Selon les différents auteurs, la personnalité des criminels se caractériserait notamment par l'égocentrisme, l'agressivité, le besoin de domination, l'intolérance à la frustration, l'indifférence aux victimes ou encore la faiblesse du sens moral.
Trois grands morphotypes furent dégagés: ectomorphe (visage osseux, maigreur, intelligence); mésomorphe (visage large, corps musclé, agressivité); et endomorphe (visage rond, embonpoint, sociabilité).
Le gène MAOA commande la production d'une enzyme (la monoamine oxydase) qui intervient dans l'élimination de neurotransmetteurs comme la dopamine. La diminution du niveau d'activité de cette enzyme dans la forme mutante du gène a déjà été décrite et reliée au risque de devenir délinquant.
Les meurtres reflètent très souvent un besoin de dominer la victime. La victime peut avoir une valeur « symbolique » pour le tueur, et la manière dont celui-ci la tue peut révéler ce propos. Le tueur choisit souvent des victimes vulnérables (enfants, prostituées, fugueurs, personnes âgées, femmes seules…)
À la suite du courant d'analyse majoritairement médical, une orientation sociale a été donnée, notamment par Ferri, distinguant cinq catégories de criminels : les criminels nés, les aliénés, les criminels d'habitude, les criminels d'occasion et les criminels par passion.
Le délit est une infraction de gravité moyenne, entre la contravention et le crime. Exemples de délit : vol, abus de biens sociaux, discrimination, harcèlement moral, attouchements sexuels, homicide involontaire. Le crime est l'infraction la plus grave. Exemples de crime : meurtre, viol.
On y retrouve une présentation des théories biologiques et psychologiques, des théories de la tension, du contrôle, de l'apprentissage, de la réaction sociale ainsi que des théories intégratives.
Naît-on criminel ou le devient-on ? Ce dilemme a été relancé en 2014, lorsqu'une étude finlandaise, publiée dans la revue Molecular Psychiatry, a mis en évidence deux gènes mutés, dont la fréquence serait « nettement plus élevée » chez les délinquants violents.
Si des anomalies chromosomiques ou génétiques peuvent favoriser le passage à l'acte, elles n'en sont pas la cause première. Étude après étude, force est de constater qu'on ne naît pas tueur en série, mais qu'on le devient, et que chacun d'entre nous aurait donc pu l'être.
Le psychopathe va au contraire céder sans culpabilité. Ils vit sans pouvoir se reprocher ses actes. » Pour le psychologue, cette fascination est aussi due à une identification honteuse et secrète : ces personnages titillent notre sadisme et notre haine de l'autre.
Ses conclusions sont claires : les comportements criminels tiennent d'abord à l'environnement social des personnes concernées, les explications biologiques, raciales ou liées aux migrations étant présentées comme marginales.
L'INDIVIDU
Dans ce sens, un individu est donc d'abord un corps unique et singulier : un organisme vivant. Ainsi au Moyen-âge, « chaque être, quel qu'il soit, pris en particulier, est appelé un ''individu'' parce qu'il ne peut souffrir d'être divisé sans cesser d'être lui-même ».
Sujet qui serait prédisposé au crime par sa constitution dès la naissance (C.
Selon lui, la criminalité est une marque d'atavisme, c'est-à-dire de régression évolutive. Il va jusqu'à prétendre que certaines catégories de délinquants ont leurs propres caractéristiques crâniennes, ce qui permet de les distinguer.
SEELIG définit la criminologie comme « la science du crime » quant à Messieurs STEFANI et LEVASSEUR, ils affirment que « les sciences criminologiques sont celles qui étudient le délinquant et la délinquance pour en rechercher les causes, la genèse, le processus et les conséquences. »
Les tueurs en série choisissent des victimes vulnérables et plus faibles qu'eux « enfants, personnes âgées, femmes seules » etc… Ils veulent des victimes qu'ils pourront facilement maîtriser, afin de ne pas saboter leurs fantasmes de « tueur tout puissant qui domine sa proie ».
1. États-Unis – 3 204. Lorsqu'il s'agit de tueurs en série, les États-Unis sont en tête, et la course n'est même pas serrée. Non seulement les États-Unis ont écrit le livre sur les tueurs en série, mais il existe également environ un milliard de livres sur les plus de 3 000 tueurs en série américains.
Le moteur du tueur en série est fréquemment le sentiment de toute-puissance que lui procurent ses crimes, qui mêlent généralement le sexe et la mort. Il est vrai qu'une forte proportion de tueurs en série a subi des violences ou des agressions sexuelles durant l'enfance.
les conséquences psychologiques. L'impact du crime sur la santé mentale de la victime est souvent plus important que toutes les conséquences matérielles. Les biens perdus peuvent être remplacés et une jambe brisée peut guérir en quelques mois, mais les blessures psychologiques, elles, restent.
Éléments constitutifs du crime
Un élément matériel : pour exister, l'infraction doit être matérialisée par un acte, le simple fait de penser à commettre une infraction n'étant pas réprimé. Un élément moral : il s'agit de la volonté de l'auteur de l'infraction.
Lutter contre l'insécurité passe notamment par la lutte contre tout ce qui nuit à la qualité de vie des habitants et à la tranquillité publique. Le premier moyen de lutter contre les actes d'incivilités et de dégradations est de renforcer la présence humaine sur le terrain.
Le chômage des jeunes et l'accentuation de la pauvreté sont identifiés comme les principales causes de l'insécurité et de la délinquance dont les solutions devraient être la création des opportunités de travail pour les jeunes, le rétablissement de la peine de mort et le renforcement de l'éducation à la paix et à la ...
Crimes passibles de la peine de mort
Bien d'autres crimes peuvent entraîner des condamnations à mort : le viol, l'enlèvement, l'atteinte à la sûreté de l'État, le terrorisme, l'espionnage, le trafic de drogues, l'incendie volontaire, l'homosexualité, l'adultère.
Parmi les homicides volontaires, la loi distingue deux cas : L'homicide volontaire n'a pas été prémédité : il s'agit d'un meurtre. L'homicide volontaire a été prémédité : il s'agit d'un assassinat. « Prémédité » signifie que l'action de tuer a été planifiée à l'avance et mûrement réfléchie par son auteur.
La perpétuité incompressible est la peine de prison la plus lourde qui existe dans le droit français. Il s'agit d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté illimitée, sans aménagement de peine possible.