L'abattage du porc se réalise par une saignée dans la poitrine. La section des artères et veines du tronc brachiocéphalique interrompt l'apport de nutriments et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi la mort de l'animal. Cette mort n'est pas immédiate mais intervient dans un délai allant jusqu'à 24 s.
De façon immuable, l'hiver voit revenir le temps pour tuer le cochon. Répandue depuis l'Antiquité, cette coutume populaire coïncide généralement avec les mois les plus froids de l'hiver. C'est une activité artisanale, faite à la main, elle permet de nourrir une famille en viande et charcuterie pendant une année !
Le porc Nustrale est un cochon de taille moyenne rustique avec une robe noir ou grise et oreilles tombantes, Cette espèce de Porc est parfaitement adapté a sont environnement élevé en zone de montagne, il se nourrit principalement de glands et de châtaignes.
Le pistolet d'abattage, aussi appelé pistolet à projectile captif ou pistolet à tige perforante captive, est un outil d'étourdissement utilisé dans les abattoirs, destiné à assommer les gros animaux de boucherie (porcs, bovins, chevaux) avant l'égorgement, lors du processus de l'abattage.
Le poulet est d'abord suspendu conscient par les pattes, puis sa tête passe dans un bain d'eau où il reçoit un choc électrique qui vise à l'étourdir (le rendre inconscient) avant l'abattage. C'est de cette manière qu'est abattu le poulet CQLP.
La dhabiha se pratique par une incision profonde et rapide avec un couteau effilé sur la gorge, de façon à couper les veines jugulaires et les artères carotides bilatéralement et rapidement, mais en laissant la moelle épinière, afin que les convulsions améliorent encore le drainage.
Le prisuttu : Il s'agit du jambon cru corse. Elaboré à partir de la cuisse du cochon, il est ensuite salé et légèrement fumé.
Parmi les jambons corses, les plus connus figurent le lonzu, le prisuttu, la coppa et le figatellu. Grâce à leur qualité, certains d'entre eux bénéficient même de plusieurs labels.
La cuisson des morceaux de tête demande environ trois heures et la chair doit être tenue plutôt un peu ferme que trop cuite. 3° Retirer les morceaux de tête et les désosser. Couper en gros dés la chair de tête, la langue et la partie épaisse des oreilles ; détailler en lanières le croquant de celles-ci.
une grande partie de l'approvisionnement en viande pour l'année entière et entraînent des choix impor- tants pour l'alimentation familiale. précepte selon lequel il faut tuer un porc mâle à la lune jeune et une truie à la lune vieille2. on peut l'observer dans d'autres régions de France.
Un coup de couteau suffit à faire jaillir le sang que l'on récupère dans une bassine. Il est ensuite remué sommairement à la main avant d'être passé à la passoire. Le sang reposera dans un pot en terre jusqu'au lendemain. Il servira à la confection du boudin.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Une astuce : Avant de piquer, tapotez l'endroit ou vous allez piquer juste avant d'y enfoncer l'aiguille afin que le cochon ne soit pas surpris ! En cas de questions ou d'urgence appeler l'association : 06 63 17 93 46.
Le porc commence à être engraissé en novembre. Quand il atteint environ 200 kg, il peut être abattu, généralement aux environs de Noël. La tradition de la pelèra voudrait qu'un petit cochon soit tué en décembre, l'autre, celui de 200 kg en février.
Le Lonzu se mange cru en apéritif ou en entrée. Les tranches peuvent être soit très fines du type lamelles soit plutôt épaisses. A l'apéritif on préfèrera la tranche fine, tandis qu'en entrée celles-ci devront être plus consistantes.
Les élevages de cochons de race porcu nustrale se retrouvent essentiellement en Corse du Sud (excepté l'extrême sud et l'est) et plus particulièrement sur la partie occidentale. En Haute-Corse, on les retrouve aussi en Castagniccia, région de châtaigneraies et de forêt dense idéale pour leur élevage.
La panzetta, la bulagna, le saucisson sec, et le figatellu attendent leur tour. Vos papilles reconnaissent ce petit goût de noisette de la charcuterie corse, il vient de porcs nourris naturellement à la châtaigne et aux glands en hiver.
Pinzutu, pinzuti (pluriel) : pointu, pointus = Français du continent; le terme est un peu péjoratif. L'origine de ce mot viendrait du tricorne (chapeau pointu à trois pointes) que portaient les soldats français de Louis XV lorsqu'ils ont occupé la Corse, en 1768.
Le figatellu (pluriel figatelli) est une spécialité corse : il s'agit d'une saucisse sèche composée principalement de viande et de foie de porc. Dans le sud de l'île, le mot se prononce figateddu.
La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
Après étourdissement, l'animal est levé par la patte arrière, afin d'accélérer la perte de sang suite à la saignée (ou section des vaisseaux sanguins) de l'animal qui doit être effectuée le plus rapidement possible après l'étourdissement, afin que l'animal se vide de son sang sans douleur.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.