Interrogée par: Thibault Neveu | Dernière mise à
jour: 16. Oktober 2022 Notation: 4.1 sur 5
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La préparation au changement doit être présente comme la respiration l'est à chaque instant. Il faut s'y consacrer en continu. Elle doit devenir une habitude, voire un automatisme.
Dans un changement, il s'agit de faire mûrir le processus de décision jusqu'à faire le choix décisif, puis d'aller jusqu'au bout, de ne pas s'arrêter en chemin et de ne pas se retourner.
Quelles sont les 3 principales étapes pour accompagner le changement ?
« La conduite du changement répond à différentes étapes à définir en amont : la phase de cadrage ; l'analyse des impacts ; la définition de la stratégie ; puis enfin la mise en place.
Il faut s'y consacrer en continu. Elle doit devenir une habitude, voire un automatisme. Cela veut dire aussi que la direction s'y consacre elle-même en continu, par exemple en dédiant du temps au fil de l'eau, en analysant et en soutenant les initiatives prises dans les équipes de management.
Quel est le style de conduite de changement le plus efficace ?
Plutôt qu'un changement imposé par la direction, l'idée est donc d'opter pour un changement négocié, impliquant les collaborateurs. Constituer un groupe de personnes influentes pour mener le changement est un moyen efficace de générer l'adhésion des collaborateurs.
La réticence face au changement survient simplement parce que le changement représente souvent l'inconnu, un manque de sécurité et la perturbation de tout type de routine. D'un point de vue psychologique, il manque une compréhension de ce qui motive réellement les gens à changer.
La peur du changement représente en réalité la peur de l'inconnu. Ce mécanisme de défense psychologique naturel permet de conserver ce qui est acquis, et protège de ce qui est imprévisible ou dangereux.
La conduite du changement permet d'accompagner les collaborateurs et de leur faire accepter le changement, lorsqu'un ou plusieurs projet(s) créent une rupture dans leurs pratiques habituelles.
Quel est le facteur le plus important pour la réussite dans un contexte de changement ?
Montrer le cap
La peur de l'inconnu est l'une des principales résistances au changement. Montrer le cap, indiquer comment on va l'atteindre et les bénéfices que l'on peut en retirer apparaît donc comme la base de tout engagement. Mieux vaut prendre le temps d'expliquer avant de démarrer.
Le manager est le moteur du changement, il doit donc le conduire par la communication, le sens qu'il lui donne, les échanges avec le personnel, les actions qu'il y associe. Le changement est dans les gènes de l'homme, car il a su s'adapter aux changements que la nature lui a imposés et que lui a suscités.
Pour minimiser la résistance au changement, il faut impliquer le plus tôt possible un maximum de collaborateurs. Organiser des réunions d'information, de brainstorming ou des ateliers de travail. Et le nec plus ultra est de faire appel à un facilitateur graphique qui orchestrera le travail de groupe.
La motivation de l'équipe du projet constitue un levier de réussite essentiel. Une équipe motivée ira au-delà des attentes. Sur un projet agile, le management doit croire en la capacité de son équipe à atteindre les objectifs fixés et offre son soutien quand c'est nécessaire.
Tout d'abord, un levier stratégique, c'est une opportunité et des relations clés qui vous permettent de vous mettre en marche vers votre vision et vos objectifs. Par exemple: Un de vos fournisseurs est particulièrement efficace et vous charge un prix compétitif. C'est un levier stratégique!
Mais d'où vient ce chiffre de 21 jours ? La première fois qu'il a été mentionné au sujet d'habitudes, ce fut par le docteur Maltz, un chirurgien plastique qui a exercé dans les années 1950/1960. Ce dernier a constaté, et écrit, que ses patients mettaient minimum 21 jours pour s'habituer à leur nouveau corps.