Chambre individuelle: la prise en charge par la mutuelle santé La seule manière de bénéficier d'une chambre pour soi sans peser sur le budget est d'avoir une complémentaire santé. La plupart des mutuelles propose en effet le remboursement des frais dits de confort dont la chambre particulière.
Le prix moyen pour une chambre particulière avoisine 60€ par jour dans un établissement hospitalier public et peut facilement atteindre 100€ dans une clinique privée. Même en cas de court séjour, ce prix peut vite être prohibitif.
Si vous êtes hospitalisé dans un établissement public ou une clinique privée conventionnée, l'Assurance Maladie rembourse vos frais d'hospitalisation à 80 %. Votre mutuelle peut prendre en charge les 20 % restant, ainsi que certains suppléments ou dépassements d'honoraires.
Ainsi, les frais correspondants à une chambre particulière ne sont pas remboursés par l'Assurance Maladie. Ils sont à la charge du patient. On estime que le prix moyen d'une nuit dans une chambre particulière est de 50 à 60 € dans un hôpital public et de 100 € ou plus dans une clinique privée.
Pour savoir si vous bénéficiez d'un remboursement de la chambre individuelle de la part de votre mutuelle, il vous suffit de consulter le tableau de remboursement relatif à votre niveau de garantie.
L'Assurance Maladie rembourse les frais d'hospitalisation à hauteur de 80 %. Les 20 % restants constituent le ticket modérateur. La Sécurité sociale ne prend toutefois pas en charge les éventuels suppléments de confort personnel, comme la chambre individuelle, la location d'une télé ou le téléphone.
Quelle prise en charge ? Dans un hôpital public ou une clinique privée conventionnée, l'Assurance maladie prend en charge les frais suivants : Frais liés à votre hospitalisation à 80 % du tarif conventionnel : Tarif sur la base duquel s'effectue le calcul pour le remboursement d'un acte médical par l'Assurance maladie.
Le seul moyen de ne pas payer ce montant est d'avoir une complémentaire santé dont cette dépense est inclue dans les frais remboursés, ou d'obtenir une exonération. Si votre mutuelle ne prévoit pas le remboursement du forfait hospitalier, il peut être intéressant de se tourner vers un autre acteur.
Les établissements concernés par le forfait hospitalier
Tous les établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés doivent demander le règlement d'un forfait hospitalier. Seuls les unités de soins de longue durée (USLD) et les établissements pour personnes âgées sont exempts de ce forfait.
Par exemple, sur votre tableau de garanties, vous découvrirez que la chambre particulière est remboursée à hauteur de 1,5 % du PMSS par jour. En prenant en compte le PMSS 2023, cela signifie que votre remboursement journalier atteint 54,99 € (3 666 x 1,5 %).
Les analyses faites ces dernières années sur le prix d'une hospitalisation démontrent qu'une journée d'hospitalisation coûte en moyenne 1370 € dans un service de médecine ; 1700 € dans un service de chirurgie et plus de 3000 € en soins intensifs !
Généralement, l'hôpital vous accorde un délai de paiement de 30 jours maximum. Vous devez payer dans les 30 jours qui suivent l'envoi de la facture. Si vous ne payez pas dans les 30 jours qui suivent l'envoi de la facture, l'hôpital vous envoie un rappel.
Cette facture correspond probablement à la part complémentaire de vos soins, qui peut être prise en charge par votre organisme complémentaire. Je vous invite donc à contacter l'hôpital afin d'obtenir des renseignements sur cette facture.
Les frais d'hospitalisation et le forfait journalier sont pris en charge de façon illimitée. Les prestations de confort (télévision, téléphone, chambre individuelle) restent à votre charge.
Vous pouvez demander à être hébergé en chambre seule à tous moments, aussi bien avant votre hospitalisation que pendant votre séjour à l'hôpital. Vous serez alors installé en chambre individuelle, dès qu'une chambre se libèrera, par l'équipe du service qui vous accueillera.
Si le service dans lequel vous êtes hospitalisé(e) le propose, et si vous le souhaitez, vous avez la possibilité de demander une chambre individuelle (45 € par nuit). Cette prestation est facturée en supplément du forfait journalier et peut être remboursée par votre mutuelle si celle-ci la prend en charge.
Le forfait journalier hospitalier n'est pas remboursé par la Sécurité sociale, mais peut être pris en charge par certaines mutuelles en fonction de votre contrat.
Comment bénéficier du reste à charge zéro ? L'offre 100 % Santé, et donc le reste à charge zéro, est accessible à tous les français bénéficiant d'une complémentaire santé responsable ou de la la CMU-C. Aujourd'hui, la majeure partie des contrats commercialisés par les complémentaires santé sont responsables.
Le 100 % Santé est une réforme entrée progressivement en vigueur en 2020 puis en 2021 et qui permet aux assurés sociaux de n'avoir aucun reste à charge dans trois domaines : audition (aides auditives), optique (lunettes de vue) et dentaire (prothèses dentaires).
Bon à savoir : La Sécurité sociale prend en charge la chirurgie ambulatoire à hauteur de 80%, sous réserve du choix d'un établissement conventionné.
Pour les frais engagés dans les hôpitaux publics et dans les cliniques conventionnées, la sécurité sociale procède en général à un remboursement à hauteur de 80%, un taux de remboursement ramené à 65% pour le transport en véhicule adapté avant ou après l'hospitalisation.
L'Assurance maladie (Sécurité sociale) vous rembourse une partie des frais d'hospitalisation sous certaines conditions. Ainsi, une partie de ces frais (exemple : forfait hospitalier) reste en principe à votre charge.
Pour éviter les jours de carence, vous pouvez opter pour une assurance complémentaire qui couvre les frais en cas d'arrêt de travail. Cette assurance vous permettra de bénéficier d'une indemnisation dès le premier jour d'arrêt, sans avoir à subir les jours de carence imposés par la Sécurité sociale.
Parmi les compagnies partenaires qui remboursent le mieux les dépassements en chirurgie ou consultation, figurent APICIL, Identités mutuelle, FFA, et bien d'autres.
Non, vous ne pouvez pas refuser de payer les dépassements d'honoraires si vous avez consulté un médecin de secteur 2 ou 3. Toutefois, si vous ne souhaitez pas payer ces frais supplémentaires, nous vous conseiller de consulter un professionnel de santé de secteur 1.