La chirurgie transgenre ou d'affirmation de genre permet à un individu de changer de sexe. Grâce à l'intervention baptisée «vaginoplastie», un homme peut transformer son sexe en vagin. Une «phalloplastie» permet de fabriquer un phallus à une femme.
L'opération se déroule comme on pourrait s'y attendre. Le chirurgien va procéder à l'ablation des testicules. Ensuite vient une dissection du pénis. Il ne faut en effet pas tout enlever, mais retourner la peau à la base du pénis pour créer la cavité vaginale.
Certains hommes transgenres peuvent devenir enceints s'ils ont pu préserver leurs ovaires et leur utérus. Malgré le traitement hormonal, la grossesse et l'accouchement sont généralement les mêmes que les femmes cisgenres.
Il implantera ensuite l'utérus dans le corps de la femme transgenre, comme n'importe quelle greffe d'organes, mais il ne pourra pas relier l'organe aux trompes de Fallope. Donc la personne ne pourra pas tomber enceinte naturellement.
Voir « hermaphrodite ». « Female to male ». Se dit d'une personne née femme qui devient homme après opération.
Une forte préférence pour les camarades de l'autre sexe. Un fort rejet des jouets, des jeux et des activités typiques de leur sexe de naissance. Une forte aversion de leur anatomie. Un fort désir pour les caractères sexuels primaires et/ou secondaires qui correspondent à leur identité de genre ressentie.
La phalloplastie, ou chirurgie de reconstruction du pénis, est l'opération qui permet aux personnes transgenres de changer de sexe. Une personne née femme, souhaitant devenir un homme, a recours à ce type de chirurgie pour ne plus avoir d'organes génitaux féminins.
Le sexe d'un enfant est déterminé au moment de la conception, dès la rencontre de l'ovule et du spermatozoïde : si l'embryon reçoit deux chromosomes X, c'est un embryon « fille » ; s'il reçoit un chromosome X et un chromosome Y, c'est un embryon « garçon ».
En grandissant, l'enfant est psychologiquement conforté dans son appartenance à l'un ou l'autre sexe, selon ses propres observations et ce que lui renvoient la société et sa famille. "Son identité se construit par étapes successives à partir des interactions avec son environnement", précise Jean Chambry.
Voir « hermaphrodite ». « Female to male ». Se dit d'une personne née femme qui devient homme après opération.
Tout dépend de la personne. Mais ce sentiment peut apparaître très tôt. Les adultes transgenres auxquels on a posé la question répondent souvent entre 4 et 8 ans, autrement dit au moment où l'on commence à construire ses premiers souvenirs. Tout ça pour dire que l'on naît trans, on ne le devient pas.
Une forte préférence pour les camarades de l'autre sexe. Un fort rejet des jouets, des jeux et des activités typiques de leur sexe de naissance. Une forte aversion de leur anatomie. Un fort désir pour les caractères sexuels primaires et/ou secondaires qui correspondent à leur identité de genre ressentie.
Le terme « polyamoureux/polyamoureuse » (ou « polya ») désigne les personnes dont le polyamour est l'orientation relationnelle ou le comportement relationnel, qu'elles soient ou non présentement engagées avec plusieurs partenaires, ainsi que les relations et les couples basés sur ces principes.
Les signes qu'un enfant pourrait être transgenre
Exprime sa tristesse d'être un garçon ou une fille. Insiste pour porter les vêtements de l'autre sexe. Cherche à camoufler certaines parties de son corps. Exprime vouloir avoir les organes génitaux du sexe opposé.
Dédramatiser l'annonce. « C'est souvent un choc pour la famille, convient Maryse Rizza, elle-même mère d'un jeune transgenre. Les parents se projettent sur un genre, bien avant la naissance, et ne s'attendent pas à ce que celui-ci change, explique-t-elle, mais il faut rappeler que la transidentité n'est pas un choix.
Le garçon peut également vouloir être une fille pour que son père l'aime comme il aime sa mère (c'est le Complexe d'Œdipe inversé) ; la fille peut également vouloir être un garçon pour être complémentaire à sa mère célibataire. Mais cela peut aussi répondre à un besoin d'opposition.
Les femmes, plus que jamais, souhaitent que les hommes continuent à leur faire la cour. 73% des femmes sondées préfèrent que l'homme fasse le premier pas. Elles sont seulement 14% à franchir le cap et à oser draguer ouvertement l'homme de leur convoitise. Les hommes, deviennent quant à eux, beaucoup moins courageux.
L'homme doit-il toujours faire le premier pas ? "Non, bien sûr. Simplement, il a le droit de le faire comme une femme en a aussi la possibilité, sans se sentir illégitime et inconvenante. Les femmes sont autant animées de désir et sont tout à fait libres de faire le premier pas.
Une personne née avec des organes génitaux[Définition] masculins et qui se sent homme est cisgenre. Une personne née avec des organes génitaux féminins et qui se sent femme est cisgenre.
Le lexique canadien sur la diversité propose une définition simple : queer se dit d'« une personne dont l'orientation sexuelle ou l'identité de genre diffère de la vision binaire normative des genres et des sexualités ».
C - Cisgenre
Cette catégorie comprend les personnes qui avaient indiqué que leur sexe assigné à la naissance était identique à leur genre actuel.
Ne pas dire : "Il/elle a changé de sexe".
De la même façon, il vaut mieux dire : "il/elle a été désignée comme homme/femme à la naissance", plutôt que : "il/elle est né-e homme/femme".
Certains hommes transgenres peuvent devenir enceints s'ils ont pu préserver leurs ovaires et leur utérus. Malgré le traitement hormonal, la grossesse et l'accouchement sont généralement les mêmes que les femmes cisgenres.