Les atteintes à la personne peuvent être divisées en deux catégories : Les atteintes au corps d'autrui : violences, viol, torture, homicide, harcèlement moral et sexuel… Les atteintes à la dignité et à l'honneur d'autrui : diffamation et autres atteintes à la vie privée, discrimination, abus de faiblesse…
Le fait de soumettre une personne, dont la vulnérabilité ou l'état de dépendance sont apparents ou connus de l'auteur, à des conditions de travail ou d'hébergement incompatibles avec la dignité humaine est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.
« afin soit de permettre la commission contre cette personne des infractions de proxénétisme, d'agression ou d'atteintes sexuelles, d'exploitation de la mendicité, de conditions de travail ou d'hébergement contraires à sa dignité, soit de contraindre cette personne à commettre tout crime ou délit ».
Ainsi, la dignité de la personne humaine est imprescriptible et la limite à la liberté devient ce qui ne nuit pas à l'humanité d'autrui. La liberté individuelle s'envisage alors sous le ciel de la dignité comme le devoir de chacun à un certain conformisme à la nature humaine.
C'est ce qu'on appelle la dignité intrinsèque, qui ne dépend d'aucuns facteurs extérieurs (extrinsèques). Une personne ne perd jamais sa dignité. Même la maladie la plus grave ou la condition la plus servile ne peuvent rendre un être humain indigne.
La dignité humaine permet de considérer l'humanité comme « une pluralité de volontés libres unies par la raison16 » : celle-ci « rapporte ainsi chacune des maximes de la volonté conçue comme législatrice universelle à chacune des autres volontés, et même à chacune des actions envers soi-même, et cela non pas pour ...
D'abord, le respect de la dignité d'une personne implique de traiter la personne avec égard et considération, quels que soient notamment son âge, son origine ethnique, son état de santé physique ou mentale ou sa condition sociale.
Attitude empreinte de réserve, de gravité, inspirée par la noblesse des sentiments ou par le désir de respectabilité ; sentiment que quelqu'un a de sa valeur : Refuser par dignité de répondre à des insultes par des insultes.
Le principe de dignité permet de poser juridiquement la valeur des êtres humains. Il indique comment doivent être traitées ou pas certaines personnes. Dignement pour un être humain signifie « humainement ». Un être humain, ni plus (comme un Dieu), ni moins (comme un animal ou comme une chose).
Le droit à une éducation de qualité favorise l'amélioration de la dignité humaine et constitue un moyen grâce auquel tous les autres droits sont respectés.
En raison pure, l'infraction d'atteinte à l'intégrité morale ou à la réputation consiste en un geste, une parole, un écrit, de caractère sciemment mensonger, de nature à porter atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne visée.
Chapitre II : Des atteintes à l'intégrité physique ou psychique de la personne (Articles 222-1 à 222-67) - Légifrance. Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusion criminelle.
Du principe du droit à la dignité découlent d'autres droits : le principe de la primauté de la personne humaine, du respect de l'être humain dès le commencement de sa vie (ce qui pose la question du moment où commence la vie), l'inviolabilité de l'intégrité, l'absence de patrimonialité du corps humain, et l'intégrité ...
Les atteintes à la personne peuvent être divisées en deux catégories : Les atteintes au corps d'autrui : violences, viol, torture, homicide, harcèlement moral et sexuel… Les atteintes à la dignité et à l'honneur d'autrui : diffamation et autres atteintes à la vie privée, discrimination, abus de faiblesse…
Dans le contexte, une atteinte à la liberté peut se matérialiser par : Le comportement d'un agent public qui se caractérise par de la discrimination, un abus d'autorité, etc ; Une décision administrative qui prive des individus d'aller et de venir, interdit la réalisation d'une réunion ou d'une manifestation ; etc.
1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ; 2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.
grandeur, honneur, honorabilité, respectabilité.
Elle mérite un respect inconditionnel, indépendamment de son âge, de son sexe, de son état de santé physique ou mentale, de sa condition sociale, de sa religion ou de son origine ethnique.
Origine du concept
L'étymologie latine du mot dignité se réfère au mot féminin latin « dignitas », dont les traductions sont très nombreuses. Dignitas provient du verbe impersonnel « decet » et renvoie à la notion de convenance et de décence.
Le terme dignité vient du latin dignitas, qualité qui attire la considération, l'estime et le prestige. Reconnaître la dignité d'un être c'est juger qu'il mérite d'être honoré, c'est le distinguer des autres en le gratifiant d'admiration, d'hommages. La dignité est donc a priori ce qui inspire le respect et l'honneur.
Selon le philosophe allemand Emmanuel Kant, la dignité est le fait que la personne ne doit jamais être traitée seulement comme un moyen, mais toujours aussi comme une fin en soi.
Le terme de respect est plus exigeant que la protection qui le concrétise. Le respect est un devoir social en amont de la protection qui s'actualise en présence d'une atteinte ou d'un risque d'atteinte. Il se destine en outre à l'humain in se et per se indépendamment de l'existence d'un sujet de droit.
La dignité est une exigence morale étroitement liée à l'autonomie et donc à l'usage de la liberté : imposer son respect de l'extérieur ne permet pas de rendre les hommes plus moraux.
Définition "intégrité"
Vertu morale qui témoigne d'une rigoureuse honnêteté. État de ce qui est complet et entier.
Frapper à la porte, attendre la réponse, solliciter l'accord du patient ou de son accompagnant pour la présence des étudiants, masquer la nudité autant que possible, fermer la porte lors des soins, etc.