La cuisine du Moyen-âge était principalement composée de viandes, de pain et de pâtisseries. Elle était faite de plats en sauces, de ragoûts et de pâtés. Il y avait peu de gras et pas de sucre. d'hypocras (vin dans lequel on a fait macérer des plantes et des épices).
Le peuple se nourrit en général de blé sous forme de pain, de galettes (notamment de sarrasin comme en Bretagne), de bouillie également, de légumes secs, de légumineuses (complémentaires pour leur apport en protéines), des légumes du potager, quelquefois de la viande, du poisson (les jours où l'Église interdit la ...
Il faut noter qu'au Moyen Âge, la variété de légumes n'était pas très grande en Europe. Ceux-ci n'incluaient pas les plantes natives d'Amérique du Nord et du Sud, ce qui signifie qu'il n'y avait ni pommes de terre, ni maïs, ni tomates, ni avocats, ni poivrons, ni pois (à l'exception des fèves).
En général, à la campagne, on faisait quatre repas par jours. Café ou soupe au lever, pain-charcuterie vers 10 h. Le midi, les menus tournaient autour des aliments de base : patates, bouillie d'avoine, pain complet, lard, crêpes. Au goûter, pain-pâté-café et le soir, soupe et bouillie.
Les céréales, telles que l'orge, l'avoine, le seigle et le blé, étaient les aliments de base les plus importants durant le Moyen Âge.
BOIRE Au Moyen Âge, on consomme différentes boissons de l'eau à la bière en passant par le vin, la cervoise, le cidre, l'hydromel et tant d'autres. Les boissons diffèrent selon les régions du monde, les revenus et la disponibilité des ingrédients.
regardait en mangeant des beignets ou des gâteaux salés Page 2 Les paysans mangeaient surtout du pain, des fromages, des légumes et des fruits cultivés ou cueillis en forêt (pommes, prunes, poires, mûres, framboises, fraises).
Les aliments à privilégier
- les protéines animales : la viande, le poisson, les œufs, les fruits de mer, le gibier… - les graisses de bonne qualité (les moins transformées possible) : le beurre, l'huile de noix de coco, l'huile d'olive, l'avocat, les noix…
Autrefois, les repas, la cuisson des aliments, les ustensiles qu'on utilisait étaient différents d'aujourd'hui. Par exemple, l'homme préhistorique cuisait simplement la viande à la flamme. Au temps des Gaulois, les repas se composaient d'aliments trouvés sur place: céréales, lait, fruits, légumes, viande.
Les premiers hommes, les australopithèques, sont des végétariens. Toumaï, il y a 7 millions d'années, mange des racines, des feuilles, des fruits. Ce régime végétarien s'enrichit peu à peu avec la consommation d'insectes, de rongeurs, d'oiseaux et d'œufs. Il y a 2 millions d'années, l'Homo habilis devient omnivore.
Le plus souvent, il y avait deux repas par jour. Le dîner se prenait entre 10 heures et 11 heures. Le souper se prenait entre 16 heures et 19 heures et correspondait à notre dîner d'aujourd'hui.
Ils sont à l'origine de nombreux fromages dont les appellations nous sont encore familières : le Pont-l'Evêque, le Maroilles, le Munster, La Tête de Moine, le Citeaux, le Herve ou encore le Limbourg.
Les légumes cultivés et mangés au Moyen-âge peuvent être classés en trois catégories : les racines (carottes, navet, panais,...) les légumineuses (pois, pois chiche, fèves, lentilles,...) les légumes verts (poireaux, cardons, bettes, épinards,...)
Les édulcorants étaient importants dans la gastronomie médiévale. Le miel et le sucre s'employaient aussi bien dans les pâtisseries – confectionnées à partir de farine, d'œufs, de graisses, de fromages et de fruits secs, et parfois condimentées avec des épices – que dans des recettes de viande.
Ecuelles, assiettes, bols et petits plats constituent les éléments de vaisselle les plus communs au Moyen-âge. Bien que peu retrouvée car mal conservée, la vaisselle est souvent en bois, mais aussi en terre ou faïence, parfois en étain ou en verre.
Durant les repas du Moyen Âge, les aliments n'étaient pas servis sur des assiettes, mais sur des tranchoirs. Il s'agissait de planches en bois sur lesquelles était posée une tranche épaisse de pain rassis, qui absorbait la sauce.
Le jeu « Qui mange quoi ? » leur propose de découvrir les animaux de la ferme et leur mode d'alimentation. A travers un parcours ludique dans une ferme pédagogique, les enfants partent à la rencontre des cochons, canards, oies, poules, lapins, chèvres, âne et poney.
Les fritures sont peu pratiquées à cette époque car la graisse coûte cher et on craint l'embrasement des bassines à frire. A noter qu'en 1925 le français consomme 178 kg/an/habitant de pommes de terre contre 64kg en 1996. Les fruits restent rares à l'exception des pommes et des poires du verger.
Hélas l'alimentation d'aujourd'hui est le plus souvent dénaturée et vide de nutriments essentiels de par le mode de préparation des aliments mais également de par leur mode de culture, d'approvisionnemen parce que les sols sont vides des éléments nutritifs qu'ils comportaient autrefois, et ils sont pollués de surcroit.
Incontournable, le soufflé au fromage ! Une recette avec peu d'ingrédients pour un résultat gonflé qu'on réservait souvent aux beaux repas, mais aussi du pâté de campagne, du chou farci, du pot au feu, du boudin noir à la purée, des carottes vichy et du riz au lait !
Histoire. Arte dresse le portrait d'Auguste Escoffier, qui a inventé la cuisine moderne.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
Les moyens de conservation sont essentiellement le séchage (des fruits, du poisson, des fèves, pois, lentilles), la salaison (du porc, de la morue, du hareng) et le fumage (de la viande, du poisson). Nous connaissons encore ces procédés ancestraux, qui remontent à l'Antiquité et au-delà.
Gruit, cervoise, vin d'orge, sikaru, voilà à quoi ressemblaient les débuts de la bière artisanale. Il faudra donc attendre le Moyen-âge pour que la bière assoie sa suprématie en Europe.
Tout le monde en buvait, hommes, femmes et même enfants. Le vin accompagnait donc la vie de nos ancêtres du petit déjeuner jusqu'au souper. On s'en servait également beaucoup pour cuisiner : il remplaçait par exemple régulièrement l'eau dans bons nombres de bouillons.