Le transfert de l'activité de la micro-entreprise ou auto-entreprise vers la SASU peut s'effectuer de deux manières : par voie d'apport du fonds de commerce, ou par voie de cession du fonds de commerce.
Si l'activité de la micro-entreprise se développe et dépasse les seuils de tolérance (c'est pour cela que certains ont recours à la SASU pour une activité de VTC par exemple) Si l'entrepreneur cherche à lever des fonds, le passage en société (SAS, SASU, SARL ou EURL) sera préférable.
Pour changer le statut auto entrepreneur il faut déclarer la cessation de l'activité en tant qu'auto-entrepreneur au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) auquel il est rattaché. Vous pouvez radier votre auto entreprise en faisant la demande jusqu'au 31 décembre de l'année en cours.
Tout d'abord, l'auto-entrepreneur qui envisage de passer en société doit clôturer son auto-entreprise. Cette formalité doit normalement être effectuée en premier lorsque l'entrepreneur évolue vers une EURL car on ne peut pas cumuler un statut d'auto-entrepreneur et de gérant associé unique d'EURL.
Avec ce passage de la forme juridique de micro-entrepreneur à SASU, il sera possible de bénéficier d'une certaine flexibilité en matière juridique. De plus, le traitement des dividendes ne sera pas soumis aux cotisations sociales et l'individu a la possibilité d'être affilié au régime général.
De plus cette forme sociale présente de nombreux avantages (un régime social avantageux pour le président, un fonctionnement flexible, une responsabilité limitée pour l'associé unique, un choix d'imposition avantageux, la possibilité d'exercer diverses activités).
La SASU est soumise à un régime réel d'imposition. Le micro-entrepreneur est soumis au régime de la micro-entreprise. Comment est calculé le bénéfice imposable de l'entreprise ? - Le résultat (bénéfice ou perte) de la SASU est déterminé en fonction des charges réellement réglées (ou engagées) par l'entreprise.
Pourquoi passer en SAS : Vous voulez vendre votre société ? Si vous souhaitez vendre votre fonds de commerce, le fait d'être en SARL ou SAS en changera rien. Si vous souhaitez vendre vos parts, il peut être beaucoup plus avantageux pour l'acquéreur d'acheter des actions de SAS.
Exercer en société ! Les 2 formes sociétaires les plus courantes sont les SAS et les SARL (ou SASU et EURL en présence d'un seul associé). Ces entités possèdent des avantages inverses à ceux de l'entreprise individuelle.
Le micro-entrepreneur peut toutefois changer de régime fiscal et opter pour un régime réel d'imposition. Dans ce cas, il doit adresser une demande d'option à l'Administration fiscale avant le 1er février de l'année au titre de laquelle il souhaite bénéficier du régime réel.
Afin de procéder à la fermeture de son auto-entreprise, l'auto-entrepreneur doit commencer par déclarer sa cession définitive d'activité auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) dont il dépend. Cette formalité, entièrement gratuite, peut être effectuée en ligne ou par courrier.
Qu'est-ce qu'une SASU ? La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) est une SAS (société par actions simplifiée) constituée par un seul associé. L'associé unique définit les règles d'organisation de la SASU ainsi que le montant du capital social de l'entreprise.
Pour se verser un salaire dans la SASU, le président détient les pleins pouvoirs grâce à son statut d'actionnaire unique. Il peut ainsi choisir librement sa rémunération. En l'absence d'autres actionnaires, la procédure est grandement simplifiée. Aucune assemblée générale n'est nécessaire.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Elle présente toutefois des inconvénients : La complexité de rédaction des statuts. Un régime social contraignant pour le mandataire social. Les charges sociales élevées.
Un des inconvénients majeurs réside dans le fait que, contrairement à ce que l'on pourrait penser en raison de la proximité sémantique des SAS avec les SA (Société Anonyme), il n'est pas autorisé à une Société par Actions Simplifiée d'être cotée en bourse.
La société s'acquitte de l'impôt sur les bénéfices qu'elle réalise au cours d'une année, sur la base des taux suivants : 15 % pour la part de bénéfices inférieure à 38 120 €. 28 % pour la part de bénéfices comprise entre 38 120 et 500 000 €. 31 % pour la part de bénéfices supérieure à 500 000 €.
Chiffre d'affaires d'une SASU : aucun minimum ou maximum
En effet, ces entreprises doivent respecter des plafonds fixés à 72 500 euros pour les prestations de services non-commerciaux et 176 200 euros pour les activités commerciales.
Tout d'abord, il faut que le chiffre d'affaires de la SASU ne dépasse pas 10 000 000 euros. Également, son capital doit être entièrement libéré et ses actions détenue de manière continue, pour 75 % au moins par des personnes physiques ou par une société qui répond aux mêmes conditions.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Conformément à la loi, les dividendes doivent impérativement être distribués dans un délai de 9 mois maximum à compter de la fin de l'exercice. Notez que l'actionnaire de la SASU peut choisir de distribuer les bénéfices sous forme de dividendes, mais il peut aussi décider de les garder en réserve.
La SASU est obligatoirement dirigée par un président. Il peut s'agir de vous-même, associé fondateur, ou d'un tiers à l'entreprise. Le plus souvent, vous enfilez la double casquette d'associé unique et de président. Dans cette hypothèse, vous n'êtes pas tenu de rédiger un rapport de gestion.
Peut-on créer une SASU gratuitement ? Créer une SASU gratuitement est en réalité impossible, dans la mesure où il faut obligatoirement publier une annonce légale pour la constitution de la société, puis payer des frais de greffe lors de la demande d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS).