- Une fois les voiles bordées, se placer devant le point d'écoute de génois pour vérifier que la bordure (la base de la voile) et la chute (la diagonale de la voile) sont à équidistance des haubans.
- Le grand largue : l'axe entre le bateau et le vent est approximativement compris entre 120 et 170 degrés. C'est l'allure la plus rapide car la force du vent s'exerce au maximum dans l'axe du bateau.
La voile doit se trouver dans une position optimale par rapport au vent pour que le voilier avance . Si l'angle est trop serré par rapport au vent, la voile « faseye », c'est-à-dire qu'elle bat au vent. Si l'angle est trop large, les écoulements d'air circulant le long de la courbure de la voile s'éloignent.
Le meilleur angle au vent semble être pour la voile Jib, 40° et pour la voile Spi, 148°. Ces données sont issues d'observations sur le Trophée Jules Verne, sur l'Indian Quest les résultats sont différents.
Le plus efficace : participez à des stages en club de voile. Il existe en France plus d'une centaines d'écoles de voile qui proposent tout au long de l'année des navigations de découverte, des semaines d'entraînement et même des formations professionnalisantes.
Apprendre à naviguer sur un voilier est accessible à tous, même aux plus débutants. Alors si vous n'avez jamais mis les pieds sur un bateau, pas de panique ! Apprendre à naviguer est très facile quand on est guidé par un skipper pro bon pédagogue.
Les sports de voile sont bons pour le système cardiaque et les articulations. L'observation continuelle de son environnement et la concentration exigée pour mener à bien les réglages de son embarcation rendent ces sports positifs pour les fonctions cognitives. Sortir en mer favorise la détente et la sociabilisation.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance. Au travers : C'est un juste milieu entre les réglages B et C.
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Le vent debout, vent qui souffle directement sur l'étrave n'est pas une allure dans la mesure où le voilier ne peut pas progresser. Cet angle dans lequel le voilier est face au vent mesure entre 30° et 45° (30° pour les voiliers de course les plus performants et 45° pour les voiliers de croisière).
Il existe plusieurs manoeuvres pour régler ses voiles. Quand le vent monte, il faudra réduire la puissance des voiles. Pour cela, on va agir sur la chute et le creux des voiles. Les voiles devront être aplaties, le creux diminué en augmentant la tension sur le guindant, la bordure et le pataras.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
3. Quelle est la vitesse moyenne d'un bateau ? Les bateaux à voiles (voiliers monocoques ou catamarans de croisière habitables) avancent généralement à une vitesse de 5 à 8 nœuds en fonction de la force du vent (cela correspond à une vitesse de 9 à 15 km/h).
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
Le vent debout
Lorsque le voilier est face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors que le voilier est vent debout (dit aussi bout au vent, face au vent). Il doit s'écarter d'environ 45° de l'axe du vent pour pouvoir progresser à l'aide de ses voiles (30° sur les voiliers de régate les plus performants).
Préférez des génois suffisamment larges sur enrouleurs pour couvrir un large domaine d'utilisation : petits vents et brises portantes. Au moins une voile doit également être envisagée pour la navigation au portant (un spi ou un gennaker). Trois voiles, au moins, peuvent donc suffire.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
voileux n. Personne qui pratique la voile de plaisance.
La proue est la partie avant du bateau.
Ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'elle est devenue un local fermé et vitré (un abri de navigation) intégré aux superstructures du navire, mais le nom de passerelle est resté. On utilise aussi le terme timonerie pour désigner la passerelle d'aujourd'hui.
La voile est donc un sport complet qui demande des connaissances théoriques - sur la météo, la mer, le vent - et un effort physique réparti sur tout le corps pour hisser les voiles et les régler.
Cela pour un prix d'environ 55 000 euros pour un bateau de 9 mètres, pouvant transporter six personnes. Pourquoi acheter un voilier, nous direz-vous ? Pour l'amour de la mer, pour la sensation de liberté et d'espace qu'il procure, pour voyager d'une manière différente, notamment lors de la période estivale.
La navigation est un excellent moyen d'enseigner par la démonstration le concept d'effort/récompense. La vie du bord, le rangement, l'organisation, les efforts physiques, les corvées du bord… Les enfants comprennent vite le but de ces efforts qui sont finalement rapidement gratifiants.