Pour une personne avec l'état d'esprit de Victime, aller chercher un conseil, c'est souvent vouloir que quelqu'un d'autre soit responsable à sa place. Elle pourrait avoir envie de nous voir jouer le rôle déresponsabilisant de Sauveur. Demandons-lui plutôt d'identifier une petite action qu'elle pourrait mettre en œuvre.
Les personnes souffrant d'un complexe de victimisation se choisissent souvent un modèle. Il s'agit généralement de quelqu'un qui a préféré souffrir plutôt que de se confronter à une situation dans le but d'atteindre un objectif donné.
Pourquoi l'auto-victimisation ? La plupart des individus ayant ce positionnement psychique ont souvent un manque de confiance en eux, une perte d'estime à un moment ou à un autre de leur parcours.
Certains agresseurs vont jusqu'à accuser leurs victimes d'être elles-mêmes négligentes, voire carrément maltraitantes. Il s'agit d'un jeu psychologique, utilisant l'influence et la perte de repères pour parvenir à des fins de domination.
La manipulation psychologique peut être définie comme l'exercice d'une influence indue par la déformation mentale et l'exploitation émotionnelle, dans l'intention de s'emparer du pouvoir, du contrôle, des avantages et/ou des privilèges aux dépens de la victime.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
Le terme psychorigide est employé de façon fréquente et souvent abusive. La personnalité psychorigide est complexe. C'est un problème psychologique.
Il se croit au-dessus des lois et n'éprouve ni culpabilité, n'a aucune morale, aucun sens des interdits et ment malgré l'évidence. Il est dans le déni de l'autre qui ne peut être qu'une partie de lui-même indifférenciée, dans le déni de sa propre souffrance comme de celle de l'autre.
Définitions : analyste - Dictionnaire de français Larousse.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Il renvoie donc à une peur des responsabilités, qu'elles soient d'ordre professionnel ou personnel ; une personne atteinte d'hypégiaphobie aura en effet tendance à fuir la moindre tâche qui lui sera confiée, de la plus prosaïque, comme une course à faire, à la plus cruciale.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Un manque de confiance en soi et d'estime de soi. Par peur d'être abandonnés car ils se sous-estiment, les égocentriques aiment faire croire qu'ils valent plus que les autres en se mettant sans cesse en avant. Des traumatismes psychologiques qui sont survenus dans l'enfance et qui ont bloqué l'évolution de la personne.
Celui qui ne se remet pas en question peut avoir peur de reconnaitre sa propre responsabilité dans un évènement, et le sentiment de culpabilité qui en suit peut du coup l'amener àfuir certaines réalités. Il peut alors à l'extrême adopter un comportement de « victime » et rejeter systématiquement la faute sur l'Autre.
Bien souvent, la provocation sert à obtenir une réponse nette et franche à une question restée en suspens. La provocation sert également à créer un auditoire, ne l'oublions pas ! Et Socrate l'avait compris. Enfin, la provocation peut viser aussi un fait parfois irrémédiable!
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Cela s'explique par le fait que notre esprit cherche en permanence à déformer la réalité à sa faveur et à se détacher des problèmes. Généralement, ce phénomène émane d'un sentiment inconscient d'insécurité. Accuser l'autre est beaucoup plus facile que de se remettre en question.
Le critiqueur. Le critiqueur ne rate aucune occasion de vous juger ouvertement, de vous rabaisser ou de relever vos plus infimes imperfections.
La personne qui se sent coupable ne cherche pas uniquement à se blesser elle-même. La plupart du temps, elle cherche également à faire du mal aux autres, car cela lui permet de sentir supérieure et puissante. Parfois, le fait de s'infliger du mal n'est pas suffisant.
Faute d'en connaître la règle, les adultes commettent aussi une faute à faute. Rassurez-vous, ce n'est pas votre faute si vous avez l'habitude de dire et d'écrire : C'est de ta faute si j'ai râté mon train. Ce n'est pas de ma faute si tu ne comprends rien.
Née d'une éducation faite d'humiliations, de honte, de chantage affectif, de reproches, la personne blessée par la culpabilisation peut même se sentir coupable non seulement de ses erreurs et de ses fautes, mais aussi de tout plaisir, sexuel ou autre et coupable de ses pensées.