
Aujourd'hui, c'est tout l'inverse. Les Chinois boivent beaucoup de lait français. Pour preuve, les exportations de laits liquides à destination de la Chine ont bondi ces dernières d'années : de 2.204 tonnes en 2011 à 7.261 tonnes en 2012, selon les chiffres des douanes, soit une évolution de plus de 229%.
La plupart des Asiatiques, Amérindiens, Aborigènes australiens, autochtones de l'Afrique centrale ou de l'Arctique, une fois adultes, ne peuvent pas boire de lait entier. C'est physiologique, leur organisme ne le digère pas. Le lait pur provoque chez eux vomissements, coliques, ballonnements et diarrhées.
De plus, on mange aussi des nouilles de tout type et de toutes formes : plates, rondes, longues ou courtes, à la farine de riz ou à la farine de blé… On mange même du pain, bien sûr : à base de farine de riz ou de blé !
Le riz est un aliment polyvalent, nourrissant et peu cher et qui se conserve bien. Les Chinois mangent beaucoup de riz, mais principalement dans la partie Sud du pays, là où le climat doux et humide se prête bien à sa culture.
La minceur, une question d'équilibre yin/yang.
Traditionnellement en Asie, le morphotype des femmes est plutôt mince grâce à une diétothérapie réglée comme du papier à musique tout au long de la vie.
Les Chinois tiennent leur bol d'une manière bien précise : le pouce sur le bord, l'index, le majeur et l'annulaire sous le bol, la paume n'entrant pas en contact avec ce dernier. Il est plutôt mal vu de se pencher vers son bol pour manger.
Ainsi, la viande étant découpée en petits dés avant d'être consommée par les chinois, l'utilisation d'un couteau et d'une fourchette ne sont pas réellement nécessaires. Un proverbe chinois l'explique d'ailleurs très bien : « On se met à table pour manger, non pour découper des bêtes ».
La personne est assise sur ses talons, les orteils sont repliés sous les fesses. Cela peut être décrit comme s'asseoir à moitié sur les talons. S'asseoir en seiza demande de prendre la position agenouillée brièvement. Les genoux pliés sont sur le sol et les fesses reposent sur les talons qui sont toujours soutenus.
En effet, la bouche entre-ouverte et le mouvement de succion favorisent l'entrée d'air. Si vous êtes sujets aux gaz, il est conseillé de les éviter.
À table. Manger la bouche ouverte, saper en buvant ou en mangeant sa soupe et parler la bouche pleine sont tous des comportements hautement irritants.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
1. Poulet Impérial. Le poulet impérial (宫保鸡丁), ou poulet Kung Pao, est une spécialité célèbre de la cuisine du Sichuan, très populaire auprès des Chinois et des étrangers. Les principaux ingrédients sont le poulet coupé en dés, le piment séché et les cacahuètes frites.
Star de la médecine chinoise
sont ainsi des aliments "yang", qui fournissent de l'énergie pour stimuler les fonctions vitales. Ils tonifient, voire excitent et améliorent les états de fatigue physique ou psychique.
Les sports traditionnels. Les sports traditionnels typiques de la Chine sont aussi le genre d'exercices quotidiens préférés de beaucoup de gens. Ils comprennent le wushu (art martial chinois), le taijiquan, le qigong (exercice respiratoire), les échecs chinois, le jeu de go, etc.
Le tennis de table devient le sport national et est valorisé par le gouvernement. Jusqu'alors dominé par les Occidentaux et les Japonais, la Chine domine largement ce sport à partir des années 1960, hormis une période plus difficile entre 1967 et 1981.
Les traditions Chine
La religion fait partie intégrante de la vie des Chinois. Elle est très complexe et emmêle arts de vivre, croyances populaires, philosophies et mouvements religieux. Toutefois, trois doctrines dominent en Chine. Il s'agit : du Bouddhisme, du Confucianisme et du Taoïsme.