Certains signaux peuvent permettre de repérer un cas de maltraitance psychologique : passivité de l'enfant, inhibition ou agressivité, instabilité, angoisses, tristesse permanente…
Actes ou comportements qui causent un dommage avéré, un dommage potentiel ou une menace de dommage. On peut alors parler de « violences ». Échec à répondre aux besoins physiques, affectifs, psychologiques ou éducatifs de base de l'enfant, ou à le protéger d'un danger.
La violence psychologique est utilisée pour contrôler les autres. Ce phénomène peut arriver lorsque la personne violente souffre elle-même de blessures et traumatismes non résolus du passé.
rabaisser, mépriser ou humilier l'enfant en public ; critiquer l'enfant en permanence, le punir et lui montrer très peu de reconnaissance ; se moquer de l'enfant, lui faire honte dès lors qu'il exprime des sentiments d'affection ou de tristesse.
User de cruauté mentale : bouderie, indifférence, silence, exigence excessive par rapport aux tâches, prendre des décisions pour l'autre, etc. ; Faire croire à une personne qu'elle est stupide, bonne à rien, etc.
Les signes qui doivent alerter
Les parents dominateurs, les parents verbalement violents, humiliants, et/ou les parents déficients sont autant de parents abusifs qui ne se rendent parfois même pas compte du mal qu'ils font à leurs enfants.
Suite à la réception de votre signalement, on vous dira s'il a été retenu ou non. La personne qui reçoit le signalement notera votre nom et vos coordonnées pour pouvoir communiquer avec vous. Rassurez-vous, les parents ne sauront pas qui a fait le signalement. Ces données demeurent confidentielles.
Les personnes victimes de maltraitances sont généralement les personnes fragilisées. Ce profil est particulièrement à risque puisque cette population est en situation de dépendance majorée vis-à-vis des autres.
La violence physique est, de loin, la violence la plus connue et aussi la moins fréquente dans les lieux d'accueil (ceci explique cela).
La maltraitance infantile peut débuter très tôt, avant même la naissance de l'enfant. "Il y a des femmes qui, enceintes, se font du mal en buvant de l'alcool, fumant, consommant des drogues et par conséquent en font à l'enfant.
Progressivement, une personne sous emprise perd son libre-arbitre, son esprit critique, alors que le manipulateur alimente, dans la domination, sa personnalité narcissique. Explications. L'emprise est une domination intellectuelle, affective, psychologique qu'exerce une personne sur une autre.
Qu'est-ce que l'emprise familiale ? L'emprise familiale n'est pas un phénomène anodin. Elle révèle souvent un dysfonctionnement profond au sein de la famille, lié à des problèmes non résolus, à des secrets inavoués ou à des traumatismes non guéris.
Le trouble de la personnalité narcissique se manifeste généralement comme ceci : La personne surestime ses réalisations et s'attend à être reconnue comme supérieure, sans pour autant avoir accompli quoi que ce soit qui justifierait une telle reconnaissance.
Maltraitance de l'enfant : les sanctions pénales
Les actes de maltraitance sont punis de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende. Toutefois, les sanctions pénales varient en fonction de circonstances aggravantes.
Les négligences sont le fait, pour la personne responsable de l'enfant (parents, grands-parents, etc.), de le priver des éléments indispensables à son bon développement et à son bien-être. Il peut s'agir par exemple de privations de nourriture, de sommeil, de soins, d'attention etc.
Appeler le 119 n'induit pas un dépôt de plainte. C'est à l'équipe du 119 puis aux services départementaux en charge de la Protection de l'enfance et / ou à la Justice d'apprécier la situation, de la qualifier puis de lui donner suite si besoin.
I. 1 Quand signaler ? Lorsque l'on constate (ou que l'on soupçonne) une atteinte physique ou mentale, abus sexuel, négligence ou mauvais traitement perpétré sur une personne de moins de 18 ans, du fait de parents ou d'adultes en position de responsabilité vis-à-vis d'elle.
Une maltraitance est à évoquer : Chez le nourrisson : en cas de pleurs rapportés comme inconsolables par les parents qui se disent nerveusement épuisés ; en cas de fractures en dehors d'un accident ou d'une chute de grande hauteur.
Par exemple, coups, brimades, humiliations. Un comportement passif peut aussi être considéré comme de la maltraitance, s'il nuit à la personne qui en est victime. Par exemple, Privation de soins ou d'alimentation, abandon.