Le principal est l'exposition à la lumière le matin, mais aussi d'autres facteurs (repas plus importants le matin et plus légers le soir, les contacts sociaux, l'activité physique). Tout cela peut permettre le passage serein d'un travail de nuit à un travail de jour.
Recréez les conditions de la nuit : obscurité complète, silence. Suivez également un rituel : enfilez un pyjama, couchez-vous dans votre lit. Eteignez votre téléphone. Essayez, autant que possible, de garder un rythme, en vous couchant et levant aux mêmes horaires chaque jour.
Les cycles de sommeil ont tôt fait de se décaler et tout professionnel pris par son travail de se coucher vers les 4 heures du matin. Coder la nuit serait donc plus productif, plus simple, plus agréable (voire plus addictif) et permettrait de travailler plus longtemps.
Lors du travail de nuit, la désynchronisation de l'horloge circadienne associée au manque de sommeil seraient à l'origine de la prise de poids et de l'obésité ainsi que du diabète de type 2. Le travail de nuit exposerait à un risque cancérogène que l'expertise collective a considéré comme également probable.
Les experts recommandent de maintenir la même routine de sommeil même la fin de semaine, mais c'est difficilement compatible avec la vie familiale. Pour les travailleurs de nuit (minuit à 8 h), on peut faire un compromis en essayant de se coucher vers 3 h du matin pour se lever vers midi les jours de congé.
"Le sommeil de jour est moins profond et moins long que celui de nuit. D'une part parce que, pendant la journée, la température du corps est plus haute, d'autre part parce que l'environnement est moins propice au sommeil" explique la neurobiologiste Joëlle Adrien.
Si vous travaillez en 3x8, il est conseillé que la rotation se fasse dans le sens horaire : matin/ après-midi/nuit. L'adaptation est alors plus facile en retard de phase qu'en avance de phase (sens anti-horaire).
Faire une collation légère en cas de poste du matin ou de poste de nuit. Ne pas sauter de repas et limiter le grignotage. Eviter une consommation excessive d'excitants (café, thé, colas, boissons énergétiques). Limiter la consommation quotidienne d'alcool à 2 unités pour les femmes et 3 pour les hommes.
Dans le cas d'un décalage horaire, il peut être bénéfique de faire une nuit blanche pour se recaler. Rester en état d'éveil permet au cerveau de produire de l'adénosine, un neurotransmetteur s'accumulant au fur et à mesure de la journée. La pression de sommeil augmente et nous dormons mieux la nuit suivante.
Pendant le vol, il existe aussi une astuce toute simple pour réduire le jet lag : se reposer. L'objectif est de cumuler un maximum de temps de repos afin de limiter l'effet du décalage horaire. Lors d'un vol de jour, une simple sieste est suffisante. Pour un vol de nuit, l'idéal est de dormir tout du long.
La désynchronisation correspond au décalage entre nos rythmes biologiques et ceux imposés par la vie quotidienne. Les facteurs de désynchronisation sont principalement : le travail posté, le travail de nuit et le décalage horaire lors de voyages à l'étranger.
Les additifs alimentaires tels que le sel, les colorants et agents de conservation étaient mentionnés par 20%, le tabagisme passif par 15%, le manque de temps pour pour bien s'alimenter par 14% et la consommation d'alcool par 12%.
Lorsqu'on travaille de nuit, il est important de garder un rythme au niveau des repas qui permettra d'éviter les sensations de faim, les grignotages nocturnes et de garder une alimentation équilibrée. La différence avec une personne travaillant de jour n'est pas le nombre de repas mais les horaires de ces derniers.
Être “du matin” ou “du soir” est lié à une différence entre deux processus cognitifs du cerveau, le rythme circadien et le processus homéostatique. Toutes nos fonctions biologiques, digestives, rénales, respiratoires, nerveuses, endocriniennes, etc., obéissent à des rythmes.
Un danger pour la santé Comme imaginé, travailler la nuit peut engendrer un vrai décalage particulièrement d'un point de vue physique. Le corps n'étant pas toujours habitué à ce rythme peut se dérégler et provoquer de la fatigue chronique.
D'abord, en se créant des repères, un rythme de vie régulier : se coucher et se lever à peu près à la même heure, maintenir trois repas par jour et avoir des journées bien remplies. Et si, après déjeuner, vous ressentez une petite fatigue, une sieste sera la bienvenue.
"La prise de conscience est, avant tout, un réveil. Cela signifie ouvrir les yeux de l'intérieur pour rendre conscient l'inconscient et ainsi pouvoir faire le premier pas puis commencer toute une révolution personnelle qui était nécessaire.
Il est important de se dire que changer ne dépend que de nous ! Mais alors, comment fait-on pour changer ? Il faut commencer par vouloir bien changer son système de croyances et de fonctionnement. Vous avez un fonctionnement, une vision de la vie qui vous sont propres et il va falloir en modifier votre perception.