Rejet et humiliation : faible estime de soi, colère/rage, culpabilité, manque de régulation affective… Ces personnes ont tendance à être violentes et à maltraiter sur le plan émotionnel. Attachement insécure: beaucoup de jalousie et d'envie de tout contrôler. La rage devient plus intime.
Yvane Wiart estime que ce qui distingue un agresseur d'une victime est la notion de culpabilité : un agresseur ne se sent jamais coupable (c'est toujours la faute de l'autre) alors qu'une victime a tendance à se rendre coupable de tout, tout le temps.
Certains agresseurs vont jusqu'à accuser leurs victimes d'être elles-mêmes négligentes, voire carrément maltraitantes. Il s'agit d'un jeu psychologique, utilisant l'influence et la perte de repères pour parvenir à des fins de domination.
Pour certains hommes en situation d'autorité, l'agression sexuelle est une manière d'asseoir son pouvoir et de s'affirmer invulnérable. Le silence des victimes peut durer longtemps parce que leur faire porter la faute est une méthode propre aux agresseurs, et parce que le public admire souvent ces dirigeants.
Rejet et humiliation : faible estime de soi, colère/rage, culpabilité, manque de régulation affective… Ces personnes ont tendance à être violentes et à maltraiter sur le plan émotionnel. Attachement insécure: beaucoup de jalousie et d'envie de tout contrôler.
Le prédateur agit certes de manière brutale et sans égard envers sa victime ; cela joue un rôle incontestable sur la psychologie de celle-ci, la blessant.
Ce peut être le stress, une provocation de leur femme, le respect de règles religieuses ou d'habitudes culturelles : l'homme est chef de famille et la femme doit lui obéir. Donc, aucun facteur pris isolément ne suffit à expliquer pourquoi un individu est violent.
Ce type de maltraitance scolaire se distingue car le harceleur intimide la victime de façon réitérée, impliquant un abus de pouvoir, et ce, que le harcèlement soit mené par une seule personne ou par un groupe (bien que la force soit parfois uniquement perçue par la victime).
La séduction : le manipulateur commence toujours par séduire sa victime pour mieux la manipuler ensuite. Au départ, il fait tout pour plaire à sa proie pour que celle-ci baisse la garde et se sente en parfaite confiance. Plus on se sent à l'aise avec une personne, moins on s'en méfie.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
L'harceleur a souvent tendance à laisser rapidement parler sa colère, et n'hésite pas à appliquer un rapport de force avec ses victimes. Également, la propagation de rumeurs, de moqueries ironiques, de punitions infantilisantes ou d'insultes désobligeantes peuvent être le signe d'un harcèlement moral.
L'agresseur sexuel peut être un conjoint, un ami, une connaissance, un professionnel, un collègue de travail, un employeur, un camarade d'études, un voisin, un membre de la famille, un client, un patient, un inconnu.
Leur approche est un véritable moment d'observation, de silence, de concentration à la faisabilité et d'attaque. Pour les agresseurs, c'est exactement le même procédé. Sélection de la proie, lecture comportementale, recherche de la faisabilité, passage à l'acte et fuite.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
La violence dans le couple se met en place dès le début d'une relation. Il y a des éléments sous-jacents : le contrôle et la domination. La violence apparaît au moment de la grossesse dans 40 % des cas. Mais la plupart du temps, la violence se met en place sans qu'on en ait pris conscience.
A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice. Elle se sent obligée de rabaisser l'autre pour bénéficier d'un sentiment de supériorité. Quelqu'un de rabaissant peut aussi être un pervers narcissique.
L'agressivité peut prendre une forme pathologique lorsque, suite à un stress ou une frustration, elle se déclenche dans un des contextes suivants : trouble mental ou trouble de la personnalité toxicomanie (alcool, cocaïne) retard mental.
Il peut y avoir des causes médicales (par exemple des effets secondaires d'un médicament), des causes physiques (douleur ou inconfort physique), des causes cognitives (une difficulté à parler ou exprimer sa pensée), des causes émotionnelles (sentiments de perte, d'insécurité, d'abandon ou encore d'angoisse), des causes ...
L'agressivité est un comportement où la violence verbale et psychologique domine, pouvant s'exercer envers d'autres personnes, contre des objets ou contre soi. Une personne agressive a un comportement d'attaque de l'intégrité physique ou psychique de l'autre.
Homme qui vit de rapines, de butins.
Nom commun. Animal qui capture un autre animal, sa proie, pour s'en nourrir ou pour alimenter sa progéniture.
Les prédateurs ont besoin pour se développer de consommer plusieurs proies qu'ils poursuivent ou chassent à l'affût, édifiant des édifices plus ou moins complexes (toiles, entonnoirs). La morphologie des prédateurs est adaptée à cette capture des proies (pattes longues et habiles ; pièces buccales broyeuses ; ...)